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Ce qu'est le projet "Bretagne-Sud", premier parc flottant industriel...

1ère étape (appel d'offres AO5)  = 250 à 270 MW, avec 13 machines d'une 20aine de MW, hautes d'environ 300 m, mise en service prévue vers 2031. Le vainqueur de l'appel d'offres a été désigné le 15 mai 2024 : le consortium germano-belge PENNAVEL.

2ème étape (appel d'offres AO9, lancé en juillet 2024) = 500 MW, une 30aine de machines identiques, mises en service vers 2033.

Pourquoi nous nous opposons ...

Voir  texte d'oct. 2023  / "position-paper" de juin 23 

Raisons locales : Industrialisation de la mer, impacts sur le milieux physique, préjudices à la biodiversité et aux activités humaines, principalement la pêche artisanale, désastre pour les paysages, et l'imaginaire culturel bretons.

Raisons nationales : Inutilité des énergies intermittentes dans le système électrique français, décarboné à 95% - n'offrant aucune puissance nouvelle garantie en cas d'augmentation de la demande.

Raisons matérielles : Immaturité de la technologie flottante

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Notre levier principal est l'action juridique , mais celle-ci coûte cher, et tout apport sera le bienvenu. 

email :  contact@gardiensdularge.org
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Les informations au jour le jour,

voir la totalité depuis décembre, sur le "PETIT JOURNAL new"



=> 28 mars - Un appel commun contre le projet de décret PPE3

Chapeauté par 3 organisations, il comprend nombre de signataires, dont Les Gardiens du Large.

Lire la totalité ICI



=> 27 mars - Pauvre Bretagne...                                   (Mer et Marine, 25 mars)

Un parc de 110 éoliennes en baie de Morlaix d'ici 2035

Ce projet avait été annoncé en octobre 2024, il n'en reste pas moins qu'aucune décision juridiquement fondée ne l'a jamais entériné (on attend encore loi ou PPE3 !)

Mais l'administration va de l'avant.


110 éoliennes de 10 à 18 MW, hautes de 280 à 300  m, sur 300 km2 environ...


Cela dans une zone particulièrement inadaptée : grande fréquentation de pêcheurs, fortes populations d'oiseaux aquatiques (dont les colonies de fous de Bassan sur les Sept-Îles). Ajoutons la densité de la circulation maritimes, dont celle de la Brittany Ferries... On a tout pour voir se développer une sérieuse mobilisation.

Mais on n'en est qu'au stade des études...

Courage camarades de Bretagne-Nord.

Ceux de Bretagne-Sud vous soutiendont !

Lire ICI


=> 22 mars - Loi de la jungle  sur les chantiers offshore    (le marin, 21 mars)

Le droit social parmi les travailleurs de toutes nationalités employés sur les chantiers des parcs éoliens en mer, on devinait que ce n'était pas gagné...  un entretien du Marin avec une juriste d'entreprise donne quelques explications.

Lire  ICI 

=> 19 mars - Collisions en mer...     (collectif antiéolien en mer PULSE, 19 mars)

Les éoliennes géantes en mer, ce n'est par seulement un danger pour la navigation et la détection aériennes, cela affecte aussi les radars embarqués de la navigation maritime...

Nos collègues des associations anti-éoliennes normandes ont la bonne idée de rappeler ce danger, si présent sur leurs côtes.

Voir le communiqué du collectif PULSE  - ICI



=> 19 mars -  BayWa r.e. nous répond !  (Ouest-France, 19 mars)

Voir article ICI 

« C’est complexe à comprendre de l’extérieur, mais c’est positif pour BayWa r.e. », rassure Angélique Logodin, directrice du développement offshore à BayWa r.e. France et directrice adjointe de Pennavel.

 Répétons donc : quid du redressement drastique de BayWa r.e. ?   Ses parts dans Pennavel seront-elles conservées ?


=> 17 mars -  Pennavel à la dérive,          (zonebourse, 17 mars)

      échec du contrôle de BayWa r.e. par EIP

 

 Communiqué des Gardiens du Large


17 mars, mauvais jour pour Pennavel,

un nouveau pas vers la déroute ?

17/03/2025

  Dans des articles récents destinés à la population bretonne, Pennavel se réjouissait de la prise de contrôle majoritaire de son investisseurs allemand BayWa r.e.par le fonds suisse d’investissement, EIP (Energy Infrastructure Partners), y voyant un appui technique aussi bien que financier susceptible de compenser la déroute financière de la maison-mère allemande BayWa AG.

Deux communiqués datés du 17 mars (voir références ci-dessous) mettent un point final à cet espoir :

1°/ une dépêche de l’agence REUTERS annonce que les négociations finales entre BayWa AG et EIP ont échoué, BayWa AG gardant sa majorité de 51%

2°/ Un communiqué de presse parallèle de BayWa r.e. tente d’atténuer l’information en titrant sur les garanties apportées à son redressement par ses actionnaires et financiers, pour un total de 435 M.€.

On reste loin du compte car Pennavel ne constitue que l’une des participations de BayWa r.e.. Son seul engagement pour construire les éoliennes AO5 s’élève à environ un milliard d’€, la moitié revenant à chacun de ses deux actionnaires BayWa r.e. et Elicio.

Alors que l’action de BayWa AG ne cesse de chuter en bourse (elle est passée durablement au-dessous de 8 €, pour 22€ par action au moment de son décrochage en juillet 2024), sa filiale BayWa r.e. voit ainsi ses espoirs se dissiper peu à peu, mettant en péril le devenir de PENNAVEL et avec lui le projet éolien Bretagne-Sud.

dépêche REUTERS  - ICI             communiqué BayWa r.e.  - ICI


=> 17 mars -  Gouffre des investissements réseaux en Europe  

(Transitions&Energies, 17 mars)

"L’Europe a un immense problème avec ses réseaux électriques

 

Les investissements nécessaires pour permettre aux réseaux électriques européens de faire face à la fois à l’augmentation de la consommation et plus encore de s’adapter au développement des renouvelables intermittents se chiffrent en centaines de milliards d’euros, très exactement 584 milliards d’euros (entre 2024 et 2030) selon la Commission européenne. Sinon, cela ne servira pas à grand-chose d’installer en masse panneaux solaires et éoliennes. Car les réseaux électriques européens ont à plus de 40% plus de 40 ans. Mais la plupart des pays de l’Union n’ont ni l’argent, ni la volonté politique de faire de tels investissements pour moderniser leurs réseaux et les interconnexions. Encore moins aujourd’hui qu'il faut consacrer des sommes encore plus importantes au renforcement des capacités de défense..."              Lire la suite


Rappel : horizon 2035, investissements RTE = 100 Mds€ (+ ENEDIS = 100 Mds)

  horizon 2030, réseaux toute Europe = 584 Mds€

La défense ou les ENR, il faut choisir...



=> 16 mars - Les sales boulots de l'éolien...                      (collectif Neny)

Collectif Neny = Non aux Eoliennes entre Noirmoutier et Yeu


SCANDALE AUTOUR DU CHANTIER DES ÉOLIENNES DE YEU-NOIRMOUTIER

  • Les navires "chiens de garde" de l'armateur néerlandais Van Laar assurent la surveillance en mer du chantier des éoliennes en mer de Yeu-Noirmoutier.

       Il s'agit des navires Flamingo et Inge, qui battent tous deux pavillon du Vanuatu.

  • Selon les révélations du Canard Enchaîné (14.03.2025), cet armateur emploierait notamment des marins indonésiens et ne respecterait pas les dispositions du droit du travail relatives à la loi de 2023 sur les énergies marines renouvelables.
  • La Direction générale des affaires maritimes, tout comme l'Inspection du travail n'ignoreraient rien de ces pratiques déloyales (un matelot français coûte le double d'un marin indonésien).
  • L'État avait promis un chantier exemplaire. Ses services ne semblent pourtant pas pressés de contrôler ces bateaux, même lorsqu'ils sont à quai.


https://www.lecanardenchaine.fr/.../50309-le-dumping... (14.03.2025)




=> 12 mars - PPE3, un décret imposé en catimini   (Communiqué FED)

... qui engage l’avenir énergétique de la France

Paris, 12 mars 2025 – Le gouvernement s’apprête à fixer par décret, sans débat parlementaire, la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3), la feuille de route énergétique de la France pour la prochaine décennie.
Cette décision, qui engage l’ensemble du pays sur le long terme, privilégie un développement massif de l’éolien et du solaire, au détriment de la stabilité du réseau électrique et du pouvoir d’achat des Français

Lire ce communiqué  -  ICI



=> 12 mars - Nos communiqués dans Breizh Info  (Breizh Info, 12 mars)

Le journal en ligne publie ce jour une excellente synthèse de nos deux récents communiqués, sous le titre

"Eoliennes offshore en Bretagne : risques pour la sécurité nationale et la viabilité financière en question" --------------- Lire  - ICI


=> 11 mars - Eoliennes offshore / défense nationale  (communiqué)

Notre communiqué alerte sur les incompatibilités notoires entre les éoliennes géantes offshore et les exigences de la défense nationale.         Voir  ICI

La plus notable est sans doute que, dans la situation géostratégique et budgétaire actuelle, il faut choisir !


Le projet éolien Bretagne Sud (AO5 + AO9), qui ne sert à rien énergétiquement, a un coût estimé de 4,6 milliards d'euros, équivalent à celui de 4 frégates FREMM, telles que demandées par la Marine nationale... Construites principalement à Lorient, elles correspondraient à plus de 10 millions d'heures de travail.


=> 11 mars - Les omissions de Pennavel               (communiqué GDL)


Voir le communiqué  -  ICI


La publication par Pennavel, les 4 et 7 mars, de deux articles promotionnels dans la presse régionale (voir le premier en suivant ce lien) lui a donné l'occasion de quelques lignes d'autosatisfaction sur le changement de majorité de son actionnaire BayWa r.e.

Dans leur communiqué du 10 mars, les Gardiens du Large ont tempéré cet enthousiasme en rappelant que cet actionnaire reste une entreprise en grande difficulté, sous le coup d'un plan de redressement drastique,

Pennavel reste donc une petite entreprise peu capitalisée, face à un engagement d'investissement d'un milliard d'euros dans un prototype industriel éolien à risques, sans partenaire ayant l'expérience de structures marines flottantes.


Communiqué repris par le Télégramme (ci-contre)



=>  8 mars -  Saint-Bonnet-des-Quarts (Loire)          (LE PAYS 42, 3 mars)

    rejette les éoliennes de BayWa r.e.


Confiance rompue avec BayWa r.e.

Alors que la majorité du conseil était à l'origine du projet et l'avait toujours soutenu malgré une solide opposition de certains des habitants, l'édile a mis en avant des arguments changeant la donne, selon lui. "On nous a caché délibérément des choses. Peut-on encore faire confiance à cette société ?", a interrogé le maire, avant de demander aux conseillers municipaux "de refuser de poursuivre le projet avec BayWa r.e.".

Lire les dessous de cette affaire   ICI


=>  7 mars - Eoliennes chinoises et espionnage     ( Le Marin, 05 mars)

L'affaire fait grand bruit en Allemagne. Le parc visé est un projet en mer Baltique, où la concurrence pouvait provenir de  l'Allemand Siemens-Gamesa.       Llre   ICI


=>  4 mars - Raccordements des éoliennes offshore (plaquette RTE)


Dans le cadre de son schéma de développement 2025, RTE a publié une fiche récapitulative des raccordements éoliens offshore, fort intéressante car apportant toutes précisions sur les prix pratiqués depuis l'AO1.

Voir cette fiche 6  -  ICI

Quelques chiffres :

=> 1er mars - Projet GILA = Câble sous-marin entre Gironde

  et Loire-Atlantique (Projet RTE)

  Liens : vers la présentation RTE      ICI   -       Vers la plaquette préparée pour le futur débat public   ICI

Ce projet GILA (pour liaison Gironde / Loire-Atlantique) est constitué d'un double câble sous-marin de 320.000 Volts à courant continu, long de 400 km, de capacité 2 x 1,2 GW. Il est destiné au premier chef à relier les projets éoliens offshore en augmentant les possibilités de transit Nord-Sud de l'électricité, renforçant ainsi la ligne 400 kV terrestre Braud-Distré (= Bordeaux > Saumur)...

GILA est l'illustration des investissements dans le réseau qui sont imposés par les nouveaux parcs ENR, là ceux de la ceinture océanique.

  "Comme une multiprise géante : possibilité de raccorder

  directement de futurs parcs éoliens en mer"

Mise en service 2033/2034,

Coût annoncé : 4 milliards d'euros, un surcoût caché qui devrait être ajouté à ceux des projets offshore qui le justifient Oléron, Yeu-Noirmoutiers, St-Nazaire, voire Bretagne-Sud

    La liaison Gironde-Pays-Basque espagnol

Plus au sud, une liaison sous-marine identique est en construction par RTE afin de réaliser une interconnexion entre les réseaux haute tension français et espagnol.

Ces travaux font une utilisation constante de sonars durant les phases d'études et de travaux, dont l'impact sur les mammifères marins est aujourd'hui bien connu et démontré.

Sea-Shepherd a mené un long combat juridique avec d'autres organisations environnementales pour imposer le respect des règles de protection animale.

L'article joint  -  ICI  - détaille cette lutte où la cour d'appel de Pau a mis en cause les travaux menés par RTE.


RTE va-t-il tenir compte de ce jugement pour conduire son projet GILA ?




=> 26 fév. - Coup de vent sur PENNAVEL

Changement de majorité dans BayWa re

Les éoliennes flottantes bretonnes

  passent sous le contrôle

  des Belges et des Suisses !

L'investisseur allemand de Pennavel, la société BayWa re (énergies renouvelables), passe sous le contrôle du Suisse  EIP = Energy Infrastructure Partners.

Cette manœuvre a le don d'effacer la dette de 4 Md€ des comptes de la maison-mère de BayWa re, mais pas de la faire disparaître. Un plan de redressement reste d'actualité à étaler jusqu'à fin 2028, au cours duquel BayWa re devrait réduire son activité et se séparer de nombre de composantes, cela sous la tutelle d'un "redresseur d'affaires".

EIP a annoncé sans tarder qu'il comptait abandonner l'activité électro-voltaïque.

Que fera EIP de Pennavel, cette activité à risque dans un domaine industriel non maîtrisé, celui de l'éolien flottant, qui reste porteuse d'une obligation d'investissement d'un demi milliard d'€ (50% de l'investissement total partagé avec le Belge Elicio) ?

Les autorités françaises, ministère chargé de l’énergie et CRE, portent la responsabilité d’avoir sélectionné pour l’appel d’offres AO5 ce lauréat inconnu, financièrement si fragile, la société BayWa r.e., par ailleurs sans référence technique dans les projets marins. Les termes du cahier des charges leur donnent toute possibilité de se prononcer sur tout changement de contrôle du producteur.

On comprendrait mal qu’ils ne se saisissent pas de la situation présente pour revenir sur leur choix et suspendre l’appel d’offres. 

  • Communiqué des Gardiens du Large   -   ICI
  • L'article du Marin, bel étalage des éléments de langage de BayWa re   -   ICI
  • Déclaration de J.L. Butré, président de la Fédération Environnement Durable (FED) :

"Véritable bombe à retardement financière, ce projet menace de tourner au fiasco, tandis que l'Etat reste passif. Il est urgent de suspendre l'appel d'offres avant que ce scandale industriel ne coûte des milliards aux contribuables."



=> 26 fév. - Gott mit uns ...    (Transition et Energies, 26 fév.)

" Le réchauffement climatique réduit les vents… en Europe


Le réchauffement climatique crée des problèmes inattendus pour la transition énergétique qui est censée le combattre. Il aurait, selon une étude récente d’une équipe de chercheurs de l'université de l'Illinois Urbana-Champaign, un impact non négligeable et négatif sur les régimes de vent en Europe. "

Voir l'article    ICI


=> 19 fév. -  Consensus climatique, science ou idéologie ?

(publication IREF - Contrepoints, 10 janv.)


La responsabilité du CO2 anthropique dans le réchauffement climatique apparaît comme une vérité absolue au motif d’un consensus scientifique sur le sujet, régulièrement alimenté par les rapports du GIEC.  La réduction des émissions CO2 (vers le mythique "net zéro" visé en 2050) est devenue, en France plus qu'ailleurs, la référence de toute politique énergétique et industrielle.

Or la référence en la matière est une étude australienne publiée en 2013, qui conclut que 97% des scientifiques compétents considèrent que le réchauffement climatique est bien d’origine anthropique.

L'article de Pascal Iris ne conteste pas la réalité du réchauffement climatique ; il se livre seulement à une lecture critique de cet article fondateur et démontre que cette "vérité" du consensus scientifique est surtout celle d'un habile marketing...

Lire  ICI

Vu dans les commentaires de lecteurs "Sur le drame récent de Mayotte, une question fondamentale est de se demander comment les populations humaines auraient pu être mieux protégées. À cette question, la climatologue Judith Curry apporte, dans son livre Le Changement climatique n’est plus ce qu’il était (L’Artilleur, 2024) une réponse claire et à contre-courant des discours dominants. En substance, elle dit quil faudrait moins chercher à diminuer le taux de CO2 dans l’atmosphère que la pauvreté dans le monde, qui est la cause principale de la vulnérabilité face aux aléas climatiques.



=> 18 fév. - Un chantier offshore qui capote         (Mer et Marine, 16 janv.)


Fonds marins chaotiques, études préalables approximatives, foreuse inadaptée... et le chantier de Courseulles en Normandie (64 éoliennes de 7 MW) s'enlise !  Un signe qu'il n'est jamais trop tard pour espérer...

Voir ce qu'en disait la presse,  ICI


=> 17 fév. - Modulation du nucléaire au service des ENRi - suite   

(rapport 2024 IG

Le rapport 2024 de l'inspecteur général pour la sûreté nucléaire et la radioprotection du groupe EDF, l'amiral Jean Casabianca, décrit précisément les conséquences pour les réacteurs nucléaires de leur utilisation de plus en plus fréquente en modulation au service des ENRi. Outre les incidences sur la fatigue physique des installations, c'est le désordre permanent apporté dans les rythmes d'exploitation qui est souligné

Rapport complet  -  ICI                                     Extraits sur la modulation  - ICI

"La priorité donnée aux EnR, dans une complémentarité unilatérale nucléaire-EnR,  conduit à des variations de puissance dont il serait d’autant plus opportun de se dispenser qu’elles ne sont jamais anodines sur la sûreté, notamment la maîtrise de la réactivité, et sur la maintenabilité, la longévité et le coût d’exploitation de nos installations."  (...)

"... Auparavant cette manœuvrabilité (baisse puis hausse de 80 % en 30 minutes) était sollicitée sur une partie de sa plage, lors des pics de consommation du matin et du soir.

L’arrivée massive de nouvelles sources d’électricité renouvelables (EnR), à la fois intermittentes et prioritaires sur le réseau, a multiplié les variations de charge. D’une douzaine de réacteurs modulant sur une journée, il n’est plus rare qu’environ la moitié du parc nucléaire en service soit désormais concernée. Elles ne sont pas sans risque sur la sûreté du système électrique (dont le blackout) ni sans contrainte sur le fonctionnement de nos installations.

À long terme, elles remettent en cause le modèle économique."

Renouvelable et nucléaire sont durablement incompatibles



=> 16 fév. - 100 milliards € pour RTE à l'horizon 2040 

                                   (RTE 13 fév. et Le Marin 12 fév.)

Tromperie de la population par une entreprise en plein conflit d'intérêt


Le Réseau de Transport d'Electricité RTE a présenté les orientations de sa stratégie de développement du réseau de transport (SDDR) à l'horizon 2040. Il y confirme le montant des investissements attendus, déjà annoncés informellement il y a plusieurs mois : 100 milliards d'euros.  Cette récente communication (communiqué de presse - ci-joint - et page internet associée) est un monument de langue de bois, qui noie le lecteur sous des montagnes "d'éléments de langage" bien connus : adaptation au changement climatique, décarbonation, électrification du pays, réindustrialisation des territoires, production bas-carbone, renforcement de la souveraineté ... Bien malin qui cherchera à comprendre le détail des montants dépensés. On sait seulement que les tranches principales seront :

  • tranche 1 = renouvellement et adaptation au changement climatique  des 23.500 km de lignes, postes et télécom/contrôle commande = 24 milliards d'€ 
  • tranche 2 = renforcement de la colonne vertébrale du réseau HT et THT (225 et 400 kV) pour accueillir des flux d'électricité plus importants et répartis différemment, limitation des congestions = 16,5 milliards d'€.
  • tranche 3 = raccordements de nouveaux consommateurs issus de nouvelles électrifications  et des nouveaux moyens de production décarbonés = 53 milliards d'€.

Ce chapitre, le plus gros, est un melting pot rédigé pour semer la confusion : les 3 raccordements nucléaires EPR2 attendus d'ici à 2040 sur des sites existants sont mis en parallèle avec les ENRi, terrestres ou offshore, énormément plus nombreux et coûteux...

Il est finalement impossible de démêler ce que pèse le développement des ENRi dans le total de 100 milliards annoncés. Md


Seul l'article du Marin, paru la veille, semble avoir bénéficié d'une source dissidente puisqu'il annonce que  le raccordement du seul éolien en mer, pèsera pour 37 milliards  sur les 53 de la tranche 3 !

Ajoutons que s'ajouteront une part de l'éolien terrestre et des parcs solaires (une autre sera financée par la distribution ENEDIS), ainsi qu'une fraction importante de la tranche 2 puisque c'est la présence des sources ENRi qui modifie la structure du grand réseau de transport (points d'injection et flux).


> au total la seule politique pro ENRi imposerait à RTE une part importante des 100 milliards d'investissements sur 15 ans, un coût caché monstrueux des ENRi...


... et ENEDIS de son côté, sans détailler, annonce un même montant d'investissements de 100 milliards sur 15 ans sur les réseaux de distribution !

Communiqué de presse RTE -  ICI               Article du Marin -  LA 

 Conflit d'intérêt puisque RTE est à la fois le principal conseil du gouvernement sur les scénarios d"évolution du secteur énergétique et des mix de production électriques à promouvoir (in PPE3), mais aussi entreprise bénéficiaire des investissements réseaux qui en découlent. 

RTE s'assure 100Md€ à son propre chiffre d'affaires en 15 ans !



=> 11 fév. - Radars militaires et éoliennes  (L'Opinion, 7 fév.)

La 1ère réunion interministérielle sur un futur décret fixant les zones d'exclusion et d'éloignement entre ces installation a eu lieu le 6 février...

L'Opinion - voir ICI -  termine son article ainsi : "... Tout semble donc aller pour le mieux, dans le meilleur des mondes... jusqu'au prochain veto des armées qui pourrait concerner les éoliennes offshore. Début novembre, treize projets de parcs éoliens prévus le long des côtes de la Suède en mer Baltique ont été annulés par le gouvernement suédois. En cause : les perturbations qu'ils auraient pu générer pour les capteurs de la défense dans cette zone."


La Marine nationale peut-elle accepter que se dresse un rideau d'éoliennes flottantes de 320 m de haut à 40 km de la base aéro-navale de  Lann-Bihoué, et à proximité de zones fréquemment parcourues par ses bâtiments ?


=> 10 fév. - Consommation 2024 : 428 ou 449 TWh ?  (RTE, 8 fev.)

RTE vient de publier la partie consommation de son bilan 2024. Alors que son volumineux rapport technique brut interne affichait une consommation intérieure de 428 TWh (voir note ci-dessous du 4 février), le rapport public externe (donc officiel) annonce 449 TWh, après corrections des aléas météorologiques.   lien vers le bilan RTE

Commentaire (prudent) de RTE : "En 2024, la consommation électrique a cessé de diminuer et enregistre une légère hausse, tout en demeurant très inférieure à celle de la période d’avant-crise

La consommation rompt avec la tendance baissière observée en 2022 et 2023"

Plus loin : "L’électrification des usages est un défi d’ampleur, qui relève du temps long."

Commentaire : Il s'agit surtout d'une annonce très politique et symbolique qui veut prouver que la consommation d'électricité a cessé de baisser en France, rassurant quelque peu les tenants de la croissance vertigineuse attendue de l'électrification des usages, hypothèse retenue dans le projet de PPE3 pour justifier la croissance parallèle du parc de production ENRi. La PPE3 prévoit ainsi un triplement en 10 ans des capacités ENRi installées, passant de 50 à 150GW environ !

Il n'en reste pas moins que le signal est très modeste  (+3 TWh, soit +0,7 %)  et devrait remettre en cause les hypothèses de la PPE3 : la France peut-elle se permettre de sur-investir dans son système de production électrique (centrales ENRi et réseau correspondant) avant que les prévisions de consommation intérieure l'imposent ? A digérer par le ministre du budget...


=> 07 fév. - Vade retro satanas...                       (Le Marin, newsletter, 7 fév.)

Recul mondial des grands promoteurs de l'éolien offshore

La période actuelle est marquée par une plus grande circonspection des promoteurs éoliens offshore. Le Danemark vient de l'expérimenter à ses frais. Après un premier appel d'offres sans aucun dossier déposé, son gouvernement a préféré annuler une seconde procédure et promet de revoir sa copie pour offrir des conditions plus avantageuses.

Les majors pétrolières ont, de leur côté, amorcé une retraite vers leur cœur de métier, freinant leur présence dans l'éolien en mer. Shell a été le premier à s'en retirer, et maintenant c'est au tour du Norvégien Equinor. TotalEnergies n'a pas donné le détail mais a programmé une baisse de ses investissements renouvelables en 2025 ; suite à l'élection de Donald Trump, il vient de sortir de ses projets éoliens offshore aux États-Unis. Même le Danois Orsted, qui a lui abandonné l'oil & gas pour devenir le leader mondial de l'éolien en mer, prévient qu'il lève le pied sur son programme d'investissement.

Voir la suite des articles correspondants  -  ICI



=> 05 fév. - Suivre la production éolienne offshore


Depuis le 31 janvier 2025, la plateforme « Éoliennes en mer » ( https://www.eoliennesenmer.fr/ ) développée par le Cerema pour la Direction générale de l’énergie et du climat DGEC, inclut désormais un outil de suivi de la production de trois premiers parcs : Fécamp, Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Grâce aux données publiques de RTE, l’outil détaille la production cumulée, en temps réel, de chaque tranche....

Sur le graphique du 5 février, on voit ainsi que la production éolienne en mer a été quasi-nulle le 3 février, très faible les 1, 2 (de l'ordre de 200 MW en moyenne, pour 1400 MW installés), avec des trous brutaux des 30 et 31 janvier.

Pas de quoi alimenter aucune population, comme lobbies et dirigeants le prétendent encore.

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=> 05 fév. -    " Drill, baby, drill ... "      (Green Univers, 5 fév.)

Décarboner avec la géothermie

La géothermie profonde va être exploitée pour décarboner un site industriel, en l’occurrence le site du fabricant de moteurs d’avions Safran situé à Villaroche (Seine-et-Marne). La future installation devrait fournir 84% des besoins énergétiques de ce site de 80 hectares accueillant pas moins de 110 bâtiments et 5000 employés.

Il s’agit d’aller puiser les calories à quelque 1 650 mètres de profondeur dans la nappe du Dogger pour alimenter un réseau de chaleur interne au site de Safran. Associée à des pompes à chaleur, la géothermie viendra remplacer en grande partie les chaudières à gaz alimentant le réseau existant pour le chauffage des bâtiments. La mise en service est prévue fin 2026. Via sa filiale Arverne Drilling Services, le groupe Arverne s’occupera du forage. Dalkia sera chargé de l’exploitation de l’unité.   

(Pour accéder à l'article, cliquer sur Green Univers en première ligne)


Inutile de passer par l'électricité pour se substituer à une production de chaleur au gaz fossile. Chaque fois que c'est possible utiliser plutôt la chaleur renouvelable et décarbonée disponible en permanence et à l'infini sous nos pieds !     Drill, baby, drill !



=> 04 fév. -  Décroissance de la conso. d'électricité 2024...  (RTE)


Alors que RTE et EDF ont puissamment communiqué début janvier sur les records 2024 de la production française d'électricité (527 TWh) et des exportations (89 TWh), le chiffre de la consommation intérieure n'a été publié que ces derniers jours, sans un murmure, dans le récent bilan électrique 2024 de RTE.

Alors que la production affichait une augmentation de 9,7%, la consommation intérieure diminue de 3,8%, poursuivant une tendance apparemment bien ancrée de stagnation puis décroissance depuis 15 ans.

Ce résultat vient contredire les prévisions de croissance massive utilisées pour justifier les projets de développement rapide des énergies intermittentes, éoliennes et solaires... L'hypothèse retenue dans la PPE3 (programmation pluriannuelle de l'énergie) est celle de la conversion rapide à l'électricité de nouveaux usages jusque là générateurs de CO2 (principalement véhicules électriques et production de chaleur), jusqu'à atteindre une consommation d'électricité de 600 TWh en 2035 justifiant la mise en service de nouvelles ENR intermittentes

Or la réalité tenace est celle d'une décroissance de la consommation d'électricité, confirmant la surcapacité bien établie du parc de production...  qui ne nécessite qu'une faible puissance complémentaire pilotable d'extrême pointe.

Voir tableau synthétique du bilan électrique 2024  - ICI

Il est absurde de poursuivre des investissement de production en situation durablement surcapacitaire. Il faut arrêter tout nouveau projet éolien ou solaire...



=> 29 janv. - Le gros pavé de l'Autorité de Sûreté   (Les Echos, 28 janv)

La modulation "Stop and Go" des réacteurs nucléaires au service des ENRi à l'origine de la corrosion sous contrainte ?

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C'est la question iconoclaste que se pose l'ASNR (Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection) faisant un lien entre le rôle de compensation de l'intermittence des centrales éoliennes et solaires qui est dévolu aujourd'hui aux centrales nucléaires, et le phénomène de corrosion sous contrainte de certains circuits de refroidissement qui a provoqué un arrêt simultané de 12 réacteurs en 2022.

L'enjeu est de taille : l'utilisation du nucléaire au service des ENRi est une spécificité française (ailleurs en Europe on utilise les centrales thermiques, le but recherché pour les décarboner, marginalement les centrales hydrauliques dans les pays nordiques). Si nucléaire et éolien deviennent ainsi incompatibles, c'est toute la politique énergétique française qui se trouve remise en cause...

Lire article des Echos ICI


=> 28 janv. - Bruxelles et l'interdiction de pêche (Vidéo TOCSIN, 27 janv.)

2 responsables de l'UFPA s'expliquent sur leur activité de pêche artisanale ; ils reconnaissent la mort accidentelle des dauphins mais contestent formellement l'interdiction de pêche d'un mois que vient de leur imposer la Commission Européenne dans le golfe de Gascogne. Ils relèvent l'absence de justification rationnelle de cette décision et y voient un acharnement contre leur métier artisanal, au profit des tenants de la pêche industrielle. Pour mieux protéger les dauphins, ils sont convaincus qu'il faut développer  d'autres moyens de protection, en lien avec leur profession.

Des gens attachants, dans une video passionnante de 14 mn,         VOIR  ICI

 

=> 27 janv. -  Gros scandale à la Commission Européenne

(Transitions&Energies, 27 janv.)


Collusion entre la Commission et des ONG écolo

pour court-circuiter le fonctionnement démocratique

-

Pour faire pression sur les eurodéputés et les gouvernements et promouvoir son délirant Nouveau pacte vert (Green new deal), la Commission européenne d’Ursula von der Leyen a détourné des fonds publics en finançant des ONG pour qu’elles fassent sa propagande ! 

Lire ICI


=> 26 janv. -  Débris éoliens chez les Tchèques       (EURACTIV, 21 janv.)

Une société allemande transfère illégalement ses déchets d’éoliennes et de pièces d’avion dans un village tchèque.


PRAGUE — Des masses de débris de fibre de verre provenant de pales d’éoliennes et de pièces d’avion ont été transportées illégalement d’Allemagne vers une petite municipalité tchèque, donnant lieu à des enquêtes et à des appels en faveur d’une solution européenne...

      Lire la revue EURACTIV  ICI 


=> 26 janv. -  D'un Premier Ministre au suivant...  (Le Point, 1er déc. 24)

Nous ne l'avions pas publiée en son temps, pourtant elle est excellente (mais si, le 1er décembre ci-dessous). Adressée à Michel Barnier en décembre, cette tribune signée par d'anciens dirigeants du secteur énergétique reste parfaitement valable pour son successeur François Bayrou...

« Nous dénonçons le développement à marche forcée des énergies renouvelables »

-   Lire ICI     -


=> 25 janv. - Prémonition-bis...

Un lecteur nous envoie, merci !    Lien


=> 22 janv. - Après la Suède, les USA...   (Le Marin, 20 janv.)

Ces pays qui rejettent l'éolien en mer


Voir l'article du Marin   ICI                          "La filière de l’éolien offshore aux États-Unis a de quoi se faire des soucis. L’investiture, lundi 20 janvier, du 47e président américain n’amène pas à la Maison Blanche son plus fervent supporter. Donald Trump n’a, au contraire, eu de cesse depuis sa campagne pour les présidentielles de se positionner contre le déploiement de ces  moulins à vent , comme il les surnomme (...) les qualifiant de  désastre économique et environnemental .

Un décret contre l’éolien offshore en préparation :  Des paroles qui ne semblent pas en l’air. Le 13 janvier, Jefferson Van Drew, élu républicain au Congrès pour le New Jersey, a annoncé  travailler en étroite collaboration avec Trump  sur la rédaction d’un décret qui mettrait fin aux activités d’éoliennes offshore le long de la côte est et jetterait les bases de mesures permanentes contre ces projets.  Le décret proposé devrait être finalisé dans les premiers mois de l’administration , a-t-il ajouté..."


Et dans Les Echos de ce 22 janvier :

"Tueuses d'oiseaux et de baleines, et même à l'origine de cancers selon Donald Trump, les éoliennes sont visées par le premier train de décrets, signés lundi soir par le nouveau Président américain. Même si elle était attendue, la rapidité de la mesure, qui entre en vigueur immédiatement, est une douche froide pour les énergéticiens et industriels européens, en pointe dans ce secteur.

Le moratoire promis par le successeur de Joe Biden concerne les nouveaux projets éoliens en mer, qu'il a critiqués abondamment pendant sa campagne, mais aussi l'éolien terrestre. « Le décret est censé concerner les nouveaux appels d'offres, mais la formulation utilisée laisse entrevoir un possible risque sur les projets existants », pointe Pierre-Alexandre Ramondec, analyste chez Alpha Value. Le texte prévoit en effet un « examen approfondi de la nécessité écologique, économique et environnementale de résilier ou de modifier les baux existants ».


Ces décisions ne peuvent que déstabiliser un peu plus la branche industrielle, à l'heure où se révèlent en vraie grandeur les faiblesses de la filière en Europe : sensibilité aux aléas climatiques en particulier cet hiver avec des semaines sans vent, plaçant plusieurs grands pays, Allemagne et Royaume Uni, au bord du black-out... Mais aussi a contrario phénomènes de plus en plus fréquents de surproduction générant des prix négatifs et obligeant à arrêter les machines...

Malgré le fanatisme du gouvernement français, l'année 2025 pourrait bien être celle du recul.


=> 20 janv. -  Pas de vent, pas d'électricité éolienne

Durant ces dernières semaines, la presse a signalé plusieurs épisodes  - voir aussi les news ci-dessos - où l’Allemagne, puis le Royaume Uni, ont été au bord du blackout, les centrales pilotables classiques et les capacités d’importation étant à la peine pour satisfaire la demande hivernale d’électricité. Raison : un anticyclone permanent recouvrait de larges zones de l’Europe occidentale et du nord, supprimant l’essentiel de la production éolienne (absence de vent). Malgré les gigantesques investissements réalisés par les deux pays, notamment en matière d’éolien offshore, la sécurité d’alimentation n’était pas assurée !

Ci-dessus les relevés RTE de la production éolienne française en décembre (au pas de 30 mn), montrant les mêmes périodes anticycloniques (flèches rouges). Le système français étant moins contraint, la bonne production pilotable, nucléaire et hydraulique, a permis de passer ces épisodes, et même de secourir Allemagne et Royaume-Uni.




=> 19 janv. - La tribune de 80 parlementaires           (Le Point , 13 janv.)

Dans une tribune publiée par Le Point à la veille de la déclaration de politique générale de F. Bayrou, environ 80 parlementaires appellent le gouvernement à une pause dans le développement des ENR, en particulier éoliennes et photovoltaïques.

Lire cette tribune  ICI 




=> 16 janv. -  Fortune de mer....                                                                 (Le Marin, 15 janv.)


Le Marin, Guillaume JORIS.

 

Une plateforme pétrolière se décroche en plein remorquage et s’échoue sur la côte tunisienne

Une plateforme pétrolière transportée à partir de l’Écosse vers la Turquie s’est échouée accidentellement ce week-end sur une plage de Tunisie, ont rapporté les médias tunisiens.


Des journalistes de l’AFP ont rapporté lundi 13 janvier avoir vu une plateforme pétrolière offshore reposant sur la plage d’El Haouichet, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la ville côtière de Bizerte. Il s’agit de la plateforme de forage Ocean Valiant, sous pavillon des Îles Marshall, propriété de l’entreprise américaine Diamond offshore.

La remorque de la plateforme de 27 149 tonnes construite en 1988 se serait décrochée à cause du mauvais temps alors qu’elle se rendait en Turquie depuis l’Écosse. Un responsable de la Garde nationale, en charge des opérations maritimes, a indiqué que la plateforme s’était détachée après la rupture des cordes de remorquage, indiquent les médias locaux.


Ci-dessous, prémonition...

(La masse est environ la même, 20.000 tonnes annoncées par Pennavel pour le seul flotteur béton)




=> 14 janv. -  La CRE émet des doutes sur la disponibilité d'éoliennes de grande puissance pour 2031         (Communiqué des Gardiens du Large)


C’est dans sa délibération relative au choix des lauréats de l’appel d’offres AO6, concernant deux parcs flottants de 250 MW en Méditerranée, annonce faite le 27 décembre 2024, que la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) prend pour la première fois ses distances avec la taille des turbines éoliennes proposées. Dans leurs offres les deux lauréats (EDF Renouvelable et Ocean Winds), retiennent des turbines de 22,6 MW. Or sept mois plus tôt, Pennavel avait été déclaré vainqueur de l’AO5 Bretagne-Sud avec des machines très semblables de 23,3 MW, pour mise en service de même manière vers 2031.


Il est donc logique de considérer que les doutes actuels exprimés pour l'AO6 valent également pour le projet AO5, ce qui fragilise un peu plus la façon dont ont été analysées les offres.  .

Voir le communiqué des Gardiens du Large -  ICI

 


=> 10 janv. -  A une panne du danger ...      (Green Univers, 9 janv.)


Comment on frôle le black-out, malgré un suréquipement en centrales éoliennes aléatoires


Le reportage de la journée du 9 janvier au Royaume-Uni illustre parfaitement les enchaînements en jeu...

Le Royaume-Uni fait face à une forte baisse des températures, avec des alertes neige à Londres, qui ont poussé vers le haut la demande électrique. Une faible production éolienne n’a pas aidé et les interconnexions déjà utilisées à plein régime ne suffisaient pas à combler l’écart entre production et consommation.

Voir article - ICI 

La Grande-Bretagne compte déjà 30 GW d'éoliennes (la moitié offshore), mais comme déjà vu en Allemagne, on peut multiplier le nombre des éoliennes, quand le vent est absent, il faut compter d'abord sur des centrales pilotables (qu'on met en service et règle à la demande).

La permanence d'un anticyclone hivernal explique cette situation de la Grande Bretagne.

Ci-contre la carte en date du 11 janvier (https://marine.meteoconsult.fr/carte-marine/frontologie ) , où la zone de haute pression persiste, y compris pour la France où la production éolienne est également très faible (sur le site RTE  éCO2mix on trouve une production de 2500 MW éoliens pour 24.000 MW installés).








=> 9 janv. - Eoliennes Bretagne-Sud : réunion publique à Lorient 

Tenue le 7 janvier, sous la présidence du Préfet du Morbihan, la réunion était destinée à permettre à Pennavel de présenter son projet.

L'article du Marin en donne un compte-rendu  - Lire ICI - axé sur une interrogation majeure : les déboires financiers de l'actionnaire allemand de Pennavel, BayWa r.e. auront-ils des conséquences sur le projet ?


Le déni absolu répété par Pennavel amène les Gardiens du Large à publier un communiqué, le 8 janvier : "Tout va très bien, madame la marquise..." - ICI


Outre cette divergence majeure, divers dires de Pennavel ou du RTE sur le projet méritent d'être relevées ICI




=> 5 janv. - La France au bord du gouffre (Féd. Energies Renouvelables)


Les bons voeux de la FED   -  Lire ICI



=> 3 janv. - Dégâts de l'électricité renouvelabe...  (Trans. et En. 2 janv.)

Corollaire du développement de la production électrique renouvelable, à défaut d'être utile immédiatement, on nous promet qu'elle servira un jour à alimenter de nouveaux usages de l'électricité. Au premier rang se trouvent les voitures électriques, marché qui pour exister requiert une radicale reconversion de l'industrie automobile... Or malgré réglementation européenne et subventions publiques, ce marché ne décolle pas.

L'article joint détaille cet échec industriel cuisant, qui devrait contribuer à saper le développement de l'éolien industriel et s'ajouter à ses coûts cachés.

"COMMENT L'EUROPE A SABORDE SON INDUSTRIE AUTOMOBILE  - Les institutions européennes (Commission et Parlement) et les gouvernements des pays de l’Union sont à l’origine de la crise sans précédent que traverse aujourd’hui l’industrie automobile du vieux continent. Ils ont détruit, sciemment ou pas, l’une des rares industries mondiales dans laquelle l’Europe était encore compétitive et même dominante pour des gains environnementaux très limités. Il existe peu d’exemples dans l’histoire d’un tel sabordage..."

Lire la suite ICI

=> 30 déc. - Pennavel traîne le boulet de son partenaire allemand

(communiqué BayWa r.e, 20 décembre)

 

 Alors que les péripéties financières du groupe BayWa AG, groupe agricole allemand historique, depuis son effondrement boursier de juillet 2024, n'étaient relatées que par la presse boursière et par de rares communiqués de la tête de groupe (voir fil de nos annonces ci-dessous, la dernière en date du 7 décembre), cette fois c'est sa filiale "énergies renouvelables", BayWa r.e., contrôlée à 51% par BayWa AG, qui publie un communiqué alarmant, le 20 décembre 2024 (cf lien), annonçant une restructuration colossale destinée à la faire échapper à la faillite.

Or BayWa r.e. est une des deux composantes de Pennavel, déclaré co-lauréate du projet éolien offshore flottant Bretagne-Sud en mai 2024... Son avenir est donc crucial pour le projet.


Ce communiqué apporte la confirmation que BayWa r.e. est puissamment percutée par la crise du groupe et s'apprête à mettre en place une restructuration appelée à s'étaler jusqu'à 2027, selon les prévisions actuelles. Elle comprendrait des mesures classiques d'économies internes (350 postes devant être supprimés), mais aussi - comprenons-nous – d’importantes cessions d'actifs, qui pourraient concerner 2400 autres postes, altérant gravement le profil de l'entreprise déclarée lauréate de l'AO5 en mai 2024 !

En 2027, Baywa r.e ne devrait plus compter que 1500 employés (pour 4250 aujourd'hui).

Autre mesure radicale : Baywa r.e. changerait d'actionnariat, la maison-mère BayWa AG cédant la majorité au fonds d'investissement suisse EIP (Energy Infrastrucure Partners). Les tractations en cours pourraient se conclure dans le courant du 1er trimestre 2025... à suivre.

 

En résumé, le promoteur des éoliennes Bretagne-Sud se trouve dans une situation de grande fragilité financière ; est-il à même de mener le projet à son terme ? 

Voir traduction du communiqué Baywa r.e.   ICI

 

=> 29 déc. - Appels d'offres flottants Méditerranée   (Le Marin, 27 déc.)

Le nouveau ministre de l'Industrie et de l'Energie, Marc Ferracci, n'aura attendu que 3 jours après sa nomination pour annoncer les lauréats de l'appel d'offres commun AO6 pour les deux parcs flottants industriels de 250 MW.

Celui de Fos-sur-Mer est remporté par EDF renouvelable avec son partenaire canadien Maple Power (détenu par des fonds de pension canadiens) ; celui dit Eoliennes flottantes d'Occitanie, face à Port-la-Nouvelle et Agde, revient à un consortium formé par Ocean Winds (Engie + Electricité du Portugal renewable) et par une filiale éolienne de la Caisse des dépôts et consignations.

Voir articles du Marin  -  ICI

Chaque parc aurait 12 machines de 21,5 MW (300 m de haut).

Les tarifs annoncés sont respectivement de 85,90 (Fos) et 92,7 euros/MWh (Occitanie).

On est tenté de comparer au tarif des 3 fermes-pilotes en cours d'achèvement, annoncé à 240 €/MWh, mais surtout à celui de 86,45 €/MWh retenu par Pennavel pour Bretagne-Sud.


Notons cependant les différences substantielles : Les vainqueurs de l'AO6 sont les filiales renouvelables des deux ex-services publics français EDF et GDF ainsi que de leur équivalent portugais EDP, déjà lauréats de plusieurs parcs éoliens marins. Ajoutons que les vainqueurs bénéficieront de l'expérience de deux fermes flottantes expérimentales en voie d'achèvement en Méditerranée.  Rien de commun avec la faiblesse industrielle et financière de Pennavel.




=> 27 déc. - Deux articles implacables des Echos  (24 et 26 déc.)


Le journal économique réalise une belle synthèse des déboires du marché européen de l'électricité, conséquences du suréquipement en sources renouvelables intermittentes.

Abordant la question des prix négatifs, il résume la situation en disant que " la France veut mettre au pas les centrales solaires et éoliennes ", reprenant la logique que nous avons exposée progressivement sur ce site (voir notre note du 12 octobre 2024) : fin progressive de l'obligation d'achat et alignement des ENR sous le pilotage du RTE, malgré les grincements de dents  de la filière des énergies renouvelables...

Voir article "prix négatifs" ICI


Quant aux désordres apparus à cause des variations erratiques des prix de l'électricité, de plus en plus dépendantes des conditions météorologiques et maximales aux frontières allemandes, les Echos décrivent en détail les fortes tensions qui se développent avec les pays voisins, tels que révélées par l'article de Tansitions&Energies du 22 décembre ci-dessous ...

Voir article ICI

"le yo-yo des prix de l'électricité sème la discorde en Europe"


De rafistolages réglementaires en surcoûts perpétuels, avec la menace permanente d'un écroulement du système électrique, jusqu'à quand les sectateurs des énergies intermittentes imposeront ils leurs vues ? 



=> 25 déc. - Eoliennes offshore et défense nationale  (En. de la Mer, 18 déc.)

On constate la permanence dans la Marine des préoccupations de défense liées à l'arrivée massive de parcs éoliens au large des côtes ; partant des amorces de concertation entre états riverains et usagers de la Baltique, l'article proposé envisage les moyens qui seraient nécessaires pour sécuriser ces installations. On verra que leur ampleur est à la dimension des menaces identifiées, perturbation des détections optiques, électromagnétiques ou radar, des détections acoustiques...

"Il s'agit de pouvoir lutter contre des perturbateurs qui exploiteraient les modifications du milieu marin induites par l'usage d'éoliennes pour s'y camoufler et nuire à nos intérêts ainsi qu'à notre souveraineté, nationale ou énergétique."

Un usage massif de drones de différents types est envisagé.

L'auteur rappelle que le Vice-Amiral Xavier Petit a souhaité que la marine nationale reçoive une partie de la taxe éolienne afin de renforcer ses moyens de surveillance et d'intervention...          Lire ICI


=> 22 déc. - Rejet du modèle allemand...  (Transitions&Energies, 20 déc.)

La Suède en a assez de la politique énergétique allemande


"La Suède, dont les prix de l’électricité sont directement affectés par l’intermittence des productions renouvelables allemandes, fustige ouvertement par la voix de sa ministre de l’Energie, Ebba Busch, la politique énergétique de Berlin et demande au gouvernement allemand d’adopter enfin une politique responsable… "

« Je suis furieuse contre les Allemands,


... Aucune volonté au monde ne peut ignorer les règles fondamentales de la physique… »


Lire ICI





=> 22 déc. - Un regard lucide...                      (Transitions&Energies, 19 déc.)

Pourquoi le modèle économique de la transition est en péril


"... faute de visions claires, de prise en compte des réalités économiques, financières, sociales et technologiques, les stratégies de transition menées par les pays développés, notamment en Europe, sont à la fois peu efficaces et de plus en plus impopulaires. Les conséquences dramatiques, sans cesse mises en avant dans les médias, du dérèglement climatique, inondations, sécheresses, tempêtes, ouragans… ne semblent pas y changer grand-chose.

Le modèle économique de la transition ne fonctionne pas ou mal. La quasi-totalité des filières industrielles sont fragilisées. Que ce soient les producteurs d’électricité, l’industrie automobile et celles des batteries, des pompes à chaleur, de l’éolien, de l’hydrogène, des minéraux stratégiques et même le nucléaire…"

Voir l'article complet   ICI 



=> 17 déc - Concertation nationale sur l'énergie et le climat

Le CAHIER D'ACTEUR des Gardiens du Large sur la PPE3 = projet de Programmation Pluriannuelle de l'Energie

EN BREF...  

La PPE3 propose une révolution électrique qui amènerait en une décennie à plus que tripler la puissance des Energies Renouvelables Intermittentes (de 42 à 148 GW), et surtout à doubler leur part relative dans le mix de production (de 30 à 60%).

Or le projet a des lacunes méthodologiques majeures, qui concernent en particulier :

  1. - l’absence de réflexion sur la notion de puissance garantie et sur l’équilibre offre-demande, l’absence de garantie d’approvisionnement valant autant en périodes de pointe que pour les nouveaux usages,
  2. - la juxtaposition de risques de pénuries (en périodes de « pannes météorologiques ») et de risques de surproduction incontrôlée,
  3. - la stabilité et l’inertie insuffisantes du réseau.

Or cette augmentation massive des ENRi en France n’a pas l’utilité objective de décarbonation d’une base de production thermique fossile, comme ailleurs en Europe. Dans un système au mix décarboné à 92%, la marge de progrès est faible, et la croissance de puissance visée est seulement destinée à satisfaire des besoins futurs, dont les prévisions d’occurrence sont hésitantes d’ici à 2035 ...

 Nous estimons le surcoût socialisé correspondant à ces 106 GW d’ENRi supplémentaires à environ 400 Mds€ .

 Dans un paysage financier français dégradé, le projet de bouleverser de façon hasardeuse un système électrique éprouvé, jusque dans la structure de ses réseaux, mérite-t’il de figurer parmi les priorités du pays ?

Un moratoire de l’ensemble des projets ENRi doit être prononcé.

Voir la totalité de notre contribution   ICI



=> 17 déc. - Quotas de pêche, sondage éloquent de l'UFPA  (15 déc.)

Alors que le CNPMEM (Comité national des Pêches maritimes et des Élevages marins) et le Ministre Français (démissionnaire) en charge de la pêche affichent leur satisfaction d'avoir négocié avec succès les TAC (Taux autorisés de Capture )pour l'année 2025 auprès du Conseil des Ministres de l'Union Européenne et affirment que l'ensemble de la profession est satisfaite par les résultats obtenus grâce à leur action conjointe... l'Union française des Pêcheurs Artisans a réussi l'exploit d'organiser un référendum national auprès de la profession, tous métiers et toutes régions confondus. Elle en produit là le résultat provisoire, très éloquent : à toutes les questions posées, plus de 80% des 578 participants désavouent les positions prises par la Commission européennes et endossées par les 2 représentants français....

Voir le sondage UFPA


=> 8 déc. -  L'échec des éoliennes : L'Allemagne, la Grande-Bretagne et le Danemark en crise   (communiqué FED, 7 déc.)


La même cause produisant les mêmes effet, la FED (fédération des énergies renouvelables) juxtapose la situation de trois pays européens fortement engagés dans le développement des énergies renouvelables. La surproduction d'électricité constatée dans les périodes très ventées (ou très ensoleillées car idem pour le photo-voltaïque) pose des problèmes gigantesques d'écoulement des surplus ou d'arrêt des centrales intermittentes concernées.

Lire ce communiqué de la FED   ICI   

En conclusion, la FED appelle à une réévaluation immédiate de la politique énergétique française, notamment l'abandon du Plan "suicidaire" Pluriannuel de l'Energie (PPE3) basé sur le développement des éoliennes.


Des précisions sur les 3 exemples mentionnés : 

     L'Allemagne au bord du black-out   (in Le Point,  ICI ,  voir aussi article ci-dessous du 29 nov.)

     Le Royaume Uni, au réseau haute tension saturé  (in l'EnerGEEK, ICI  )

     Le Danemark qui ne réussit plus à vendre ses parcs éoliens géants  (in Courrier International , ICI  )



=> 7 déc. -  BayWa précise sa restructuration    (ag. REUTERS, 4 déc.)

Un sursis pour Pennavel ?

 Les déclarations faites à Münich indiquent les moyens envisagés : Réduction des effectifs de Baywa AG : 1600 postes en Allemagne (sur 8000 = - 16%) + ventes d'actifs à l'étranger pour 4,2 milliards d'euros, permettant d'éponger l'essentiel de la dette. Tout cela devant être réalisé pour 2027.

Les 51% détenus dans la filiale renouvelables (BayWa r.e., dont sa participation à Pennavel) sont bien sûr concernés, mais pourraient n'intervenir qu'en 2027... à suivre

Voir communiqué Reuters -  ICI


=> 4 déc. - Réalité de la menace terroriste maritime  (Mer&Mar. 29 nov.)

"Du 27 au 28 novembre 2024, les services de l’Etat ont mobilisé d’importants moyens dans le cadre d’un exercice de contre-terrorisme maritime interarmées et interministériel, organisé au large des côtes charentaises. Nommé « Armor 2024 », cet entrainement (...)  a impliqué cette année plus de 500 personnes. Le scénario comprenait notamment une prise d’otages à bord du Cotentin de la compagnie bretonne Brittany Ferries. (...) cet entrainement a été conduit sous l’autorité du Préfet maritime de l’Atlantique, en lien avec le Préfet de Charente-Maritime."


Commentaire : Alors que la réalité d'un risque de visées hostiles venant de la mer est concrétisée par ce type d'exercice, dans une parfaite inconscience et à coups de 100aines de milliards d'euros, le lobby des jeunes diplômés qui investit les administrations françaises de l'énergie, programme une trentaine de parcs éoliens en mer (18 GW en 2035, 45 vers 2050), autant de cibles très vulnérables placées en position avancée de nos côtes. La Marine nationale y engloutirait une partie importante de son budget à vouloir en assurer la protection, et à compenser les atteintes aux capacités de détection et donc à la protection du territoire .

L'exemple suédois mérite d'être suivi, il faut arrêter le développement de l'éolien en mer !

Voir ce lien


email :  contact@gardiensdularge.org
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Notre combat...



Le projet d'éoliennes flottantes Bretagne-Sud  (Appels d'offre n°5 et 9)



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Notre tract été 2022 : l'essentiel y est dit...

Pour le télécharger cliquez ici





Notre site est consacré au projet de parc éolien en Bretagne Sud.. Son ambition est de faire avant tout de la pédagogie sur le modèle :     "Question / Réponse (simple ou détaillée, à portée de toutes et tous)"

Une information générale très riche a été faite par d'autres acteurs très concernés, depuis parfois 10 ans. Nous vous invitons à aller visiter :

GARDEZ LES CAPS (Saint Brieuc) NENY (Noirmoutier - Yeu) NEMO (Oléron)...

(dont vous trouverez les adresses dans la page Documentation & liens utiles )

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