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=> 9 sept. 2024 - Un secret de Polichinelle...
ENR et CO2 évité, entre mythe et réalité - Un peu de réflexion scientifique
Le suivi de charge imposé aux centrales thermiques par les énergies renouvelables intermittentes (EnRi) augmente leurs facteurs d’émission.
Une réalité qu’aucun énergéticien n’ignore, mais dont personne ne parle. Son ampleur interroge sur la réalité même des émissions réputées évitées par les EnRi françaises !
Une centrale thermique qui fonctionne à faible puissance émet beaucoup plus de CO2 et autres gaz nocifs que si elle fonctionnait à puissance nominale. Dès lors, si le mix électrique comprend de plus en plus d'ENRi, non pilotables, ipso facto, on oblige les centrales thermiques à faire le yoyo et bien évidemment les émissions grimpent.
Ainsi on a mesuré que la centrale de Bouchain - 650 MW - a des émissions de CO2 variant de 326 g de CO2/kWh lorsqu'elle fonctionne à 62% de sa puissance nominale, jusqu'à 2020 grammes / kWh lorsque sa puissance tombe à 10% du nominal.
Or RTE retient un chiffre normalisé de 350 g pour tous les cycles combinés, indépendamment de leur charge...
Ajoutons que les variations quotidiennes importantes dues à la production solaire à la mi-journée en été, impose de plus en plus souvent d'arrêter des réacteurs nucléaires...
L'article que nous vous proposons ICI analyse en détail cette question ; il est signé par Jean-Pierre Riou.
=> 19 déc. - Eoliennes offshore et radars militaires... (The Telegraph, 5 nov.)
En Grande Bretagne, inquiétudes pour la Défense nationale.
Alors que la crainte de sabotages russes est vive en Mer du nord (gazoducs, câbles télécom.), les perspectives d'accroissement de la densité des parcs éoliens britanniques (+ 35 GW en 2030) et de la taille des machines remettent en avant les risques de perturbations engendrées pour les stations radars militaires, et donc pour la défense nationale...
L'article ci-joint du journal "The Telegraph", relayé par le site Stop These Things (remis en fonction), présente la question...
Lire ICI Ou bien texte original en Anglais
Quelles sont les réactions de notre Ministère des Armées, alors que le gouvernement pousse à l'installation de 45 GW le long des façades maritimes et que l'industrie éolienne accroît sans cesse la taille de ses machines ?
=> 11 déc. - Les interactions physiques sur le milieu marin (SMHI, déc.23)
Le SMHI est le très officiel institut météorologique et hydrologique suédois. Il travaille à un rapport sur les interactions entre les champs multiples d'éoliennes de la Baltique sur le milieu marin, au-dessous et au-dessus de la surface. Les gigantesques brassages d'air affectent bien sûr les flux d'air et modifient le climat à l'aval, mais aussi les flux d'eau (courants, salinité, température), cela à des dizaines de km au delà des parcs.
Une telle étude globale a logiquement sa place en amont des études partielles et locales que nous présente le maître d'ouvrage... A suivre. Lire ICI
=> 30 oct. - Biodiversité - AO5 et le massacre des oiseaux (GDL, août 23)
On ne dira jamais assez que le choix de localisation des éoliennes de Bretagne Sud par la ministre Pompili, en mai 2021, a été fait sans aucune prise en compte de l'impact sur la biodiversité. La forte densité d'oiseaux marins sur ce périmètre était pourtant bien connue des spécialistes... Le recours formé devant le conseil d'état par nos collègues de Courseulles (voir new ci-dessous du 20 octobre) s'appuie sur une réalité voisine. La note des Gardiens du Large rédigée cet été apporte tous les détails, dont la carte des densités de fous de bassan au fil des saisons. Voir ICI
=> 26 juillet 23 - Dire et redire ... (Le Figaro, 26 juillet)
Ce ne sont pas l’éolien et le solaire qui nous feront passer le mur de 2030
On sait que le discours actuel pour justifier la croissance accéléré de l'éolien (et du solaire) repose sur des hypothèses élevées de consommation d'électricité à l'horizon 2030-2035, que le parc de production existant ne pourrait pas satisfaire et pour lesquelles le nouveau nucléaire arriverait trop tardivement.
L'article de Bertille Bayart démonte cette argumentation, en prouvant que ce "trou" peut être comblé pour peu qu'EDF retrouve ses performances normales en se mobilisant pour le nucléaire et l'hydraulique existants... Lire ICI
Prenant l'équation par un autre bout, B. Durant soutient que construire plus d’éolien en France serait une monumentale erreur, car cela ne servirait à rien d’autre qu’à faire beaucoup augmenter les émissions de CO2 et le coût de production de notre électricité ! Pour les adeptes des démonstrations techniques, Lire ICI
=> 23 juillet - Et si l'on reparlait de la géothermie ? (Trans&En, août 2022)
Comment se fait-il, compte tenu des avantages considérables de la géothermie, renouvelable, décarbonée, non intermittente, locale, accessible presque partout, qu’elle connaisse un développement faible ? article ICI
=> 1er juillet - La fable du foisonnement (Cérémé)
On entend souvent encore utiliser l'argument ("il y a toujours du vent quelque part") pour tenter de répondre à la tare consubstantielle de l'énergie éolienne (aléatoire et intermittente).
Une fiche du Cérémé rétablit la vérité des réalités météorologique, à l'échelle du continent....
=> 6 mai - L'effet de sillage
Un regroupement d’éoliennes en mer entraine des « effets de sillage » atmosphériques, qui peuvent engendrer des turbulences et une perte de production jusqu’à 25% pour les éoliennes sous le vent, ou pour les autres parcs les plus proches.
Retrouvez l’étude de Chrytophe GRELLIER. vue sur le site ventdebout59.
Le climat de Belle-Île sera-t-il perturbé par les 60 éoliennes de Bretagne-Sud ?
=> 8 avril 23 - Puissance de pointe, puissance installée, prix...
Plus un pays recourt aux sources d'électricité intermittentes, plus le courant y est cher...
Une note de Gérard Soufflet, membre des Gardiens du Large, exploitant les données publiques, et montrant les sur-investissements colossaux réalisés en Allemagne (la puissance installée est égale à 3 fois celle nécessaire à la pointe). - Voir ICI -
Les éoliennes et la stabilité du système électrique
Une question complexe, abordée ici par Georges SAPY, dans la revue de l'Association Française pour l’Information Scientifique : Voir ICI
L'absurdité du marché de l'électricité avec la priorité d'injection des ENR
Il faut d'abord écouter Fabien BOUGLE, l'infatigable opposant aux éoliennes, et vice président de la FED : https://fb.watch/i1KJ1GyzFX/
Puis lire l'analyse plus prudente, moins à l'emporte pièces, mais tout aussi sévère quant au résultat, qu'en fait Gérard SOUFFLET, pour les GDL : "On retrouve dans tout cela les absurdités souvent dénoncées : celles du marché européen qui a oublié d’intégrer les coûts complets de production, celles de la priorité donnée à l’éolien qui pousse inexorablement le nucléaire à dégrader ses performances en sortant de la production en base, et même cette étrangeté de l’électricité éolienne exportée (alors que ses nuisances ne le sont pas)."
Un Clic pour lire toute l'analyse de Gérard Soufflet
"Du balsa dans les éoliennes ? Oui, et pas qu’un peu !"
L’utilisation de balsa dans les pales d’éoliennes et ses conséquences en termes de déforestation en Amérique du Sud constituent un vrai problème un peu passé sous la trappe, tant tout le monde s'est focalisé sur la recyclabilité des résines polymériques qui l'entourent. Pourtant, c’est encore un autre aspect qui remet en cause le caractère écologique de l’éolien.
Un Clic pour lire quelques données et le détail de l'enquête des GDL (signée Eric SARTORI)
"Nouvelles difficultés pour l’éolien : Baisse tendancielle de la vitesse du vent ?"
Copernicus est le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne. Copernicus a publié mi-2021 un rapport intitulé : « Vents faibles » qui laisse augurer quelques difficultés pour l’industrie éolienne. Certains pays européens ont une période de plus d’une décennie (depuis 2009) de vitesses de vent inférieures à la moyenne ou proches de la moyenne et le phénomène semble s’accélérer et entraine d’ores et déjà une réduction du potentiel de production d’énergie éolienne dans les pays touchés. Ainsi, entre juillet et septembre 2021, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Danemark n’ont utilisé que 14% de leur capacité éolienne installée contre 20 à 26% les années précédentes.
Un Clic pour lire toute l'enquête des GDL (signée Eric SARTORI)
"Les éoliennes « vertes »… à voir : le SF6 ( Hexafluorure de Soufre)"
Résumé : Le SF6 (hexafluorure de soufre) est un très bon isolant électrique, mais aussi un gaz à très fort effet de serre, avec un potentiel de réchauffement global (PRG) à cent ans 23 500 fois supérieur à celui du CO2. Les fabricants d’éoliennes, en particulier offshore, ont du mal à s’en passer et ont demandé un moratoire pour son éviction. Et ça commence à se voir : l´effet du SF6 qui s’échappe des 30.000 éoliennes allemandes, est plus important que celui du trafic aérien intérieur allemand.
Un Clic pour lire toute l'enquête des GDL (signée Eric SARTORI)