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Ce qu'est le projet "Bretagne-Sud", premier parc flottant industriel...

1ère étape (appel d'offres AO5)  = 250 MW, en une 15aine de machines d'une 15aine de MW (ou équivalent), hauteur environ 300 m, mises en service vers 2031-32. Le

vainqueur de l'appel d'offres a été désigné le 15 mai 2024 : le consortium germano-belge PENNAVEL.

2ème étape (appel d'offres AO9, lancé en juillet 2024) = 500 MW, une 30aine de machines identiques, mises en service vers 2034 ?

Une extension ultérieure (horizon 2035-2050) de 450 à 900 MW a été annoncée en mars 2024, dans

le cadre du débat public "la mer en débat"

(total une 100aine d'éoliennes !!)

Pourquoi nous nous opposons au projet Bretagne-Sud...

Nos raisons :  texte d'octobre 2023 

et "position-paper" de juin 2023

Raisons locales : Industrialisation de la mer, mépris de la biodiversité, altération des fonds, atteintes inévitables à diverses espèces, préjudices aux activités humaines, principalement la pêche artisanale, désastre pour les paysages, le patrimoine et l'imaginaire culturel bretons.

Raisons nationales : Inutilité du développement des énergies intermittentes industrielles dans le système électrique français, décarboné à 90% - absence de puissance nouvelle garantie en cas d'augmentation de la demande.

Raisons matérielles : Immaturité de la technologie...

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Les informations au jour le jour,

voir actuelles (depuis le 1er août 2024) sur le "PETIT JOURNAL new"

voir antérieures (mai 2021 à juillet 2024 = "PETIT JOURNAL")



=> 21 nov. - Une réponse embarrassée de Ouest-France    (OF, 21 nov.)

 La voix de son maître, qui ne peut faire autrement que de mentionner les Gardiens du Large    -  ICI  -


=> 18 nov. -  Communiqué de presse publié par les Gardiens du Large

Lire ICI


... et couverture par Breizh-Info -  ICI    > 


=> 16 nov. -  AO9 : Divorce Baywa / Elicio.                   (Le Marin, 16 nov.)

Quel avenir pour Pennavel ?

La CRE (Commission de Régulation de l'énergie) vient de communiquer la liste des 12 candidats qualifiés pour participer à l'appel d'offres éolien en mer n°9. Celui-ci regroupe 4 projets, deux en Méditerranée, un au large de l'île d'Oléron et l'extension annoncée (500 MW) du parc AO5 de Bretagne-Sud, lequel a été récemment attribué à une entité appelée Pennavel, goupement de l'Allemand BayWa et du Belge Elicio.

L'article du Marin  (lire ICI   ) vous donne une description de ces candidats. il se termine par ces lignes :

" La liste réserve enfin des surprises comme l’absence de Vattenfall, candidat aux appels d’offres français depuis celui de Dunkerque attribué en 2019. La plus marquante est celle de la séparation entre Baywa r.e et Elicio soit le tandem qui a remporté le parc en Bretagne Sud dont cet AO9 met en jeu l’extension. Le premier part seul tandis que le second a formé un consortium avec Q Energy et Kansai electric. Equinor qui avait, a priori, remporter l’appel d’offres en Bretagne sud avant le tandem Elicio Baywa r.e n’est pas candidat."

 

Les éléments de la nouvelle ci-dessous ("La descente aux enfers de Baywa se poursuit...") expliquent sans doute la déchirure apparue entre le groupe Baywa, au bord de la banque-route, et son partenaire Elicio.

Une importante question en suspens est maintenant le sort de Pennavel... et la poursuite du projet AO5.

Un mystère reste la facilité avec laquelle la CRE a pu qualifier BayWa pour l'AO9, tant sa solidité financière est en question...


=> 16 nov. - La descente aux enfers de BayWa AG se poursuit...

Rappelons que BayWa AG est la maison-mère de l'un des deux partenaires de Pennavel, le lauréat de l'appel d'offres AO5, dont le cours de bourse s'est effondré à la mi-juillet, sous le poids de sa dette cumulée (plus de 5 milliards d'€). 

  • La valeur de l'action n'en finit pas de dégringoler ; elle est maintenant établie au-dessous de 10 euros.

En outre la presse boursière nous apprend (voir site zonebourse.com) :

  • le 11 novembre, après la fermeture de la bourse, l'autorité de surveillance des services financiers allemands BAFIN lance un ordre de contrôle des comptes consolidés 2023 du groupe agricole BayWa. Son communiqué précise qu'il existe des indices concrets de violation des règles, "... il s'agit notamment de l'obligation de décrire le risque de liquidité, c'est à dire le risque que l'entreprise ne puisse pas remplir ses obligations de paiement dans les délais..."
  • le 13 novembre 2024, l'agence REUTERS nous apprend que le représentant du principal actionnaire de BayWa au conseil de surveillance du groupe agricole quitte son poste avec effet immédiat. Wolfgang Altmüller est aussi président de l'une des plus grandes banques coopératives bavaroises, en même temps que président de BRB (Bayerische Raiffeisen-Beteilungs-AG) le plus gros actionnaire de BayWa (34%). Cela semble indiquer le "lâchage" de BayWa par le tissu du capital coopératif bavarois...
  • Alors que l'appel d'offres du projet éolien flottant AO9 vient d'être lancé, projet complémentaire de l'AO5, la liste des candidats sélectionnés vient d'être publiée par la CRE - voir info ci-dessus -. on y découvre que le consortium Pennavel (Baywa + Elicio) s'est divisé : BayWa concourrait séparément pour l'AO9, alors qu'Elicio aurait formé un nouveau partenariat avec Q Energy et Kansai electric.

En bonne logique, Pennavel pourrait disparaître prochainement..

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=> 15 nov. -  Vent de panique chez General Electric

(La Tribune et Ouest France, 14 nov.)

Coup dur pour les salariés de GE Vernova, en Loire-Atlantique. En début de semaine, Scott Strazik, le patron de cette entité qui rassemble les activités énergétiques de l'américain General Electric, a déclaré au Financial Times mettre en pause ses recherches pour alimenter le carnet de commandes du groupe dans l'éolien offshore.

Les 1400 salariés des trois usines françaises du groupe (souvent issues du dépècement d'Alstom par GE) ressentent cette nouvelle comme un arrêt de mort ...

Lire les articles de La Tribune  ICI ....   et Ouest-France  ICI



=> 15 nov. - La baleine de l’île de Ré tuée par un sonar militaire

(le Marin, 15 nov.)


L’enquête menée par des scientifiques sur l’échouement d’une baleine en février 2021, à Ars-en-Ré, met en cause une frégate de Naval group destinée à l’export qui effectuait des essais de sonar. La létalité des sonars à forte puissance est ainsi démontrée pour les cétacés ; on a donc confirmation de l'hypothèse formulée par les scientifiques américains pour expliquer le grand nombre d'échouages de ces animaux à proximité des champs d'éoliennes : la cause principale serait l'utilisation intensive de ces appareils par les navires de services durant la construction puis l'exploitation des usines...

Article  du Marin   ICI



=> 14 nov. - Augmentation  choquante des échouages

de baleines, de dauphins et de marsouins autour des côtes britanniques...

/  et capacité installée des éoliennes offshore . 

La corrélation des courbes présentées est frappante, hasard ou causalité ?

Voir l'article de la revue "Zero-Hedge"  ICI


=> 14 nov. -  Defense News et la décision suédoise...      (D-N, 11 nov.)


La revue internationale consacrée à la défense s'arrête sur l'abandon de 13 projets éoliens offshore suédois en raison des menaces qu'ils feraient porter sur la sécurité du pays, à proximité de la Russie.

"L'indépendance énergétique et le changement climatique font de plus en plus partie du domaine de la sécurité nationale pour les gouvernements nationaux en Europe et dans le monde, les dirigeants les considérant comme des parties intégrantes de la défense et de la prospérité de leur pays. La décision du gouvernement suédois met en lumière une dimension de cette interaction qui, jusqu'à présent, est passée inaperçue."

Lire ICI


=> 06 nov. -  PPE, SNBC, de qui se moque-t-on ?    (Trans. En., 06 nov.)

Quelle planification de la transition énergétique

Une semaine avant la COP 29 de Bakou, le gouvernement publie deux textes : la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE 3) et la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) qui vont alimenter un nouveau débat public avant d'être adoptés par décrets...  sans discussion au Parlement !

La revue spécialisée Transitions et Energies critique vertement la démarche : "Un exercice de pure forme tant les objectifs sont irréalistes et les moyens de les atteindre totalement insuffisants (financiers, économiques, industriels, technologiques et humains). La stratégie de transition énergétique reste pour son malheur un exercice incantatoire de communication politique et de pensée magique..."

Lire l'article ICI



=> 06 nov. -  Position de l'armée suédoise...         (TV  SVT, le 1er nov.)

Interview de Carl-Johan Edström, lieutenant-général et chef d'état-major des armées, sur SVT :    ICI

... et traduction    ICI


=> 05 nov. - Angélisme et responsabilité                     (Le Marin, 5 nov.)

     Alors que la France vient de confirmer son objectif de 18 GW d'éolien le long de ses côtes pour 2035,

la Suède annule treize projets éoliens en mer Baltique,

représentant 32 GW, pour des raisons de sécurité nationale,

Cette décision intervient après la publication d’une étude réalisée par les forces armées, montrant que ces projets pouvaient significativement perturber les capteurs de la défense suédoise dans ces eaux.

Les mâts et pales des éoliennes émettent des échos radar et produisent nombre d’autres interférences, notamment sous l’eau, affectant les capacités à détecter de potentiels sous-marins.

Voir article du Marin  ICI        ... idem dans le Monde  LA 




=> 04 nov. -  Une nouvelle rubrique...



Pour justifier le développement des énergies intermittentes, les discours officiels multiplient les arrangements avec la vérité, souvent appuyés sur de trompeuses évidences. Nous ouvrons une nouvelle section du site qui démasque ces mensonges.

Voir le traitement du 1er mensonge - ICI

Voir ICI  la section qui grossira peu à peu


=> 01 nov. -  Patrimoine et politique, l'art de conjuguer les temps

(assoc Patrimoine et Environnement - oct. 2024)

L'édito d'octobre 2024 de cette association livre une intéressant réflexion sur l'opposition Temps court <> Temps long , qui marque les rapports du politique et du patrimoine.

On y lit :  " Dans un avis unanime rendu en juin 2021 (...), la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages avait pourtant fait des recommandations fort pertinentes et conclu par un avertissement solennel : « La Commission estime que la transition énergétique ne doit pas conduire à porter gravement atteinte au littoral français dont la valeur paysagère, artistique, mémorielle et touristique est au premier plan en Europe, sous peine de remettre en cause plus d’un siècle d’efforts constants de protection du littoral par l’État ».

Lire la totalité de cet édito, ICI

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=> 28 oct. -  Les oublis de GREENPEACE... (interpellation FED, 25 oct.)

L'ONG bien connue anime actuellement une grande campagne sur le thème "Sauvons nos océans" -voir ICI- .

Etrangement pas un mot n'évoque la généralisation de l'éolien offshore et de ses impacts multiples. La Fédération Environnement Durable adresse une Lettre Ouverte à Greenpeace :


Lettre ouverte à Greenpeace 

Pour la vérité sur le programme éolien offshore français


Nous vous écrivons aujourd'hui pour exprimer notre profonde préoccupation concernant votre silence face au programme gigantesque d'éoliennes offshore en France. Alors que vous êtes une organisation reconnue pour votre engagement en faveur de la protection de l'environnement et de la biodiversité, votre manque de prise de position sur ce sujet crucial est pour le moins déconcertant.

Le programme éolien offshore français prévoit l'artificialisation, le forage et le bétonnage de vastes étendues de nos mers et océans. La surface concernée est de 20 000 km², soit l'équivalent de trois départements français ou deux fois la superficie de la Corse.

 Cette initiative aura des conséquences désastreuses sur la biodiversité marine, mettant en danger les oiseaux, les espèces protégées et les écosystèmes fragiles.

 Votre appel à protéger nos océans est louable (1) et nous la relayons volontiers. Vous soulignez à juste titre que seulement 1,6 % des mers et océans en France sont réellement protégés, et que nos océans jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat, la production d'oxygène et la préservation de la biodiversité. Vous dénoncez également les pratiques destructrices comme le chalutage de fond et la pêche industrielle. Cependant, il est impératif de reconnaître que le programme éolien offshore représente une menace tout aussi grave.

 

Nous vous demandons donc de faire preuve d'honnêteté et de courage en dénonçant ce programme. Votre voix est essentielle pour sensibiliser le public et les décideurs politiques aux impacts environnementaux de ces projets. 



=> 24 oct. -  AVATAR 2024, LES GALETTES CONTRE-ATTAQUENT

Une fable satirique, à la violence toute fictive, inspirée du film AVATAR

Réalisation Mathias JULLIEN Films - île de Groix

(appuyer sur  la flèche, même si le fond est noir)



=> 24 oct. - Ce que cache le projet de budget...   (comm. FED, 21 oct.)


Les surcoûts réseaux de l'éolien et du solaire dissimulés dans la hausse annoncée de la taxe sur l'électricité TICFE.



La dénonciation de la hausse de cette taxe dans Que Choisir ICI


La mise au point de la Fédération Environnement Durable  FED ICI          "... cette augmentation de la TICFE est principalement due aux besoins de financement liés à la construction d’un réseau électrique gigantesque. Ce réseau doit couvrir l’ensemble du territoire français et relier les parcs éoliens terrestres et offshore ainsi que les champs de panneaux solaires, dispersés aux quatre coins du pays. Le coût de cette infrastructure, estimé par le ministère de l’Économie et confirmé par plusieurs experts indépendants, pourrait dépasser les 200 milliards d’euros.. ".




=> 22 oct. -  Cartographie, l'influence de la Royale...  (recoupements)   

 

L'article du Marin du 19 octobre - lien - cite les paroles de Jean-François Querat, préfet maritime de l’Atlantique : "Nous avons donc élaboré un premier schéma avec des grandes zones. Nous avons exprimé nos contraintes, nos zones de passage, d’essais, d’activité des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins sous la casquette militaire, tout a été pris en compte. Et sous la casquette préfet maritime et sécurité de la navigation également. Il faut qu’une Abeille puisse appareiller en cas de besoin, et un champ éolien ne peut pas être à moins de 10 milles d’une zone de trafic dense. 

(...) Quand on parle d’enjeux de souveraineté nationale, j’ai du mal à parler de concessions "

 

Cela n'est pas sans rappeler ce que nous avions noté dans un communiqué publié à l'issue d'une conférence tenue en janvier 2024 à l'Ecole Militaire, sur la sécurité de l'éolien en mer - relire ICI.


On devine que ces contraintes posées par le préfet maritime ont compté dans l'évolution de la planification depuis celle avancée lors de "La Mer en Débat". Le lobby éolien ne s'y trompe pas ! Ainsi dans un communiqué de presse, France renouvelables précise que "des contraintes fortes pesant sur certaines façades, notamment liées aux servitudes de défense nationale récemment élargies en Atlantique Nord, ont conduit à privilégier des zones en Bretagne Nord ou en Atlantique Sud. La filière en a pris acte et note que ceci gèle une très large partie du potentiel offshore favorable au large des côtes de Bretagne Sud et des Pays de la Loire. Elle propose que ceci puisse être réexaminé pour le prochain cycle de planification." Elle souligne aussi "que l’éloignement à la côte représente un coût additionnel pour la collectivité et rend le raccordement des projets plus complexe pour RTE".

Face au lobby éolien, restons mobilisés pour éviter un recul !


=> 22 oct. -  Des nouvelles de BayWa AG...            (site zonebourse.com)

L'épée de Damoclès de Pennavel

Le cours de l'action reste autour de 10 euros, alors qu'il était durablement supérieur à 20 euros avant la mi-juillet.

La réorganisation du groupe reste à l'ordre du jour, promise d'ici la fin de l'année.

Deux points notables ce mois d'octobre  ( voirICI ) :

1/ le départ de deux dirigeants de la maison-mère Baywa-AG, le président et son directeur financier, le nouvel homme fort étant désormais l'expert en redressement, imposé par les banques, qui entre au conseil d'administration.

2/ L'affirmation des ambitions du groupe suisse EIP  (= Energy Infrastructure Partners) qui ne cache plus son ambition de prendre le contrôle à 80% de la filiale renouvelable BayWa r.e, impliquée à 50% dans Pennavel.

Les affirmations répétées dans la presse bretonne que Pennavel n'est pas affecté seront de plus en pus difficiles à tenir.

Voir dans le Télégramme du 16 octobre : « Aujourd’hui, on n’est pas inquiets, Pennavel n’est pas affecté », déclare Angélique Logodin, directrice adjointe de Pennavel. 



=> 21 oct. - Cartographie, quelques commentaires encore...


Projets programmés pour 2035 = 2.183 km2, en mix éolien posé / éolien flottant

Projets supplémentaires programmés pour 2050 = 16.070 km2, tout flottant !

Le total occupera plus de 18.000 km2, soit la surface de trois départements !

Si l'éolien est ainsi privilégié, les projets hydroliens sont à peine évoqués, sans engagement...

L'abandon ou l'éloignement du rivage de certains projets satisfont certains ; ainsi pour la Bretagne Sud l'abandon des extensions des parcs AO5 + AO9, Saint-Nazaire et Yeu-Noirmoutier. Mais la confirmation de bien d'autres suscite les oppositions, en particulier pour toute la côte nord de la Bretagne et le littoral normand...

- voir ces opinions diversifiées dans cet article du Marin

- voir le cri de joie du maire des Sables d'Olonne pour toute la côte vendéenne ICI


Commentaire du collectif NENY (Yeu - Vent debout), qui s'oppose au projet en construction de Yeu - Noirmoutier, en cours :

 

    " Grâce à la mobilisation des élus, les projets du Golfe de Gascogne (750 km²) prévus pour le développement de l'éolien flottant) ont été repoussés à environ :  ➤ 86 km des Sables d’Olonne   ➤ 56 km de l’île d’Yeu 


⛔Alors que le projet des îles d'Yeu et de Noirmoutier ne sera situé qu'à 11,7 km de l'île d'Yeu et 16,5 km de Noirmoutier. Cherchez l'erreur ! Quel gâchis !  Notre association s'est pourtant pourtant battue pour obtenir un tel éloignement. Nous avions alors reçu une fin de non-recevoir de la part des élus.


⛔Si la décision de l’État épargne le littoral vendéen, nous n'oublions pas toutefois qu'elle sacrifie le littoral normand et celui du nord de la Bretagne. Nous tenons à assurer de notre plus total soutien nos amis des autres façades maritimes. "


Ce commentaire est partagé par les Gardiens du Large : il devient parfaitement insupportable de voir la planification de l'éolien flottant intégrer un éloignement conséquent des côtes alors que le projet Bretagne-Sud, dont les études ne sont pas même commencées (pour une mise en service vers 2031), reste programmé à dix-neuf kilomètres de Belle-Île !





=> 18 oct. - Cartographie éolien en mer 2035 - 2050 (Décret gouv. 17 oct)


Signé par les ministères des Territoires et de la Transition Ecologique, ce décret se veut la conclusion des maîtres d'ouvrage au débat public "la Mer en Débat", achevé en avril 2024. Il a opéré un certain tri parmi les localisations mises en débat en février 2024 (voir notre info ci-dessous dans les "post" des 7 et 10 mars).

Il n'en reste pas moins qu'une surface gigantesque de l'espace marin est promise à l'industrialisation massive sur l'ensembles des littoraux, représentant environ la superficie de trois départements moyens. Après les ravages de la 1ère révolution industrielle, l'extension urbaine et le  quadrillage des territoires par les réseaux du 20ème siècle (lignes à haute-tension, autoroutes, TGV...) c'est l'espace marin qui devient victime de l'extension infernale du monde industriel, si néfaste à la biodiversité et à la qualité de vie.

Voir la totalité du document décret ICI.


Pour ce qui est des seules façades atlantiques, voir ci-dessous les cartes qui en sont extraites. On remarquera que la Bretagne sera impactée dans les 10 ans à venir sur sa façade Nord (BNE et BNO = extension de St-Brieuc + rivage ouest des Côtes d'Armor), par contre la Bretagne Sud voit abandonnées les hypothèses primitivement envisagées d'extension des parcs déjà programmés (Yeu-Noirmoutier, Groix/Belle-Île = AO5 + AO9) ou déjà en service (St-Nazaire). Ce n'est qu'à l'horizon 2050 que seraient programmés les projets flottants BGL (80 km à l'ouest de Ouessant) ou CAGL (90 km à l'ouest de l'île d'Yeu)... si toutefois on sait faire flotter des champs éoliens d'ici-là.

Les rivages atlantiques sud sont moins "chanceux" puisqu'une vaste usine éolienne reste programmée face à la Rochelle dans les 10 ans.

=> 17 oct. - Mensonges d'Etat et foutage de gueule

Un reportage video qui donne la parole aux Gardiens du Large

(réalisé par M.A Chavanis pour Vent de Colère et Sites&Monuments)

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=> 16 oct. - En vue des études environnementales ...

(Ouest-France, 16 oct.)

On apprend que PENNAVEL vient de choisir le bureau d'études en charges des études environnementales. Il s'agit de Setec Energie Environnement, qui a déjà travaillé sur l'usine éolienne de St-Brieuc.        Voir ICI

Deux étrangetés : l'article nous annonce que Setec a été chargée du rapport sur l'étude initiale d'environnement, payée donc sur fonds publics par le maître d'ouvrage (ministère de la transition énergétique) ; voilà qui va bien diminuer l'addition finale pour Pennavel... Mais autre étrangeté, comment réaliser cette étude qui doit être rendue à l'automne 2025 puisque Pennavel annonce aussi que le choix des technologies (taille des turbines, type de flotteurs - acier ou béton - type d'ancrages) ne se fera pas avant 3 ou 4 ans, tous facteurs pourtant déterminants surtout pour l'impact sous-marin.

Mais au fait, dans la période actuelle de graves difficultés au sein d'un des deux groupes actionnaires, les moyens financiers de Pennavel lui permettent-ils de faire appel autant qu'il le faudrait à des sous-traitants ?


=> 15 oct. - La couverture de presse...              (plusieurs titres, 15 oct.)


Breizh-Info                  ICI

Le Télegramme                ICI

Agence Bretonne de Presse         ICI 


 



=> 14 oct. - Notre recours au Conseil d'Etat                   (6 associations)


Le memorandum final a été déposé par notre avocat lundi 7 octobre...   

 Voir la suite du communiqué de presse ICI


=> 12 oct. -  Une bombe à 300 milliards...                         (FED, 12 oct.)

C'est le prix auquel la FED (Fédération Environnement Durable) estime le coût du développement des énergies renouvelables intermittentes depuis 2008, sans nécessité objective.      voir communiqué ICI



=> 10 oct. - RTE mange-t-il son chapeau ? (note GardiensduLarge, 10 oct.)


Derrière ce titre accrocheur, une note des Gardiens du Large explicitant l'évolution en cours des conditions technico-économiques d'écoulement de l'électricité renouvelable intermittente. RTE y a été contraint face au développement rapide des puissances installées, éoliennes et solaires, et aux phénomènes de surproduction qui apparaissent de plus en plus souvent, génératrices de prix spot négatifs (déjà plus de 300 heures cette année). La réponse apportée, à corps défendant, a été de revenir sur le principe si juteux de l'obligation d'achat (en ayant désormais le possibilité d'arrêter les éoliennes en fonction des besoins du réseau), mais aussi d'utiliser structurellement la production nucléaire pour ajuster les ENR intermittentes. Deux changements qui devraient bouleverser les analyses et les justifications données au développement des ENRi.

Voir ICI, bonne lecture !


=> 9 oct. - BayWa r.e., appétits financiers suisses   (NZZ Zürich, 5 oct.)


La presse de Zûrich porte un regard bien informé sur la déroute financière du groupe agricole bavarois BayWa AG, et surtout sur le rôle de deux personnalités de la finance helvétique qui siègent au conseil de surveillance de la filiale énergies renouvelables BayWa r.e., la plus endettée du groupe, celle qui est actionnaire de Pennavel...

Ils y représentent le fonds d'investissement suisse Energy Infrastructure Partners EIP qui détient 49 % des actions et vise à prendre le contrôle majoritaire de BayWa r.e. à l'occasion de la crise actuelle.




Lire ICI






Pour le ministre bavarois de l'Economie, le groupe agricole BayWa est une institution, la seconde en Bavière après l'Eglise catholique...




=> 8 oct. - Hydrogène, une solution miracle ?      (PNC webinaire 3 oct.)


On sait que le lobby éolien  présente généralement le recours à l'hydrogène comme le complément indispensable du développement de l'éolien industriel, constituant le moyen privilégié de stockage de l'énergie électrique tirée du vent.

Le présent exposé jette une lumière de réalisme sur cette vision, pointant les nombreuses limites d'utilisation de l'hydrogène.

L'intervenant est Marc Fontecave, Professeur au Collège de France et membre de l'Académie des Sciences.      Visualiser ICI



=> 7 oct. -  Pennavel malade de ses actionnaires       (presse belge)


Alors que l'investisseur allemand BayWa n'en finit pas avec sa dégringolade boursière, la presse belge bruisse des combines dans lesquelles est engagé l'investisseur belge Elicio.

Vous pouvez consulter ICI la présentation par BayW AG de son rapport semestriel, qui accuse une perte cumulée de 290 M.€ après impôts... et annonce une dépréciation des actifs de 222 M.€, principalement dans la filiale renouvelable BayWa r.e., celle-là même qui détient 50% de Pennavel. On reste en attente de la restructuration à venir et du sort des actifs de BayWa r.e.

C'est maintenant l'investisseur belge Elicio qui fait parler de lui, autour de plusieurs affaires dans lesquelles il est impliqué et que relate le quotidien Le SOIR . La plus sulfureuse concerne la disparition de 9 M.€ dans un parc éolien au Kenya, détaillée dans le périodique LE VIF du 19 septembre.     LIRE ICI



=> 6 oct. - Quelle stratégie énergétique ?                        (FED, 4 octobre)

Volume des investissements, prix de l'électricité, réalité des évolutions de la consommation, si bien des paramètres peuvent expliquer les signes d'une possible réorientation de la politique annoncée, des discordances apparaissent entre les dires du Premier ministre Michel Barnier et ceux de sa ministre déléguée à l'énergie Olga Givernet. D'où le communiqué  de presse de la Fédération Environnement Durable :

Eolien, cacophonie gouvernementale



=> 4 oct. - Surproduction, prix négatifs... (Alternatives Energétiques, 4 oct.)

Derrière le désordre des marchés de l’électricité, les renouvelables intermittents


La production électrique intermittente et aléatoire des renouvelables éoliens et solaires perturbe considérablement le fonctionnement des marchés de gros de l’électricité. Soit la production est trop abondante et il faut arrêter des machines, soit elle est insuffisante et nécessite la mobilisation rapide de moyens de production de substitution. Cela se traduit par des fluctuations de charges  qui "fatiguent" techniquement les matériels et qui pèsent sur la rentabilité et les possibilités d’investissement des opérateurs et des producteurs. Un problème de fond. Par Dominique Finon. Directeur de Recherche émérite au CNRS. Chercheur associé à la Chaire European Electricity Markets (Université Paris-Dauphine) et au CIRED (Pont ParisTech & CNRS). Ancien président de l'Association des économistes de l'énergie (FAEE).

Devant la croissance irréfléchie des énergies éoliennes et solaires, le système est-il en train de dérailler ?     LireICI  


=> 1er oct. - Finistère, 3 éoliennes terrestres recalées par la justice

 (Le Télégramme et FR3, 1er oct)

La cour administrative d'appel de Nantes a annulé ce mardi l'autorisation accordée par le préfet du Finistère de construire et d'exploiter trois nouvelles éoliennes sur la commune de Porspoder, sur la côte nord-ouest du département, face à Ouessant. En cause : l'altération de paysages emblématiques et la présence tout proche de sites mégalithiques.

Ce type d'argument paysager peut-il valoir pour le site des aiguilles de Port Coton (cf ci-dessous) ?

Voir FR3 ICI   et  le Télégramme LA



=> 30 sept.    Les énergies renouvelables intermittentes 

principales responsables de la flambée des prix de l'électricité

(FED, 24 sept)

Éolien et solaire : un gouffre pour les Français, selon un rapport de la Fondation Concorde 

‍Paris, 30/09/2024 – Un nouveau rapport choc de la Fondation Concorde, intitulé « Réorienter le mix électrique en faveur du pouvoir d’achat, de la compétitivité des entreprises, des économies budgétaires et de la décarbonation », met en lumière l'impact désastreux du développement des énergies renouvelables intermittentes, telles que l’éolien et le solaire, sur la facture d'électricité des Français.


Voir cette étude détaillée, téléchargeable ICI.


La FED, Fédération Environnement Durable, adresse un courrier au Premier Ministre : "... le prix de l'électricité mérite une refonte radicale. Seul un changement de cap à 180° concernant le développement des énergies renouvelables a une chance de sauver la France d'un désastre économique programmé."     Voir ICI




=> 27 sept. - Photomontages actualisés...  (Gardiens du Large, sept 2024)


Nous avons repris nos photomontages en intégrant les éoliennes annoncées dans le projet Pennavel : 23 MW, 320 mètres (au nombre de 32 correspondant à AO5 + AO9).

Ci-dessous, ce qu'on verrait, le jour, le soir, dans l'axe des aiguilles de Port Coton à Belle-Île, paysage emblématique qui a inspiré un tableau célèbre de Claude Monet...




=> 26 sept. - Face à la nouvelle Commission...

(Transitions&Energies, 26 sept.)

" L'Europe a fait le choix délibéré du déclin énergétique "


L'article proposé retrace la difficulté de la France à faire entendre sa spécificité énergétique dans un contexte européen dominé par une Commission sous influence allemande. Il détaille l'évolution apportée par la nouvelle composition de la Commission, globalement très négative... et le handicap supplémentaire causé par la crise que traverse la représentation politique française.       

A lire absolument,ICI

"La Commission européenne, dont la politique énergétique menée depuis près de deux décennies est un échec, persiste et signe dans l'erreur, ce qui démontre une fois de plus l'irresponsabilité de la technocratie bruxelloise. Compte tenu de sa composition, la nouvelle Commission s'annonce encore plus arc-boutée  sur une politique inefficace et des objectifs irréalistes et dangereux économiquement comme socialement..."


=> 20 sept. - GE Vernova réduit ses effectifs      (Le Marin, 20 sept.)

Le constructeur d'éoliennes du groupe General Electric, GE Vernova wind , lance un plan de restructuration massif de ses effectifs. Dans un mail adressé jeudi 19 septembre aux représentants du personnel, Vic Abate, le directeur général de l’éolien, a annoncé la suppression de 900 postes sur les 1 700 que compte l’activité éolienne offshore. Évoquant « un secteur complexe » et « des pertes importantes depuis 2015 ».

Les usines françaises de Saint-Nazaire et Saint-Herblain pourraient perdre 360 postes... 

Lire ICI


=> 20 sept. -   PENNAVEL sur du sable...           (site zonebourse.com)


Derrière les articles rassurants dans la presse, le lauréat de l'appel d'offres AO5, Pennavel, reste empêtré dans la déconfiture financière de sa maison-mère allemande BayWa AG.

La courbe ci-dessous montre que la valeur de l'action n'a pas récupéré depuis sa chute catastrophique du 15 juillet dernier à la bourse de Francfort, cela malgré l'injection d'un demi-million d'euros par ses actionnaires en août. Elle reste à 50% au-dessous de son cours d'alors...

Baywa souffre d'un double problème : une montagne de dettes de plus de cinq milliards d'euros à long et court terme et la faiblesse de l'économie mondiale, qui a touché tous les secteurs d'activité de l'entreprise.

L'agence de presse boursière de Munich, dpa-AFX, précise qu'un spécialiste externe du redressement a été désigné pour diriger la restructuration de Baywa, fortement endettée.

Un plan de redressement à long terme n'a toutefois pas encore été établi. L'expertise de redressement est confiée au cabinet de conseil Roland Berger, qui doit présenter sa proposition fin septembre./cho/DP/mis...   Wait and see.

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=> 18 sept. - L'aveuglement de la Commission européenne

  (Transitions&Energies, 17 sept)


L'article oppose la langage d'autosatisfaction de la commissaire à l'énergie (l'Estonienne Kadri Simson), qui se félicite que l'UE ait réussi à surmonter la perte brutale de l'essentiel de l'approvisionnement en gaz naturel russe, mais elle passe sous silence le renchérissement massif des coûts de l'énergie qui en a résulté, comme elle oublie de considérer l'effet de la politique du "tout renouvelable" qui mécaniquement accroît encore les prix de l'électricité.

Alors même que dans son volumineux rapport sur la compétitivité européenne, Mario Draghi, l'ancien président de la BCE, fait du coût de l'énergie la principale explication des difficultés industrielles européenne, face aux USA et à la Chine.                                                                         Lire ICI


=> 13 sept. - Pennavel, une référence mondiale ?    (Le Marin, 13 sept.)


C'est ce que prétend maintenant le Président du groupement vainqueur de l'AO5 dans une nouvelle tribune à la presse... L'exercice reste acrobatique en absence de toute nouvelle donnée sur les caractéristiques du projet.

A lire quand même, ICI


=> 9 sept. - Un secret de Polichinelle...        (European Scientist, sept)

ENR et CO2 évité, entre mythe et réalité - Un peu de réflexion scientifique


Le suivi de charge imposé aux centrales thermiques par les énergies renouvelables intermittentes (EnRi) augmente leurs facteurs d’émission.

Une réalité qu’aucun énergéticien n’ignore, mais dont personne ne parle. Son ampleur interroge sur la réalité même des émissions réputées évitées par les EnRi françaises !

Une centrale thermique qui fonctionne à faible puissance émet beaucoup plus de CO2 et autres gaz nocifs que si elle fonctionnait à puissance nominale. Dès lors, si le mix électrique comprend de plus en plus d'ENRi, non pilotables, ipso facto, on oblige les centrales thermiques à faire le yoyo et bien évidemment les émissions grimpent.

Ainsi on a mesuré que la centrale de Bouchain - 650 MW - a des émissions de CO2 variant de 326 g de CO2/kWh lorsqu'elle fonctionne à 62% de sa puissance nominale, jusqu'à 2020 grammes / kWh lorsque sa puissance tombe à 10% du nominal.

Or RTE retient un chiffre normalisé de 350 g pour tous les cycles combinés, indépendamment de leur charge...

Ajoutons que les variations quotidiennes importantes dues à la production solaire à la mi-journée en été, impose de plus en plus souvent d'arrêter des réacteurs nucléaires...

L'article que nous vous proposons ICI analyse en détail cette question ; il est signé par Jean-Pierre Riou.

- ICI -

=> 9 sept. - Cocorico pour Windfloat Atlantic         (Le Marin, 6 sept.)

Un court article du Marin pour célébrer les 4 années de fonctionnement de la "ferme" expérimentale de 3 éoliennes flottantes de 8,4 MW, au large du Portugal (distance 18 km, profondeur 100 m). Promoteurs ENGIE + EDPR (= électricité du Portugal renouvelable).
L'article est évidemment très favorable, laissant entendre un facteur de charge moyen de 36% sur 4 ans, une bonne résistance des éoliennes et de leurs flotteurs à la tempête Ciaran de 2023... et un impact favorable à la vie sous-marine ! 

  Lire ICI

Mais derrière l'aspect propagandiste, nous vous joignons un article plus ancien (2021) du site Weamec.fr qui donne quelques détails sur le flotteur Windfloat expérimenté.

Rien hélas sur le système d'ancrage utilisé au Portugal... 

Voir ICI


=> 4 sept. - Les opérateurs publics nordiques lèvent le pied sur l'éolien offshore.     (Reuters 28 août / La Tribune 2 sept...)


La grande société nationale norvégienne Equinor abandonne ses projets d'éoliennes offshore en Espagne et au Portugal en raison de la hausse des coûts.

L'électricien national suédois Vattenfall suspend l'important projet Kriegers Flak situé au large de la côte sud-ouest du pays (2,7 TWh par an, environ 700 MW), estimant que les conditions d'investissement pour l'éolien en mer ne sont actuellement pas viables en Suède...

                                                              Voir les deux articles ICI 


=> 1er sept. - En Normandie, pollution marine à la construction des éoliennes à Dieppe - Le Tréport                    (SOS à l'HORIZON, 28 août)


Prémonitoire pour Belle-Île et Groix ?   L'usine offshore de  Dieppe/Le-Tréport (62 éoliennes posées de 8 MW) amorce ses travaux et déjà une importante pollution est révélée par les pêcheurs...


Communiqué de presse, 28  août 2024


Pollution maritime près de Cayeux-sur-mer dans la Somme, qui sera le pollueur-payeur ?
 

Jeudi 22 août une nappe blanche d’environ 3 km², a été repérée près de Cayeux-sur-mer. La situation a été jugée suffisamment grave pour que la préfecture de la Somme interdise la baignade en pleine saison touristique ainsi que la pêche à pied pour les particuliers et les professionnels de Mers-les-Bains à Fort-Mahon, incluant la baie de Somme.

 Conduits par la société espagnole EMDT, « Eoliennes en Mer Dieppe le Tréport », les travaux de construction de la centrale éolienne du Tréport, n’ont commencé que depuis quelques semaines et déjà les pêcheurs ont pu constater les pollutions et impacts sur la faune : une importante nappe opaque en surface, des taches de fioul ou d’huile et un dauphin mort.

Combien de poissons, mammifères marins et oiseaux déjà empoisonnés ou morts par ces premiers dégâts avérés ? et combien à l’issue de ce chantier monstrueux ?

Nos associations ont pour missions essentielles la protection du littoral et de ses paysages, la préservation des espèces, de la biodiversité et de la pêche artisanale locale.

Elles sont à ce titre soucieuses de protéger l’une des plus belles baies du monde, la Baie de Somme et l’attrait des stations balnéaires de la côte, de préserver la ressource naturelle la plus riche de la zone Manche-Est Mer du Nord, qu’une usine électrique en mer grande comme la ville de Paris va définitivement ruiner.

À ce titre, elles réclament légitimement que toutes les explications soient fournies sur l’origine de cette nouvelle pollution, les investigations menées pour en évaluer l’impact et les conséquences, en prévenir le renouvellement ainsi que les résultats complets des analyses de la qualité de l’eau.


Contacts
 : SOS A L’HORIZON  (06 32 65 08 74),     SCOPA    (06 10 28 71 12)   





Dauphin mort ramené dans son filet par un pêcheur... >




S . O . S .   A   L '

H O R I Z O N

Protégeons l'océan





=> 1er sept. - Pollution par la fibre de verre des pales brisées.


Le journal néerlandais "De andere krant" (= l'autre journal) a publié un reportage éloquent sur le désastre provoqué par la diffusion, en mer et sur les plages, des éclats de fibre de verre provenant de la pale brisée près de l'île de Nantucket, sur la côte est des Etats-Unis. Le projet dit Vineyard Wind devrait compter 62 éoliennes offshore de 13 MW (machines posées).



Extrait -  La capitainerie du port de Nantucket recommande :

« Vous pouvez vous promener sur les plages, mais nous vous recommandons fortement de porter des chaussures en raison des éclats de fibre de verre et des débris tranchants rejetés sur ces plages »,





Lire la traduction de l'article ICI



Rappel : ce modèle d'éolienne de 13 MW (Haliade-X de GE) est prévu sur plusieurs sites offshore européens. Une usine de pales fonctionne à Cherbourg





=> 25 août - Fragilité des éoliennes géantes        (Le Marin, 23 août)


Pour la 3ème fois en quatre mois, une pale d'éolienne Haliade-X de General-Electric (GE) Vernova s'est brisée au cours du montage, le 22 août. Cela s'est passé sur le parc offshore de Dogger Bank, en Mer du Nord. Un incident de même type s'y était déjà produit début mai. A la mi-juillet, c'est aux Etats-Unis sur le parc de Vineyard Wind, au large du Massachusetts, qu'une éolienne identique avait déjà connu un tel accident, dispersant des milliers de débris dangereux en mer et sur les plages.

Note - Ce modèle d’éolienne (Haliade-X de GE), correspond au premier type évoqué pour le parc de Bretagne-Sud : 13 MW, 260 mètres de haut, avec des pales de 107 mètres pesant environ 50 tonnes chacune. Il est aujourd’hui dépassé par des hypothèses de modèles plus gigantesques encore qui pourraient atteindre plus de 20 MW, plus de 330 mètres de haut etc... L’industrie chinoise est actuellement en tête de cette course au gigantisme, mais les déboires actuels semblent montrer que des limites physiques vont se poser.

          Lire article du Marin ICI


=> 23 août - Des aveux à répétition...          (Ouest-France, 19 août)

ENTRETIEN. Au large de Belle-Île, Pennavel parie sur des éoliennes géantes

Dans son interview à Ouest-France, Aldrik de Fombelle, le directeur du projet Bretagne-Sud, ne fait que reprendre les éléments de langage livrés depuis la désignation de Pennavel comme lauréat de l'appel d'offres AO5 (voir plus bas les news du 1er juin, au lendemain du salon NAVEXPO, ou du 31 juillet) :

- Une expérience industrielle modeste,

- Les points techniques clés laissés en suspens : technologie du flotteur (acier ou béton), puissance, fournisseur et caractéristiques des machines comme des ancrages...

Ce n'est que vers 2029 que tout cela sera éclairci ! Même incertitude pour le lieu d'assemblage, aucun port n'étant à ce jour suffisamment équipé pour ce faire...

En résumé, le principal responsable ne fait que confirmer la liste des non-réponses apportées par Pennavel, à se demander pourquoi il a été choisi !      LireICI


=> 21 aout - Signer la pétition de l'UFPA

(Union Française des Pêcheurs Artisans)

Motivations de l'UFPA

ICI

Texte de la pétition de soutien et signature...

ICI

L'UFPA participe au recours juridique au Conseil d'Etat engagé récemment contre le projet éolien AO5 par six associations (dont les Gardiens du Large)...


=> 16 août - La stratégie allemande de transition totalement

      bloquée par l’insuffisante modernisation des réseaux

(Transitions et Energies, 12 août)


"Produire de l’électricité bas carbone, c’est bien. Etre capable de la produire au bon moment, quand la demande existe, et de l’acheminer à l’endroit où elle est utile pour être consommée, le tout en conservant en permanence un équilibre production/consommation permettant d’équilibrer la fréquence à 50 hertz, c’est mieux. C’est ce que l’Allemagne est aujourd’hui incapable de faire, notamment devant l’opposition farouche des populations locales à la multiplication des lignes à haute tension…"

LireICI



=> 12 août - Banalisation des prix négatifs          (GreenUnivers, 12 août)


"En France, environ 1300 MW de puissance éolienne ont dû être mis à l'arrêt la nuit entre jeudi 8 août et vendredi 9 août, entre 2h45 et 5h15, suite à un épisode de prix négatifs sur le marché de l'électricité."

GreenUnivers oublie seulement la moitié de l'information, comme on le voit en consultant le site eCO2mix du RTE (ci-dessous) : la journée du 9 août a certes connu un épisode de prix négatif (ou nul) le matin de 2h45 à 5h15, entraînant l'arrêt de certaines éoliennes, mais le phénomène s'est reproduit à la mi-journée, entre 11h00 et 16h00, où l'afflux  d'électricité électro voltaïque (solaire) a imposé l'arrêt de centrales solaires et éoliennes durant le temps où l'exportation s'est avérée limitée (congestion des liaisons, ou absence de marché, les pays voisins enregistrant pareillement un excès d'électricité solaire / éolienne) .


En page jointe - ICI - vous trouverez une note plus détaillée sur la généralisation des prix négatifs sur le marché de gros (qui ne se traduisent en rien pour le client final, cf article 31 juillet du Canard Enchaîné, ci-dessous) :

 "Croissance des énergies aléatoires, la pagaille dans le système électrique"


Résumé- Ces prix négatifs apparaissent sur le marché spot quand la demande d'électricité est inférieure à l'offre, conséquence de la non-pilotabilité des énergies éolienne et solaire (qui sont produites non pas quand on en a besoin, mais quand il y a du vent ou du soleil, et qui ne se stockent pas). Pour sortir de cette situation, il faut réduire la production. Jusque là on ne pouvait pas le faire en coupant les coupables (solaire, éolien) qui bénéficiaient du privilège d'accès prioritaire au réseau, et ce sont les centrales pilotables qui devaient le faire (dont souvent les centrales nucléaires, au prix d'un vieillissement accéléré et d'une absurdité technico-économique puisqu'elles-mêmes ne génèrent pas de CO2). Les derniers contrats renouvelables permettent cependant ces interruptions en cas d'épisode de prix négatif, où les opérateurs renouvelables reçoivent une indemnisation !.

Les prix négatifs vont devenir de plus en plus fréquents si l'on continue d'installer de nouvelles centrales éoliennes ou solaires, perturbant profondément le fonctionnement du système électrique et apportant la démonstration du sur-investissement dans le parc de production (centrales partiellement payées pour ne pas fonctionner).


- Ci-dessous, journée du 9 août 2024, prix du marché France (bleue) et production -



=> 5 août - Diffusion de la newsletter n°19                (Gardiens du Large)

LireICI



=> 5 août - La débandade du groupe investisseur allemand Baywa-AG se confirme...         (site boursier zonebourse.com)


Après réinjection de fonds par les actionnaires, la valeur de l'action fluctue à un faible niveau, mais les analyses, relayées par l'agence Reuters, restent très alarmantes et anticipent une cession de la filiale Baywa r.e. (énergies renouvelables, membre du consortium Pennavel) par la maison-mère, probablement en faveur de l'autre actionnaire actuellement minoritaire, le fonds suisse Energy Investment Partners... à suivre.

Voir les derniers commentaires financiers de Reuters (1 et 2 août) - ICI.



=> 3 août - Déjà un recours ...                        (Révolution Energétique, 3 août)


L'annonce, le 24 juillet, de notre recours devant le Conseil d'Etat, en commun avec 5 autres associations, a été bien relayée par la presse (voir plus bas). Nous vous proposons ici l'article de la revue Révolution Energétique :


"Déjà un recours contre le futur parc éolien flottant Bretagne Sud

Le répit aura été de courte durée, du côté de Pennavel. Quelques mois seulement après son attribution, le projet de parc éolien flottant est déjà sous le feu des critiques. Il doit faire face à son premier recours portant sur la solidité financière de l’un de ses deux porteurs de projet..."        Lire la suite ICI



=> 1er août -  Les mystères de l'électricité... (Canard enchaîné, 31 juillet)

Le Canard y va ici de son commentaire sur le rapport semestriel du RTE (1er semestre 2024)     Lire ICI

Mais le document est touffu, souvent de compréhension délicate car d'une année à l'autre, RTE fait glisser ses commentaires au gré des évolutions de la transition énergétique en cours, en particulier de la montée en puissance des énergies renouvelables intermittentes et aléatoires, face à une consommation qui ne veut décidément pas suivre les scénarios du RTE..

Cet article du Canard est donc une ébauche ; nous espérons sortir rapidement notre propre analyse de ce rapport semestriel RTE.

A suivre donc... Mais sans attendre nous vous présentons la dernière figure du rapport RTE p.29, qui devrait plonger nos prévisionnistes dans un océan de perplexité : le 16 juillet à 14 heures, RTE à dû ordonner un arrêt de 1 heure 30 de tout l'éolien en mer (excès de production au regard des besoins, absence de flexibilité autre). Un simple indice que la France n'a pas besoin de davantage d'éolien offshore.


=> 31 juil. La com' habile de Pennavel         (Révolution Energétique, 31 juil.)


"Pourquoi le futur parc Bretagne Sud est un énorme défi"


Ce long article du directeur du consortium Pennavel est un exercice de communication de haute trempe car il aborde la plupart des points relevés par les observateurs au désavantage du projet Pennavel et tente de les retourner par un effort certain de transparence : très faible expérience de l'éolien offshore au sein du consortium, méconnaissance du flottant, absence de choix des techniques (flotteurs, + ancrage non évoqué), incertitudes sur les infrastructures portuaires nécessaires, sur les turbines disponibles en temps voulu. Il souligne habilement les principaux avantages économiques de la période qui vont dans le sens du projet (indexation du tarif à la date de remise de l'offre, prise en charge du raccordement et de ses risques par RTE...), perspectives d'effet de série avec d'autres projets en développement avancé (AO9, AO10), toutes conditions - notons le - par ailleurs valables pour tous les concurrents.

Le directeur se donne trois ans (mi 2017) pour mener les concertations et obtenir les autorisations administratives nécessaires (bien que certaines dépendent étroitement des technologies choisies). Prudemment, il envisage pouvoir être ralenti encore de 18 à 24 mois par des recours juridiques (nous espérons bien le décevoir). A ses yeux, la construction ne pourrait ainsi être lancée que vers 2019.


Seul oubli dans cette communication-vérité : pas un seul mot sur le financement du projet et sur la grande fragilité récemment révélée du principal partenaire du consortium, BayWa. Le groupe allemand BayWa AG est actuellement enlisé dans une crise financière apparemment structurelle (l'action a perdu près de 60% depuis le 1er janvier...), causée par sa branche française BayWa r.e. France, l'actionnaire de Pennavel.

                                                           Voir article ICI    ou bienLA 


=> 28 juil. - BayWa remplace l'équipe dirigeante

             de sa branche renouvelable (r.e.)   (zonebourse.com + site Bay-Wa)


Un signe fort que la source des ennuis financiers du groupe BayWa provient de sa filiale r.e. (= Renewable Energy) est apporté par le coup de balai qui vient de frapper ses dirigeants.

1ère étape - le 23 juillet, c'est la directrice financière de BayWa r.e., Mihaela Seidl, qui démissionne avec effet immédiat. L'agence Reuters le révèle après fuite d'un mémo intranet de l'entreprise.

2ème étape - le 25 juillet, c'est la section française, BayWar r.e. France, qui est frappée à son tour. Son président Can Nalbantoglu est remercié et remplacé par Martina Dabo, solidement encadrée de deux directeurs généraux.

Parallèlement, une direction Europe Sud-Ouest de BayWa r.e. est créée pour superviser les projets aux Pays-Bas, en Belgique, France, Espagne, Italie et Grèce. Voir communiqué de l'entreprise ICI.

Cette reprise en main pointe clairement vers une activité : le renouvelable, et vers un pays : la France.



=> 27 juil. - Et pan, sur le bec du Télégramme... (site ch.zonebourse.com)

Après la diffusion de notre communiqué ci-dessous, le 24 juillet, Le Télégramme du lendemain n'a pas soufflé mot de nos informations sur la chute de l'action BayWa (voir lien). Il a préféré dresser un plaidoyer en faveur du promoteur, appuyé sur les dires du directeur du projet Pennavel (= AO5) :

"On a eu des informations rassurantes du côté de BayWa r.e qui fonctionne de façon assez indépendantes par rapport à BayWa, qui n'est actionnaire qu'à 51%  (...)  C'est un problème qui n'impacte pas notre projet au quotidien..."


Seulement les commentateurs boursiers sont d'un autre avis ! Le site ch.zonebourse.com indique ainsi (24 juillet) :

"Actuellement, l'analyste de Baader Bank Rückert considère que Baywa se trouve dans une situation financière grave, avec un "endettement énorme au bilan, un flux de trésorerie disponible négatif et des frais financiers multipliés par rapport à 2021/22". C'est surtout la filiale qui regroupe les activités d'énergie alternative qui serait l'enfant terrible du groupe. "L'activité de projet est coûteuse et prend beaucoup de temps. Ce segment a connu une forte croissance en période de taux d'intérêt bas avec beaucoup de capital emprunté, mais il souffre maintenant de la hausse des taux d'intérêt et de la chute des prix des modules solaires".


BayWa r.e. (le partenaire de Pennavel) est l'enfant terrible du groupe BayWa, responsable de la chute de son cours en bourse.




Voir le communiqué ICI


Les 5 associations soulignent la grave crise financière qui frappe l'un des investisseurs récemment sélectionnés par le gouvernement pour construire la première tanche de 250 MW (AO5) ; elles dénoncent le lancement irresponsable de la seconde tranche de 500 MW (AO9) dans ces conditions.

Elles annoncent enfin avoir déposé, avec la Fédération environnement durable, un recours devant le Conseil d'Etat contestant la décision de choix d'un lauréat pour l'AO5





Voir la couverture par la presse bretonne


                😊   Le Marin                            ICI

                😊   Ouest France           ICI    

            😒   Le Télégramme       ICI


On remarque que seul ce dernier titre a choisi

de se faire l'avocat de l'investisseur PENNAVEL,



=> 24 juil. - Lancement de l'appel d'offres AO9        (Le Marin, 19 juil.)

La fuite en avant  -  lire ICI

Alors que l'appel d'offres AO5 révèle (ci-dessous) les faiblesses de son déroulement hâtif, la CRE annonce le lancement du processus d'appel d'offres AO9 pour une extension du parc AO5, du double de puissance (500 MW) !


Il est urgent de revoir l'ensemble du processus et, au premier chef, de suspendre le déroulement de l'AO5.








=> 22 juil. - La cotation de BayWa reste au plus bas                                                                                                               (Bourse de Franfort, 22 juil.)

Sa filiale BayWa r.e *, lauréate de l'AO5, se débat  désespérément


D'après "GreenUnivers", à la Une, 17/07/2024


"Alors que sa maison-mère BayWa fait face à des difficultés financières, BayWa r.e. indique à GreenUnivers que "dans l’immédiat" des "mesures directes" ont été prises pour assurer sa propre stabilité. En particulier, les difficultés du groupe "n’ont aucun impact sur l’avancement et la stabilité du projet éolien en mer flottant Pennavel", pour lequel "près de 75 M€ de garanties" ont d’ailleurs déjà été versés à l’Etat et à RTE."


(* = Renewable Energy)

Une semaine plus tard, le lundi 22 juillet, l'action ne cesse de chuter.

A la mi journée, elle est à 11,4 €, soit -47% en une semaine et - 61,66 % depuis le début de l'année.

Le discours lénifiant de sa société fille BayWa r.e. (porteuse de sa participation à Pennavel), qui prétend qu'elle ne peut être éclaboussée par les déboires de la société mère, peut aussi se lire à l'inverse. Sachant que BayWa détient la majorité absolue (51%) de BayWa r.e. et qu'alors les dettes sont consolidées dans le groupe, on est en droit de se demander si la cause de la chute brutale de cotation de la mère n'est pas due à la prise de risque excessive que constitue le projet PENNAVEL, les contrôleurs de gestion ayant dû remonter le risque à la mère, déjà fortement endettée...

PENNAVEL contribuerait-il à couler BayWa ?

En tout cas, on a la confirmation que l'investisseur choisi pour AO5 est financièrement fragile...


=> 16 juil. - LE LAUREAT ETAIT UN TOCARD    (zonebourse.com, 15 juil.)


Annoncé le 15 mai, le consortium vainqueur de l'appel d'offres Bretagne-Sud (AO5) bat déjà de l'aile. Sa composante allemande Baywa a vu le cours de son action s'effondrer à la bourse de Francfort à cause de sa situation financière (poids de la dette). Un expert en redressement a été nommé, les premières mesures curatives envisagées concernent des ventes d'actifs renouvelables, au départ dans la production électrovoltaïque. A suivre...

Voir sur le site zonebourse.com  :


" L'action de BayWa s'effondre de 32% suite à l'annonce vendredi soir d'une demande d'expertise d'assainissement financier. La société, active dans les secteurs agricole, commercial et énergétique, subit une pression financière accrue, exacerbée par une dette de plusieurs milliards d'euros. Depuis le début de l'année, l'action a déjà perdu 27%.

Baywa a connu une expansion rapide ces dernières années grâce à des acquisitions, mais cette croissance s'est accompagnée d'une augmentation significative de l'endettement. La hausse des taux d'intérêt depuis 2021 a aggravé la situation, et a poussé l'entreprise à envisager la vente de certains actifs pour améliorer son bilan. Parmi les actifs envisagés pour la vente, le commerce de l'énergie solaire est priorisé.

Le président du directoire, Marcus Pöllinger, a exprimé lors de l'assemblée générale le mois dernier son intention de surmonter la crise en réalisant des économies et en cédant des activités non rentables. En 2023, Baywa a rapporté une perte nette de 93 millions d'euros. Le premier trimestre de cette année a vu une aggravation des pertes, avec un déficit de 108 millions d'euros. Le rapport trimestriel indique des dettes bancaires de 5,6 milliards d'euros."


CLIN D'OEIL : Bravo la CRE !  ... qui prétendait avoir vérifié la solidité financière des candidats.



=> 13 juil. - Les élus vendéens à l'action...                       (Le Marin, 11 juil.)


On se souvient que début mars 2024, durant "la mer en débat", le gouvernement a publié la cartographie des possibles parcs éoliens en mer correspondant aux horizons 2030 et 2050. Parmi les zones gravement saturées se trouve la côte vendéenne, depuis l'île d'Yeu jusqu'à celle de Ré - voir ci-dessous la "new" du 10 mars.

Le 11 juillet l'Association vendéenne des élus du littoral a publié une contre-proposition pour une zone d'implantation éolienne plus respectueuse des riverains et des usagers de la mer, la pêche côtière en premier lieu. Selon ce document, les machines seraient toutes repoussées au-delà de 20 milles des côtes (soit 37 km)

Voir article ICI


=> 6 juil. - AO5, sombres prédictions...

Plusieurs article récents reviennent sur le choix du lauréat de l'appel d'offres AO5 et jettent le doute sur l'avenir du projet mené maintenant par PENNAVEL, et au delà sur l'avenir de la filière éolienne flottante.

  • "Energies de la Mer" du 5 juillet - Lire ICI - part de la situation catastrophique des projets pilotes de Méditerranée et développe quelques aspects qui interfèrent avec AO5. Ainsi pour la première fois un éclairage est donné sur les difficultés techniques de "stabiliser" le fonctionnement conjoint du flotteur et de la turbine : "Les industriels qui construisent les machines destinées aux fermes-pilotes (Eiffage-Smulders, Ponticelli...) ont ainsi constaté qu'ils étaient face à une complexité technique sans commune mesure avec tous les objets fabriqués jusque là par ces sociétés".      En outre, la désignation de PENNAVEL pour le projet AO5, avec son tarif de 86,45 €/MWh, fait voler en éclats toutes perspectives de commercialisation future des projets-pilotes de Méditerranée, qui ne s'en sortent pas avec leur tarif de 240 €.
  • "Révolution Energétique" du 3 juillet - Lire ICI - titre "Futur parc éolien flottant Bretagne-Sud : son prix ne serait pas assez élevé". L'article souligne les anomalies de l'appel d'offres qui peuvent expliquer cela, en particulier le trop faible poids accordé à la solidité financière des candidats et l'incitation à proposer des turbines de forte puissance, ce qui pousse les investisseurs à minimiser leurs coûts en se tournant vers la Chine. Toutes critiques qui peuvent contribuer à remettre en cause l'appel d'offres lui-même... ce qui pèsera d'un poids certain dans l'actuelle situation politique.


=> 5 juil. - Le ruissellement des aides d'Etat               (Le Marin, 3 juil.)

Le 3 juillet, la Commission Européenne a donné l'autorisation à la France d'accorder 10,82 milliards d'Euro aux deux projets éoliens en mer au large d'Oléron et du Cotentin (Centre-Manche 2). Cette enveloppe faramineuse est destinée à verser un complément de rémunération aux promoteurs, tout au long des 20 ans d'exploitation des projets. Autorisée par Bruxelles, la subvention sera financée par les autorités publiques françaises, et donc par les citoyens (à travers l'impôt ou le tarif d'électricité).                                                             Lire  ICI


10 milliards d'euros, c'est le montant du budget de la Justice, ou bien le coût attendu des Jeux Olympiques, ou encore celui du RSA... ou bien le double du coût du futur porte-avions !

37,6 milliards d'euros, c'est le montant total des aides d'Etat accordées au 11 parcs éoliens offshore (en service ou en projet), plus de 2 fois le déficit attendu de la Sécurité sociale.

  Vous avez une part de l'explication de l'article ci-dessous, de R. Prud'homme (au 3 juillet)

Pour maîtriser la hausse des tarifs de l'électricité, stoppons les projets éoliens


=> 3 juil. - Les coûts des renouvelables...    (Rémy Prud'homme, 20 juin)

... de 2008 à 2023 (15 ans), ils se montent à 330 milliards d'euros


Le mathématicien R. Prud'homme arrive à ce résultat par une méthode globale, observant les évolutions du système électrique français entre 2008 et 2023, avec ses invariants. Pour une consommation électrique nationale en légère décroissance, un seul changement majeur a été la perte de production de 40 TWh par le nucléaire, compensée presque exactement  par la montée rapide des énergies renouvelables. Il observe aussi qu'avant 2008, le prix de l'électricité déclinait régulièrement alors que depuis lors il est en forte croissance... arrivant à un total cumulé de 330 milliards en euros constants.

Affinant ces paramètres, il conclut que cette hausse n'a pu être causée que par le nouvel arrivant, la production renouvelable intermittente, CELA ALORS-MEME QU'AUCUN BESOIN NOUVEAU NE SE FAISAIT SENTIR !


"Si le système de production d'électricité de 2008 était resté le même, il aurait très largement suffi à réponde à la demande, et l'aurait fait à un coût de production et de distribution cumulé inférieur de 330 milliards à ce qu'il a été "

            Lire  ICI


=> 1er juillet - Compte-rendu de "la mer en débat"      (CNDP, 26 juin)

Ce vaste débat public mené par la CNDP  (= Commision Nationale du Débat Public) de novembre 2023 à avril 2024 sur les 4 façades du littoral avait pour but principal de tester auprès du public la cartographie des futurs parcs éoliens en mer, annoncés par Macron pour 2050 (50 parcs pour 45 GW) - voir ci-dessous notre info du 26 avril...

Le CR est un énorme document qui prétend rapporter le contenu des nombreuses expressions intervenues durant ces 5 mois (réunions virtuelles ou en présentiel) ; bien sûr il est emprunt de tous les travers du débat (auditoire sociologiquement déformé en faveur des professions de l'éolien, quasi-absence de dossiers alternatifs, etc...). Malgré cela transparaissent les positions critiques apportées par les opposants à l'éolien.

L'article que nous vous proposons est un honnête résumé du sujet...

On y apprend qu'une décision gouvernementale sur la localisation future de l'éolien en mer était attendue... pour le 26 septembre. Calendrier balayé par la situation politique...  

      Lire ICI

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Plus en arrière, voir la totalité des articles au jour le jour, de 2021 au 31 juillet 2024 in

 "PETIT JOURNAL"



Notre combat...



Le projet d'éoliennes flottantes Bretagne-Sud  (Appels d'offre n°5 et 9)



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Notre tract été 2022 : l'essentiel y est dit...

Pour le télécharger cliquez ici





Notre site est consacré au projet de parc éolien en Bretagne Sud.. Son ambition est de faire avant tout de la pédagogie sur le modèle :     "Question / Réponse (simple ou détaillée, à portée de toutes et tous)"

Une information générale très riche a été faite par d'autres acteurs très concernés, depuis parfois 10 ans. Nous vous invitons à aller visiter :

GARDEZ LES CAPS (Saint Brieuc) NENY (Noirmoutier - Yeu) NEMO (Oléron)...

(dont vous trouverez les adresses dans la page Documentation & liens utiles )

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