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PETIT JOURNAL historique

LE PETIT JOURNAL



Juillet 2024 depuis mai 2021




=> 31 juil. 24 - La com' habile de Pennavel      Révol. Energétique, 31 juil.)


"Pourquoi le futur parc Bretagne Sud est un énorme défi"


Ce long article du directeur du consortium Pennavel est un exercice de communication de haute trempe car il aborde la plupart des points relevés par les observateurs au désavantage du projet Pennavel et tente de les retourner par un effort certain de transparence : très faible expérience de l'éolien offshore au sein du consortium, méconnaissance du flottant, absence de choix des techniques (flotteurs, + ancrage non évoqué), incertitudes sur les infrastructures portuaires nécessaires, sur les turbines disponibles en temps voulu. Il souligne habilement les principaux avantages économiques de la période qui vont dans le sens du projet (indexation du tarif à la date de remise de l'offre, prise en charge du raccordement et de ses risques par RTE...), perspectives d'effet de série avec d'autres projets en développement avancé (AO9, AO10), toutes conditions - notons le - par ailleurs valables pour tous les concurrents.

Le directeur se donne trois ans (mi 2017) pour mener les concertations et obtenir les autorisations administratives nécessaires (bien que certaines dépendent étroitement des technologies choisies). Prudemment, il envisage pouvoir être ralenti encore de 18 à 24 mois par des recours juridiques (nous espérons bien le décevoir). A ses yeux, la construction ne pourrait ainsi être lancée que vers 2019.


Seul oubli dans cette communication-vérité : pas un seul mot sur le financement du projet et sur la grande fragilité récemment révélée du principal partenaire du consortium, BayWa. Le groupe allemand BayWa AG est actuellement enlisé dans une crise financière apparemment structurelle (l'action a perdu près de 60% depuis le 1er janvier...), causée par sa branche française BayWa r.e. France, l'actionnaire de Pennavel.

                                                           Voir article ICI    ou bienLA 


=> 28 juil. - BayWa remplace l'équipe dirigeante

             de sa branche renouvelable (r.e.)   (zonebourse.com + site Bay-Wa)


Un signe fort que la source des ennuis financiers du groupe BayWa provient de sa filiale r.e. (= Renewable Energy) est apporté par le coup de balai qui vient de frapper ses dirigeants.

1ère étape - le 23 juillet, c'est la directrice financière de BayWa r.e., Mihaela Seidl, qui démissionne avec effet immédiat. L'agence Reuters le révèle après fuite d'un mémo intranet de l'entreprise.

2ème étape - le 25 juillet, c'est la section française, BayWar r.e. France, qui est frappée à son tour. Son président Can Nalbantoglu est remercié et remplacé par Martina Dabo, solidement encadrée de deux directeurs généraux.

Parallèlement, une direction Europe Sud-Ouest de BayWa r.e. est créée pour superviser les projets aux Pays-Bas, en Belgique, France, Espagne, Italie et Grèce. Voir communiqué de l'entreprise ICI.

Cette reprise en main pointe clairement vers une activité : le renouvelable, et vers un pays : la France.


=> 27 juil. - Et pan, sur le bec du Télégramme... (site ch.zonebourse.com)

Après la diffusion de notre communiqué ci-dessous, le 24 juillet, Le Télégramme du lendemain n'a pas soufflé mot de nos informations sur la chute de l'action BayWa (voir lien). Il a préféré dresser un plaidoyer en faveur du promoteur, appuyé sur les dires du directeur du projet Pennavel (= AO5) :

"On a eu des informations rassurantes du côté de BayWa r.e qui fonctionne de façon assez indépendantes par rapport à BayWa, qui n'est actionnaire qu'à 51%  (...)  C'est un problème qui n'impacte pas notre projet au quotidien..."


Seulement les commentateurs boursiers sont d'un autre avis ! Le site ch.zonebourse.com indique ainsi (24 juillet) :

"Actuellement, l'analyste de Baader Bank Rückert considère que Baywa se trouve dans une situation financière grave, avec un "endettement énorme au bilan, un flux de trésorerie disponible négatif et des frais financiers multipliés par rapport à 2021/22". C'est surtout la filiale qui regroupe les activités d'énergie alternative qui serait l'enfant terrible du groupe. "L'activité de projet est coûteuse et prend beaucoup de temps. Ce segment a connu une forte croissance en période de taux d'intérêt bas avec beaucoup de capital emprunté, mais il souffre maintenant de la hausse des taux d'intérêt et de la chute des prix des modules solaires".


BayWa r.e. (le partenaire de Pennavel) est l'enfant terrible du groupe BayWa, responsable de la chute de son cours en bourse.




Voir le communiqué ICI


Les 5 associations soulignent la grave crise financière qui frappe l'un des investisseurs récemment sélectionnés par le gouvernement pour construire la première tanche de 250 MW (AO5) ; elles dénoncent le lancement irresponsable de la seconde tranche de 500 MW (AO9) dans ces conditions.

Elles annoncent enfin avoir déposé, avec la Fédération environnement durable, un recours devant le Conseil d'Etat contestant la décision de choix d'un lauréat pour l'AO5





Voir la couverture par la presse bretonne


                    😊  Le Marin                            ICI

                    😊  Ouest France           ICI    

               😒  Le Télégramme       ICI


On remarque que seul ce dernier titre a choisi

de se faire l'avocat de l'investisseur PENNAVEL,



=> 24 juil. - Lancement de l'appel d'offres AO9        (Le Marin, 19 juil.)

La fuite en avant  -  lire ICI

Alors que l'appel d'offres AO5 révèle (ci-dessous) les faiblesses de son déroulement hâtif, la CRE annonce le lancement du processus d'appel d'offres AO9 pour une extension du parc AO5, du double de puissance (500 MW) !


Il est urgent de revoir l'ensemble du processus et, au premier chef, de suspendre le déroulement de l'AO5.








=> 22 juil. - La cotation de BayWa reste au plus bas                                                                                                               (Bourse de Franfort, 22 juil.)

Sa filiale BayWa r.e *, lauréate de l'AO5, se débat  désespérément


D'après "GreenUnivers", à la Une, 17/07/2024


"Alors que sa maison-mère BayWa fait face à des difficultés financières, BayWa r.e. indique à GreenUnivers que "dans l’immédiat" des "mesures directes" ont été prises pour assurer sa propre stabilité. En particulier, les difficultés du groupe "n’ont aucun impact sur l’avancement et la stabilité du projet éolien en mer flottant Pennavel", pour lequel "près de 75 M€ de garanties" ont d’ailleurs déjà été versés à l’Etat et à RTE."


(* = Renewable Energy)

Une semaine plus tard, le lundi 22 juillet, l'action ne cesse de chuter.

A la mi journée, elle est à 11,4 €, soit -47% en une semaine et - 61,66 % depuis le début de l'année.

Le discours lénifiant de sa société fille BayWa r.e. (porteuse de sa participation à Pennavel), qui prétend qu'elle ne peut être éclaboussée par les déboires de la société mère, peut aussi se lire à l'inverse. Sachant que BayWa détient la majorité absolue (51%) de BayWa r.e. et qu'alors les dettes sont consolidées dans le groupe, on est en droit de se demander si la cause de la chute brutale de cotation de la mère n'est pas due à la prise de risque excessive que constitue le projet PENNAVEL, les contrôleurs de gestion ayant dû remonter le risque à la mère, déjà fortement endettée...

PENNAVEL contribuerait-il à couler BayWa ?

En tout cas, on a la confirmation que l'investisseur choisi pour AO5 est financièrement fragile...


=> 16 juil. - LE LAUREAT ETAIT UN TOCARD    (zonebourse.com, 15 juil.)


Annoncé le 15 mai, le consortium vainqueur de l'appel d'offres Bretagne-Sud (AO5) bat déjà de l'aile. Sa composante allemande Baywa a vu le cours de son action s'effondrer à la bourse de Francfort à cause de sa situation financière (poids de la dette). Un expert en redressement a été nommé, les premières mesures curatives envisagées concernent des ventes d'actifs renouvelables, au départ dans la production électrovoltaïque. A suivre...

Voir sur le site zonebourse.com  :


" L'action de BayWa s'effondre de 32% suite à l'annonce vendredi soir d'une demande d'expertise d'assainissement financier. La société, active dans les secteurs agricole, commercial et énergétique, subit une pression financière accrue, exacerbée par une dette de plusieurs milliards d'euros. Depuis le début de l'année, l'action a déjà perdu 27%.

Baywa a connu une expansion rapide ces dernières années grâce à des acquisitions, mais cette croissance s'est accompagnée d'une augmentation significative de l'endettement. La hausse des taux d'intérêt depuis 2021 a aggravé la situation, et a poussé l'entreprise à envisager la vente de certains actifs pour améliorer son bilan. Parmi les actifs envisagés pour la vente, le commerce de l'énergie solaire est priorisé.

Le président du directoire, Marcus Pöllinger, a exprimé lors de l'assemblée générale le mois dernier son intention de surmonter la crise en réalisant des économies et en cédant des activités non rentables. En 2023, Baywa a rapporté une perte nette de 93 millions d'euros. Le premier trimestre de cette année a vu une aggravation des pertes, avec un déficit de 108 millions d'euros. Le rapport trimestriel indique des dettes bancaires de 5,6 milliards d'euros."


CLIN D'OEIL : Bravo la CRE !  ... qui prétendait avoir vérifié la solidité financière des candidats.



=> 13 juil. - Les élus vendéens à l'action...                       (Le Marin, 11 juil.)


On se souvient que début mars 2024, durant "la mer en débat", le gouvernement a publié la cartographie des possibles parcs éoliens en mer correspondant aux horizons 2030 et 2050. Parmi les zones gravement saturées se trouve la côte vendéenne, depuis l'île d'Yeu jusqu'à celle de Ré - voir ci-dessous la "new" du 10 mars.

Le 11 juillet l'Association vendéenne des élus du littoral a publié une contre-proposition pour une zone d'implantation éolienne plus respectueuse des riverains et des usagers de la mer, la pêche côtière en premier lieu. Selon ce document, les machines seraient toutes repoussées au-delà de 20 milles des côtes (soit 37 km)

Voir article ICI


=> 6 juil. - AO5, sombres prédictions...

Plusieurs article récents reviennent sur le choix du lauréat de l'appel d'offres AO5 et jettent le doute sur l'avenir du projet mené maintenant par PENNAVEL, et au delà sur l'avenir de la filière éolienne flottante.

  • "Energies de la Mer" du 5 juillet - Lire ICI - part de la situation catastrophique des projets pilotes de Méditerranée et développe quelques aspects qui interfèrent avec AO5. Ainsi pour la première fois un éclairage est donné sur les difficultés techniques de "stabiliser" le fonctionnement conjoint du flotteur et de la turbine : "Les industriels qui construisent les machines destinées aux fermes-pilotes (Eiffage-Smulders, Ponticelli...) ont ainsi constaté qu'ils étaient face à une complexité technique sans commune mesure avec tous les objets fabriqués jusque là par ces sociétés".      En outre, la désignation de PENNAVEL pour le projet AO5, avec son tarif de 86,45 €/MWh, fait voler en éclats toutes perspectives de commercialisation future des projets-pilotes de Méditerranée, qui ne s'en sortent pas avec leur tarif de 240 €.
  • "Révolution Energétique" du 3 juillet - Lire ICI - titre "Futur parc éolien flottant Bretagne-Sud : son prix ne serait pas assez élevé". L'article souligne les anomalies de l'appel d'offres qui peuvent expliquer cela, en particulier le trop faible poids accordé à la solidité financière des candidats et l'incitation à proposer des turbines de forte puissance, ce qui pousse les investisseurs à minimiser leurs coûts en se tournant vers la Chine. Toutes critiques qui peuvent contribuer à remettre en cause l'appel d'offres lui-même... ce qui pèsera d'un poids certain dans l'actuelle situation politique.


=> 5 juil. - Le ruissellement des aides d'Etat               (Le Marin, 3 juil.)

Le 3 juillet, la Commission Européenne a donné l'autorisation à la France d'accorder 10,82 milliards d'Euro aux deux projets éoliens en mer au large d'Oléron et du Cotentin (Centre-Manche 2). Cette enveloppe faramineuse est destinée à verser un complément de rémunération aux promoteurs, tout au long des 20 ans d'exploitation des projets. Autorisée par Bruxelles, la subvention sera financée par les autorités publiques françaises, et donc par les citoyens (à travers l'impôt ou le tarif d'électricité).                                                             Lire  ICI


10 milliards d'euros, c'est le montant du budget de la Justice, ou bien le coût attendu des Jeux Olympiques, ou encore celui du RSA... ou bien le double du coût du futur porte-avions !

37,6 milliards d'euros, c'est le montant total des aides d'Etat accordées au 11 parcs éoliens offshore (en service ou en projet), plus de 2 fois le déficit attendu de la Sécurité sociale.

  Vous avez une part de l'explication de l'article ci-dessous, de R. Prud'homme (au 3 juillet)

Pour maîtriser la hausse des tarifs de l'électricité, stoppons les projets éoliens


=> 3 juil. - Les coûts des renouvelables...    (Rémy Prud'homme, 20 juin)

... de 2008 à 2023 (15 ans), ils se montent à 330 milliards d'euros


Le mathématicien R. Prud'homme arrive à ce résultat par une méthode globale, observant les évolutions du système électrique français entre 2008 et 2023, avec ses invariants. Pour une consommation électrique nationale en légère décroissance, un seul changement majeur a été la perte de production de 40 TWh par le nucléaire, compensée presque exactement  par la montée rapide des énergies renouvelables. Il observe aussi qu'avant 2008, le prix de l'électricité déclinait régulièrement alors que depuis lors il est en forte croissance... arrivant à un total cumulé de 330 milliards en euros constants.

Affinant ces paramètres, il conclut que cette hausse n'a pu être causée que par le nouvel arrivant, la production renouvelable intermittente, CELA ALORS-MEME QU'AUCUN BESOIN NOUVEAU NE SE FAISAIT SENTIR !


"Si le système de production d'électricité de 2008 était resté le même, il aurait très largement suffi à réponde à la demande, et l'aurait fait à un coût de production et de distribution cumulé inférieur de 330 milliards à ce qu'il a été "

            Lire  ICI


=> 1er juillet - Compte-rendu de "la mer en débat"      (CNDP, 26 juin)

Ce vaste débat public mené par la CNDP  (= Commision Nationale du Débat Public) de novembre 2023 à avril 2024 sur les 4 façades du littoral avait pour but principal de tester auprès du public la cartographie des futurs parcs éoliens en mer, annoncés par Macron pour 2050 (50 parcs pour 45 GW) - voir ci-dessous notre info du 26 avril...

Le CR est un énorme document qui prétend rapporter le contenu des nombreuses expressions intervenues durant ces 5 mois (réunions virtuelles ou en présentiel) ; bien sûr il est emprunt de tous les travers du débat (auditoire sociologiquement déformé en faveur des professions de l'éolien, quasi-absence de dossiers alternatifs, etc...). Malgré cela transparaissent les positions critiques apportées par les opposants à l'éolien.

L'article que nous vous proposons est un honnête résumé du sujet...

On y apprend qu'une décision gouvernementale sur la localisation future de l'éolien en mer était attendue... pour le 26 septembre. Calendrier balayé par la situation politique...  

      Lire ICI

=> 27 juin - Aux abois ...                                               (Mer et marine, 27 juin)

A l'approche du renouvellement des députés (et au fond indépendamment du gouvernement qui en résultera), le lobby de l'éolien marin est rempli d'inquiétudes sur le devenir de la politique énergétique nationale. On sait en particulier que des tergiversations précédentes sont restées en suspens les décisions sur l'énergie et le climat et en particulier la programmation pluri-annuelle de l'énergie (PPE-3) qui doit orienter le mix énergétique aux horizons 2035 et 2050.

Les bouleversements intervenus progressivement dans l'opinion en faveur du nucléaire et au détriment des énergies intermittentes (surtout éoliennes), parfois traduits de façon claire dans les programemes politiques, laissent augurer d'un parlement rétif à poursuivre les errements précédents.

L'article proposé relate des affres du lobby des Energie Marines Renouvelables à cette idée.

Le lecteur pourra y voir un texte de propagande sur l'excellence des positions acquises, on considère plutôt qu'il s'agit d'un étalage des gaspillages réalisés avec le soutien des fonds publics, en faveur d'un secteur énergétique (l'éolien en mer) sans utilité dans notre réalité énergétique.

Lire ICI



=> 27 juin - AO5, une pierre dans le jardin            (EnerPresse, 24 juin)

WindEurope, l'organe du lobby éolien européen, avertit les promoteurs que l'offre sélectionnée pour le parc éolien de 250 MW au large de Bretagne-Sud (en particulier le prix annoncé de 86 €/MWh) ne doit pas être considérée comme une référence...

Voir article d'EnerPresse ICI
    ... et l'analyse de WindEurope ICI  (en anglais)


=> 25 juin - Lettre ouverte aux candidats      (Gardiens du Large, 24 juin)

"   Madame, Monsieur,

Vous vous présentez aux suffrages des électeurs du Morbihan pour être leur député au Parlement ; vous êtes issus de partis politiques ou de courants de pensée qui ont des visions diverses de la politique énergétique. Or ce thème n’est pas seulement question d’orientation théorique puisque notre département s’apprête à vivre  l’installation d’un parc d’éoliennes flottantes géantes au large de Belle-Île, Groix et Quiberon : une quinzaine, puis 40, puis jusqu’à une centaine… C’est l’annonce sans conteste d’un grand bouleversement civilisationnel avec l’industrialisation du littoral marin, à l’image de ce qu’on commence à constater avec les parcs de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc, Fécamp…   

                                                                                            Lire la suite ICI

=> 17 juin - L'éolien étrangle le nucléaire français      (FED, 14 juin)

André Pellen, ancien ingénieur d’exploitation EDF dans un article incisif publié sur Contrepoints intitulé « Nucléaire : promettre l'intenable », lance un avertissement: La France est en pleine débâcle énergétique et les investissements massifs dans l'éolien, ont siphonné les ressources de l'industrie nucléaire, la menant à sa ruine.         Voir ICI


=> 17 juin - Alors, finalement à quoi ça sert ?      (Contrepoints, 16 juin)


Une question fort salutaire en ces temps où les programmes politiques devraient se réinterroger sur la politique énergétique.

Voir l'article "Le solaire et l’éolien sont contre-productifs pour l’économie et l’environnement"      > ICI


=> 16 juin - Une vision d'ailleurs...                 (France-Soir, 15 juin)

Cliquer sur le cadre ci-dessous, pour accéder à la vidéo avec Christian Gérondeau



=> 14 juin - Chaos dans la politique énergétique      (La Tribune, 11 juin)

La dissolution du Parlement et l’approche de nouvelles élections secouent le monde de l’énergie.

 

Dans l'article proposé, La Tribune décrit le blocage de l’ensemble du dispositif décisionnel qui s’apprêtait à enfoncer le pays dans une course effrénée aux énergies intermittentes... (Blocage tout relatif puisqu'un décret de dernière minute, pris au lendemain de la dissolution, prétend encore adopter une "stratégie nationale pour la mer et le littoral" !)


Cette incroyable situation confirme en tout cas que le clivage pro / anti intermittents se cale sur les clivages politiques, la gauche oubliant ses racines rationalistes se tourne vers le tout renouvelable pour gagner l’appui écolo, laissant la droite, principale porteuse désormais de la souveraineté nationale, promouvoir le nucléaire et promettre l’arrêt de l’éolien industriel (voire son démantèlement).


Au peuple souverain d’y retrouver ses petits !


Lire l'article de La Tribune ICI


=> 14 juin -  86,45 ou 320 €/MWh ?    OU EST L'OS ?            (La Tribune, 5 juin)

"La tension monte. Les consortiums porteurs des projets de fermes-pilotes d’éolien en mer flottant en Méditerranée (Qair et Total Energies pour EolMed, et Engie et EDP Renewables pour EFGL) agitent le chiffon rouge depuis le début de l’année sur un équilibre financier qui ne tient plus. Alors qu’ils discutent aujourd’hui avec Bercy, aucune solution n’est encore sur la table. Le spectre de l’abandon des projets, pourtant préfigurateurs de la filière française, plane..."


"Au départ, le tarif d'achat a été octroyé à 240 euros le MWh, on demande à ce qu'il soit porté à 320 euros le MWh"...   Voir article détaillé ICI

 

Mais le projet Bretagne-Sud vient d'être accordé à... 86,45 €/MWh ! 

Où sont les truands ? Qu'on nous explique !


=> 10 juin - Sécurité des infrastructures en mer, l'OTAN à la rescousse.

(Mer et Marine, 5 juin)

 Ce sujet a déjà été évoqué dans les post ci-dessous du 11 avril et du 15 février. On découvre cette fois que le Commandement maritime allié de l'OTAN (le MARCOM), situé à Northwood, dans la banlieue de Londres, vient d'ouvrir un centre dédié à la sécurité des infrastructures sous-marines critiques...                     Lire l'article ICI

Voir aussi le texte de l'amiral Eric Lavault, - ICI - commandant la Force d'action navale, paru dans le n° 527 de la Revue Maritime (novembre 2023) 


=> 5 juin - Un lauréat pour rire...                                         (Gardiens du Large, 4 juin)

Quelle importance que PENNAVEL soit en mesure de mener à bien le projet, le gouvernement aura montré sa détermination à aller de l’avant à la veille des élections européennes !            Lire ICI le communiqué des Gardiens du Large



=> 2 juin - La CRE publie ses analyses...                      (CRE, 24 mai)

La Commission de régulation de l'énergie, organisatrice de l'appel d'offres AO5, publie ses analyses ayant conduit à la désignation de PENNAVEL (2 documents largement édulcorés, datés du 15 février 2024) :

1/ La délibération : 

https://www.cre.fr/fileadmin/Documents/Deliberations/2024/240215_2024-36_Instruction_AO5.pdf

2/ Le rapport de synthèse :   https://www.cre.fr/fileadmin/Documents/Appels_d_offres/2024/240215_Rapport_de_synthese_AO5.pdf


(Destinataire de ces documents, le gouvernement aura donc mis 3 mois (!!) pour se décider à annoncer le lauréat final, le favori initial s'étant désisté)


=> 1er juin - Le grand-oral de PENNAVEL                   (Energies de la Mer, 31 mai)


"Grand oral", c'est ainsi qu'on nomme cette réunion au salon NAVEXPO de Lorient où PENNAVEL a présenté son offre gagnante à des acteurs ou partenaires du projet. A lire l'article de la revue en général bien informée "Energie de la Mer" (ICI), on reste cependant sur  sa faim...

PENNAVEL confirme ainsi que les choix techniques ne seront figées que dans quelques années ; bien mieux, il revient déjà sur les premières indications données par la CRE : l'ancrage des éoliennes ne serait plus "à enfouissement" (succion) mais à ancres traînées ou par des pieux, ce qui n'est pas sans effet sur le saccage des fonds ! les flotteurs seraient maintenant soit en béton (20.000 tonnes chacun), soit en acier (5.000 t).

Quant au bouclage financier (le dernier mot sur la faisabilité du projet), il n'est attendu qu'en 2029 !

Cela veut-il dire qu'on peut maintenant dormir tranquille et que ce projet ne se fera jamais... du moins avec PENNAVEL ?

Certains le pensent ; de notre côté nous restons vigilants et préparons activement les actions à mener...

                     Triste aveu : un chapitre valorisé de l'offre est celui des engagements sociaux du

                     candidat. On apprend à une ligne que 10% des postes consacrés à l'exploitation

                     seront réservés à des PME (sous-entendu des PME locales). A un autre endroit on

                     lit que le parc éolien aura besoin d'une trentaine de personnes pour assurer cette

                     exploitation. 

                     CONCLUSION : les salariés locaux embauchés dans l'exploitation seront TROIS !



=> 31 mai - Le mystérieux gagnant de Bretagne-Sud       (Révol. Energ., 31 mai)

Annoncé récemment, le lauréat du futur parc éolien offshore flottant de Bretagne sud n’était en réalité que le second choix de la CRE. Si le nom du véritable gagnant de l’appel d’offre n’a pas été dévoilé officiellement, des rumeurs circulent sur

son identité et sur les raisons de son désistement.

Dans un article fouillé, Révolution Energétique analyse la situation du marché et

apporte une démonstration convaincante que la véritable cause  des atermoiements

dans le choix du vainqueur se trouve dans la disponibilité de turbines adaptées aux tailles croissantes que recherchent les promoteurs. De là à supposer que PENNAVEL  se prépare à utiliser du matériel chinois ...

LIRE ICI

 

=> 31 mai - Parc éolien de Dunkerque                                            (Le Marin, 30 mai)

       La Belgique demande l'interruption du projet

"Notre pays considère que le projet doit être interrompu et que les demandes d'autorisations administratives doivent être refusées" plaide Paul Van Tigchelt, ministre belge de la Mer du Nord...Le ministre propose un emplacement alternatif plus au large que les 11,4 km envisagés.      Lire la suite, ICI


Le 1er juin fin de l'enquête publique - les Gardiens du Large déposent un dossier - Lire  ICI


=> 29 mai - St-Brieuc, 12 années de combat...                  (Le Télégramme, 28 mai)

Alors que sont raccordées les dernières éoliennes du parc de Saint-Brieuc, le Télégramme interviewe Katherine Poujol, la présidente de l'association "Gardez les Caps", qui tire le bilan de ces 12 longues années de combat inégal contre le projet. De quoi nous pousser à la réflexion, nous qui amorçons la même bataille contre le projet Bretagne Sud... une expérience que nous comptons bien mettre à profit !                              Lire ICI



Nombre des indications sont cependant assorties d'une certaine incertitude, dont le dimensionnement des machines proposées, soumises à leur disponibilité réelle vers 2030-32, période de la mise en service...

Rappelons-nous (cf ci-dessous) que le directeur de PENNAVEL avait prudemment indiqué qu'il se donnait 5 ans pour fixer les paramètres principaux.

Autre information étonnante, la CRE confirme avoir déclenché contre PENNAVEL et son concurrent direct (qui allait se désister) la procédure concernant les soupçons d'offre sous-évalué... Sa conclusion sibylline : la Cre indique  ne pas avoir éliminé l’offre, considérant qu’elle ne pouvait conclure que  les risques pesant sur le projet (NDLR : une dégradation du taux de retour sur investissement pour les actionnaires), s’ils se matérialisaient, seraient de nature à remettre en cause la décision d’investissement.

... à suivre

Voir article dans Le Marin   ICI



=> 20 mai - "Monsieur le Président, je vous écris une lettre..."


Des associations anti-éoliennes (dont les Gardiens du Large), des scientifiques et des personnalités adressent une lettre ouverte au Président Macron, lui demandant de décider d'un moratoire général sur l'éolien terrestre et maritime...

Lire ICI


=> 19 mai - Connaissez vous NETHYS ?           (La Libre Belgique, 22-01-2021)

... holding publique détenue par la province de Liège et des communes, c'est la maison-mère (100 %) du lauréat belge ELICIO...

Elle a récemment été au cœur d'un large scandale politico financier qui a secoué la Wallonie.


La Libre Belgique écrivait : "Affaire Nethys : du scandale politique aux poursuites judiciaires - L'affaire NETHYS, du nom de la société privée à capitaux publics qui appartient à l'intercommunale Enodia (anciennement Publifin), a connu un rebondissement cette semaine avec l'interpellation de plusieurs anciens dirigeants..."              Lire la suite ICI

Voir aussi Wikipedia - ICI


=> 19 mai - Les lauréats, quatre points de notre communiqué...         (laisser défiler ou < >)

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=> 19 mai - Couverture par Ouest-France     ICI



=> 17 mai - Suite à la désignation des lauréats :

Le communiqué des Gardiens du Large...    ICI

            ... et autres  : 

Une interview du directeur de PENNAVEL in Ouest-France ICI,

Où l'on découvre qu'il n'y aura que 13 éoliennes de 20 MW, et que la société se donne 5 ans pour choisir les technologies et les fournisseurs, mais aussi les partenaires financiers. Tout cela indique que le gouvernement a arrêté son choix sur une offre largement virtuelle...  et que PENNAVEL a beaucoup de culot à s'engager ainsi en cassant les prix.

Voilà qui promet bien des rebondissements à la suite de l'affaire !

            Une synthèse parue dans le Télégramme ICI


=> 15 mai - L'étrange annonce de Roland Lescure :     (Le Marin, 15 mai, 18h00)

                    le consortium PENNAVEL (= Baywa + Elicio) lauréat de l'AO5

Ce tandem germano-belge inconnu n'a pratiquement pas de référence dans la conduite de projets éoliens offshore ; son offre est à 86,45 €/MWh, très en deçà de la limite de 140 € fixée par l'appel d'offres.

                Analyses plus détaillées à suivre...

Communiqué du Gouvernement ICI                  Article du Marin ICI


=> 14 mai - L'impossible lauréat AO5 - le voile se lève...

       Les dessous de la désignation d'un lauréat pout AO5                       (La Tribune, 13 mai)

"La France s’est-elle engagée dans une guerre des prix intenable ? Des acteurs de l'éolien en mer s'inquiètent du prix très agressif auquel sortira le premier parc éolien flottant commercial français. Avec un prix inférieur à 100 euros du mégawattheure, ce tarif devrait être significativement inférieur à ce que l'on observe au Royaume-Uni. De quoi s'interroger sur la viabilité économique de ce projet et de son impact sur une filière industrielle européenne déjà très fragilisée.          Voir la suite  ICI



=> 13 mai - La FED exhorte le Président Macron à la vérité...

                    ... lors de sa visite à Fécamp                        Lire ICI




=> 7 mai - Gêne des radars militaires, un projet éolien retoqué ! 

(L'Impartial, 6 mai)

La "société du parc éolien du plateau du Vexin", en Normandie, porte un projet de 6 éoliennes terrestres de 180 mètres de haut.

Un arrêté pris le 18 avril par la préfecture de l'Eure rejette la demande d'autorisation environnementale, suite à un avis défavorable du ministère des Armées...

        Voir l'Impartial ICI        et FR3 Normandie ICI

"L'avis du ministère des Armées rendu le 1er août 2023 précise que le projet de parc éolien se situe à 48 km des radars des armées d'Evreux et l'analyse des spécialistes démontre que ce dernier présente une gêne avérée pour ces radars qui n'est pas acceptables en l'état."

Question : Les 60 éoliennes du parc Bretagne-Sud  (AO5 + AO9) mesureront de 260 à 300 mètres. A quelle distance se trouveront-elles de la base aéro-navale de Lann-Bihoué ?  réponse 45 km.

Où est l'anomalie ?  N'y-a-t' il pas de radars à Lann Bihoué ?

Nous demandons à nos lecteurs de nous apporter l'information


=> 2 mai à St-Nazaire, et le ministre n'annonça pas le lauréat !

(Les Echos, 2 mai)

L'article des Echos - ICI - rassemble les informations principales glanées lors de cette visite : le lauréat pressenti en premier s'est désisté, le suivant serait connu, mais on attendrait encore (quoi ? sa garantie bancaire ? autre-chose ?)... 

Les paroles du ministre (cf le verbatim de son discours sur le site du ministère ICI ) sont plus vagues encore, et en partie étonnantes sur le prix proposé : " Un lauréat a été désigné pour le premier parc éolien flottant commercial de France, situé au large de Belle-Île-en-mer. Nous communiquerons son nom dans les prochains jours, une fois la garantie bancaire constituée. C’est un chantier important car ce parc, d’une puissance de 250 MW, permettra de produire l’électricité correspondant à la consommation de 450 000 habitants. Ce projet montrera aussi la compétitivité de la filière, avec un prix qui sera très inférieur au prix plafond de 140€/MWh ("un prix à deux chiffres" a-t-il même improvisé oralement)". 

Il ne nous reste qu'à attendre encore... Ces hésitations traduisent en tout cas la fragilité du projet.


L'objet principal de la visite était la signature d'un grand contrat de 4,5 milliards d'euros pour la construction de 3 stations en mer à courant continu, entre RTE, les Chantiers de l’Atlantique et Hitachi Energy. L'étrange formulation de l'évènement ne permet pas de bien comprendre le rôle de chacun dans ce contrat. La vérité est que l'acheteur (le payant) est le monopole public RTE et que cette somme devra in fine être financée par les consommateurs d'électricité... Voir article in Mer&Marine.

 

=> 1er mai - En attendant demain...                     (cahier acteur Morbihan)


On relève avec intérêt la position prise par le conseil départemental du Morbihan dans le débat "la mer en débat", à propos du développement des éoliennes offshore en Bretagne-Sud  - voir son cahier d'acteur ICI :


"A PROPOS DE LA PLANIFICATION ENERGETIQUE - Le département du Morbihan rappelle la volonté que le projet Bretagne Sud aboutisse, mais à condition qu’il ne porte pas atteinte aux paysages emblématiques du Morbihan. Le projet doit s’éloigner, d’autant plus que les évolutions techniques attendues à horizon 2035 permettraient de projeter les futurs parcs à des distances bien supérieures. Le département maintient son opposition au 1er parc (AO5), ainsi qu’à ceux prévus en continuité ou à proximité immédiate, en cela qu’ils restent trop proches de son littoral, qu’ils contribueront indéniablement à dénaturer son paysage et porteront atteinte in fine à l’identité morbihannaise. Parmi les scénarios à 2050 présentés par le syndicat des énergies renouvelables, le scénario « équilibre » prévoit l’implantation des nouveaux parcs à des distances majoritairement supérieures à 20 milles nautiques (> 37 km) afin de minimiser la visibilité depuis la côte".


=> 30 avril - Les fermes-pilotes flottantes en Méditerranée entre optimisme et désespoir...

  • Techniquement celle de Provence-Grand-Large (3x8,4 MW) semble aller de l'avant

(voir article de Mer&Marine, ICI)

  • Financièrement celle de Gruissan / Port-la-Nouvelle (3x10 MW) est au bord du dépôt de bilan...                                   (Voir article du Marin, ICI)


Ce dernier article précise les éléments de la situation dans laquelle se trouvent en vérité les 3 fermes pilotes de Méditerranée, qui a suscité une intervention commune auprès de l'Etat (voir post du 23 avril ci-dessous). Il donne aussi quelques lumières sur l'équation devant laquelle se trouve le projet industriel Bretagne-Sud, qui peut expliquer la longue hésitation du gouvernement à donner le résultat de l'appel d'offres AO5...


Une rumeur persistante, véhiculée par plusieurs media, indique que le ministre Bruno Le Maire devrait annoncer le résultat de l'appel d'offres AO5 à l'occasion de sa visite à Saint-Nazaire le 2 mai prochain.


=> 30 avril - Une autre consultation publique, celle du RTE...      (GDL)

Celle-ci est préalable à l’élaboration du « Schéma Décennal de Développement du Réseau » (SDDR). Elle souffre des mêmes anomalies juridiques que "la mer en débat", puisque lancée avant que la politique énergétique et le mix de production aient été approuvés par la représentation nationale.

C'est d'autant plus surréaliste ici que le RTE est en train de légitimer lui-même le budget de 100 milliards d'euros issu de ses propres scénarios de croissance de la demande d'électricité.

Les Gardiens du Large ont cependant remis une contribution qui dénonce cette caricature de démocratie participative, et le conflit d'intérêt dans lequel se trouve le RTE...         Lire ICI


=> 26 avril - Fin du débat public "la mer en débat"...


A cette occasion, les Gardiens du Large ont publié un communiqué :

 « la mer en débat », vers le 49-3 de la politique énergétique

Ce débat public a été un instrument du pouvoir personnel du Président de la République puisque son principal objet fut de décliner sur les 4 façades maritimes son annonce faite au discours de Belfort en février 2022 : il faudrait à la France 50 parcs éoliens sur son littoral, soit 45 GW. Cela en absence de décision politique en la matière : la Stratégie Française Energie Climat est restée à l’état de simple projet, la Planification Pluriannuelle de l’Energie, sans cesse repoussée, ne serait plus débattue mais adoptée par décret. La politique énergétique du pays échappe ainsi au processus démocratique, « la mer en débat » n’est que prémices d’un original 49-3... 

                                                                                                                                                                         ... lire la SUITE

La participation des Gardiens du Large à ce débat public

Outre l'assistance à nombre de réunions physiques (Lorient, Saint-Brieuc, Rennes, Paris) et virtuelles, nous avons mis en ligne un cahier d'acteur et participé à celui de la FED (Fédération Energies Durables). Nous avons aussi publié un avis final, analysant la nature et la fonction de ce débat.     (voir liens ci-dessous)


Cahier d'acteur GDL           Cahier d'acteur FED          Avis final GDL     

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=> 26 avril - AO5 enlisé, autres analyses         (Le Télégramme, 26 avril)   

Le Télégramme avance 5 autres hypothèses pouvant expliquer ce retard mis à annoncer le lauréat de l'appel d'offres AO5 :

1/ Tentation de regrouper les deux projets AO5 et AO9 - 2/ Crainte du gouvernement que le promoteur retenu n'ait pas l'assise financière suffisante pour mener à bien le projet - 3/ Hausses importantes des prix des matières premières et des composants depuis 2 ans : le coût d'investissement de l'AO5 serait passé de 700 M.€ à 1 milliard ! - 4/ Le plafond de 140 €/MWh fixé dans le cahier des charges ne serait pas suffisant, et donc le montant maximum de l'aide d'état autorisée par Bruxelles (2,08 milliards sur 20 ans) - 5/ Importance des oppositions  au projet, révélées par le débat public en cours "la mer en débat"...

Tout cela est sans doute un peu vrai (sans compter les incertitudes techniques). Les rodomontades du Conseil régional n'en sont que plus grotesques "la Bretagne est prête".

On évoque maintenant une annonce du lauréat en mai... Inch Allah !      Lire ICI


=> 24 avril - Bretagne-Sud AO5 enlisé ?          (Ouest-France, 21 avril)      Lire ICI

Pourquoi l’État tarde à dévoiler le nom du futur gestionnaire du parc éolien de Bretagne sud

Le gouvernement avait prévu de dévoiler en février 2024 le nom du consortium chargé de construire et exploiter le futur parc éolien flottant au large de Groix (Morbihan). Il tarde, car les vents ont tourné.

Bien des indices le laissaient supposer, Ouest-France insiste sur le problème posé par la taille et le fournisseur potentiel des turbines.  Nul doute qu'au delà des considérations techniques, l'augmentation régulière des coûts (qui affecte tant d'autres projets) amène les promoteurs à remettre en question des clauses de l'appel d'offres, en même temps que de se tourner vers les productions chinoises... cela au moment ou la Commission Européenne se décide à contester les aides dont bénéficient les industries chinoises !  

Alors simple retard, ou bien complications majeures du projet ?   ... car modifier l'appel d'offres conduit à remettre en cause la décision CE d'aide d'état de 2,08 milliards d'euros.  Toutes considérations qui ne peuvent que nous réjouir ... 


=> 23 avril - Le trop-plein des énergies renouvelables      (Gardiens du Large)

Quand on arrête des réacteurs nucléaires pour laisser place aux éoliennes


Question adressée au RTE et publiée sur le site du débat public "la mer en débat".


                                      TROP-PLEIN D'ENERGIES RENOUVELABLES INTERMITTENTES
                                      POURQUOI ARRETER DES REACTEURS NUCLEAIRES ?

A plusieurs reprises ces dernières semaines (1er avril, 13-14 avril), des week-ends de faible consommation d’électricité ont coïncidé avec des périodes ventées et/ou ensoleillées, entraînant une situation de surproduction d’électricité, d’autant plus contraignante qu’elle était la même dans les pays voisins.
L’impossibilité donc d’exporter le surplus, la chute des prix sur le marché spot, jusqu’à générer des prix négatifs, imposa à l’opérateur (le RTE) de faire un choix entre les sources à diminuer ou arrêter... après avoir modulé autant qu’il le pouvait les centrales nucléaires, RTE a choisi d’arrêter certains réacteurs. La presse s’en fit largement l’écho, analysant généralement les causes avec les « éléments du langage » branché que l'on connaît bien à "la mer en débat": c’est la preuve que le réseau est encore inadapté au développement des énergies renouvelables, il faut accélérer, il faut vite développer les flexibilités, le stockage, etc...

Notre question : Quand il y a trop de vent (ou de soleil), avant de rêver à des STEP ravageuses de montagnes ou d’investir des 100aines de milliards d'euros dans les réseaux comme s'y prépare Xavier Piechaczyk, pourquoi ne pas aller au plus simple et... 

(i)     immédiatement mettre à l’arrêt les centrales éoliennes ou PV à l’origine de ces surproductions momentanées,

(ii)    pour l’avenir où le problème ne peut que s'amplifier, renoncer à développer ces technologies non pilotables et prononcer un moratoire sur tous les projets éoliens ou solaires en cours.
(Remarque : bien que les uns et les autres n'émettent pas directement de CO2, arrêter un réacteur nucléaire pour laisser fonctionner un parc éolien ou PV, outre le sabotage technique et économique du premier, c'est aussi dégrader le climat puisque le facteur d'émission du nucléaire est 3 à 4 fois inférieur à celui de l'éolien et 10 fois à celui du solaire).


=> 23 avril - Eolien flottant, les projets pilotes                    (Les Echos, 21 avril)

                      de méditerranée demandent une rallonge à l'Etat

                                            Lire ICI

Dans une lettre adressée aux pouvoirs publics, les porteurs des projets pilotes prévus dans l'éolien flottant en Méditerranée (EDF, Engie et Qair) demandent de revoir d'urgence les tarifs de rachat de l'électricité négociés avec les pouvoirs publics.

(voir l'avancement d'un de ces projets ci-dessous).

Nous avons-là un signal pouvant expliquer les difficultés rencontrées pour désigner le lauréat de l'appel d'offres Bretagne-Sud.


=> 21 avril - Du côté des flotteurs,                                  (Mer-et-Marine, 19 avril)

                      une illustration intéressante à Port-la-Nouvelle

                                                                                                                     Lire ICI

La ferme expérimentale de Gruissan / Port-la-Nouvelle, dans le Golfe du Lion, comportera 3 éoliennes flottantes de 10 MW. Les flotteurs seront des plateformes semi immergées en acier. Le présent article est un reportage en phase de construction (mise à l'eau prévue en 2025) ; il donne une idée du gigantisme du projet et de l'entrelac de sociétés de toutes origines appelées pour la construction : une nouvelle illustration de la place réduite prise par l'industrie française (notons cependant que les composants des flotteurs font appel à des entreprises métallurgiques françaises, contrairement au projet Yeu-Noirmoutier qui fait venir ses pièces en acier de Chine !). On remarquera aussi que chaque flotteur fera appel à 6 chaines d'ancrage en acier... quels impacts sur le fond ?

 La technique est-elle transférable au projet Bretagne-Sud ?  (machines plus volumineuses - 12 à 15 MW, voire plus -, nombre bien supérieur - 60, 100 - effet des marées et de conditions climatiques plus dures).


=> 16 avril - Prenez l'habitude de visiter la page "Aux USA et ailleurs "

                                                               ... des articles commencent d'y apparaître


=> 12 avril - Sécurité de l'éolien en mer... suite        (Mer et Marine, 11 et 12 avril)


Mer du Nord - six pays signent un pacte pour sécuriser leurs infrastructures sous-marines critiques ... dont les éoliennes offshore  -   

Baltique - Menaces russes : huit pays de la Baltique veulent mieux sécuriser leurs infrastructures énergétiques

Voir les deux articles ICI


Nous avons déjà évoqué le sujet après un colloque tenu à l'Ecole Militaire le 23 janvier ; voir ci-dessous les "post" des 26 janvier et 15 février, ainsi que le communiqué des Gardiens du Large  ICI    .

On voit aujourd'hui que la question est prise à bras le corps par les états riverains de la mer du Nord et de la Baltique, inquiets pour la sécurité de leurs installations énergétiques.

Quid pour la France des parcs éoliens de la Manche et de l'Atlantique ?


=> 11 avril - La démesure Américaine ...                                    (Paris-Match)

Un avion-cargo géant pour révolutionner l'éolien.                         Voir ICI

Une start-up américaine vise à construire le plus grand aéronef du monde capable de transporter directement des pales d'éolienne jusqu'à une longueur de 105 m sur les sites d'installation.

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=> 5 avril - Les ingénieurs étrangers sont-ils des ânes ?                     (GDL)


A propos de la nécessité d'un back-up de l'éolien par des centrales pilotables à gaz...

L’Allemagne et le Royaume Uni sont deux pays proches dont le mix électrique comporte déjà une part importante d’énergies renouvelables intermittentes ; ils ont aussi de vastes programmes de développement de l’éolien, en particulier marin.

On constate que l’un comme l’autre n’en prévoient pas moins le développement de centrales à gaz destinées au back-up de ces sources aléatoires et intermittentes (En Allemagne, annonce de 10 GW de cycles-combinés gaz en février 2024,  au Royaume-Uni,  même annonce le 12 mars : « Nous devons atteindre nos objectifs d'une manière qui ne laisse pas les gens sans énergie par une journée nuageuse et sans vent » (1er ministre Rishi Sunak).

Rien de tel en France dans les scénarios promus par le RTE .

Dans une visio récente https://youtu.be/Knn3yYsv7Kg , (à partir de 1mn29) Xavier Piechaczyk, président du Directoire du RTE affirme que la France n’en a pas besoin pour passer 2035 et qu’il suffira de commencer par les flexibilités de consommation (= restrictions forcées en absence de vent, via contrats industriels et limitations par le compteurs Linky pour les particuliers, avec en sus installation de batteries).


Plus malins que les autres, les Français ?

... Ne serait-ce pas plutôt la reconnaissance implicite que l’électricité éolienne n’est nullement nécessaire aux besoins de consommation des Français, puisqu’elle est massivement exportée vers l’Allemagne et ses voisins...

Merci à nos dirigeants de nous laisser les nuisances et la charge des subventions.


3 avril - une réunion d'échanges des Gardiens du Large à Groix

Une quarantaine de Groisillons étaient présents, pour la plupart bien sensibilisés à la question. La discussion porta principalement sur l’attente qui se prolonge pour la désignation du lauréat de l’appel d’offres AO5, sur l’extension envisagée du projet à une 3ème tranche le portant à une centaine de machines, mais aussi sur le paradoxe de cette technologie, construite et subventionnée en France mais exportant son électricité décarbonée vers les pays voisins... L’annonce de l’action juridique en cours visant l’aide d’état de 2,08 milliards d’euros autorisée par la CE fut l’occasion d’appeler au soutien financier. Conclusion inhabituelle de ce type de réunion, elle se termina par une salve d’applaudissements...                    Voir article de Ouest-France ICI



=> 1er avril - Chaleur renouvelable plutôt qu'électrification des usages

(Le Figaro, 24 mars)

DÉCRYPTAGE - Le chauffage urbain permet de réduire la dépendance aux énergies fossiles, sans pour autant tout miser sur l'électricité.                                        Lire ICI

Un article fondamental, montrant comment l'extension des réseaux de chaleur et la récupération de la chaleur fatale des industries peut contribuer notablement à la réduction des émissions de CO2 sans passer par l'électricité, une grosse pierre dans le jardin du RTE et des scénarios électro-intenses du lobby électrique (qui justifient par là le développement des énergies renouvelables).



=> 31 mars - Contre l'extension de l'éolien, un son nouveau sur le littoral de Loire-Atlantique                                            (Presse-Océan, 23 mars)

 

Le 22 mars se tenait au Pouliguen une réunion organisé par la CNDP pour les maires du littoral, assommés par la décision d'extension du parc éolien de St-Nazaire (doublement de surface, avec des éoliennes de 300m). La presse - lire ICI - souligne la demande de nombreux maires d'un moratoire contre cette extension, beaucoup de participants  s'interrogeant enfin sur le sens de cette fuite en avant, sur l'utilité et l'intérêt d'un tel développement. Norbert Samama, maire du Pouliguen et représentant de l'association nationale des élus du littoral (ANEL) s'est élevé contre l'insuffisance de la prise en compte des enjeux environnementaux : "Les paysages sont des parties intégrantes de notre identité"...


=> 27 mars - Nos investissements en énergies éoliennes et solaires servent-ils à décarboner les pays voisins ?                (Fondation IFRAP, 5 mars)

Les Gardiens du Large étaient bien seuls jusqu'à présent à faire cette analyse : le parc de production électrique français est décarboné depuis longtemps et les parcs éoliens en service depuis lors (y compris tout l'éolien offshore, installé ou en projet) ne sont destinés qu'à produire pour l'exportation vers les pays ayant beaucoup de centrales carbonées (charbon, lignite, gaz...). A eux le bénéfice climatique, à nous les nuisances et la charge des subventions...

Un article récent de la fondation IFRAP développe la même analyse (auteurs  Gérard Buffière et Bernard Kasriel)                                     Lire ICI


Extrait de l'article : "Le graphique ci-dessous permet de faire un point complet sur le mois de janvier 2024. On y voit : que les centrales thermiques, à gaz, doivent intervenir lors des pointes alors que l’éolien (en vert) ne produit pas et que le solaire est insignifiant, que la courbe des exportations (trait noir) suit exactement la courbe de la production éolienne, en miroir."




=> 26 mars - RTE va devoir réviser ses scénarios pour 2050 

(Transitions&Energies, 25 mars)

Analysant les tendances lourdes de l'évolution de la demande d'électricité (voir par ex notre new ci-dessous du 17 février), qui tend à se tasser devant l'évolution des prix, l'article souligne que "les doutes grandissent sur l'ampleur de l'électrification des usages qui devait être la pierre angulaire de la transition énergétique, dans l'industrie, les transports et le chauffage".

Les scenarios RTE sur lesquels sont bâtis les projets de PPE et la programmation d'un immense parc éolien /solaire aux horizons 2035-2050 pourraient donc devenir caducs...   une lumière au bout du tunnel ?

Un article passionnant, à lire ICI


=> 26 mars - Lettre à la Commission Européenne...

A la veille de la désignation du lauréat de l'appel d'offres Bretagne-Sud, qui vise à construire le premier parc éolien flottant de 20 éoliennes (avant un total de 60 puis 100 ?), trois associations environnementales (2 bretonnes Gardiens du Large et la Fédération de la Baie de Quiberon ... + une nationale Sites & Monuments) contestent l'aide d'état de 2,08 milliards d'euros accordée par la Commission européenne à ce projet ...

Le dossier a été déposé à Bruxelles le 25 mars.      Voir le communiqué de presse ICI




=> 22 mars - Interview des GdL sur l'extension de l'éolien Bretagne-Sud...




=> 22 mars - De nouvelles centrales à gaz au Royaume-Uni ...   

                                                                                                (La Tribune, 12 mars)

Londres s'engage "à soutenir la construction de nouvelles centrales électriques à gaz afin de maintenir une source d'énergie sûre et fiable pour les jours où les conditions météorologiques ne permettent pas d'alimenter les éoliennes ou les centrales solaires".

Un réalisme élémentaire destiné à contrer l'intermittence, sagesse que les scénarios RTE de développement massif de l'éolien ne prévoient pas en France... préférant sans doute préparer un régime de restriction des usagers durant les périodes sans vent, en utilisant les réductions autoritaires de puissance, permises par les compteurs Linky.     

Lire ICI


=> 20 mars - Les Gardiens du Large et "la mer en débat"

Etalé sur toutes les façades maritimes du 20 novembre 2023 au 26 avril 2024, ce grand débat "macronien" est destiné d'abord à populariser la généralisation des éoliennes en mer sur tout le littoral maritime français. Beaucoup de réunions visio ("webinaires" dans le jargon moderniste), quelques réunions physiques (Rennes, Lorient pour les dernières...), la propagande patine car l'affluence est faible, l'assistance étant largement composée de professionnels de l'éolien. Les Gardiens du Large ont cependant déposé un "cahier d'acteur" concentré sur l'argument principal contre l'industrialisation générale des littoraux qu'on nous prépare : l'éolien offshore ne sert à rien dans le système électrique français : il ne réduira pas les émissions de CO2 du pays. Ce texte constitue une véritable étude scientifique, sur laquelle chacun peut s'appuyer.

Voir le cahier d'acteur des Gardiens du Large    ICI


=> 20 mars - Notre assemblée générale annuelle

Tenue à Quiberon le 14 mars, elle débattit principalement de l'actualité, à savoir de la récente annonce gouvernementale du 6 mars sur les nouvelles zones délimitées par le gouvernement, comme étant susceptibles de recevoir de nouveaux projets dans 10 ans ou bien en 2050 (plan Macron) - cf new du 10 mars ci-dessous.

Voir couverture par la presse régionale 

    ICI


=> 18 mars - Les GDL dans la presse nationale !                      (le JDD, 24 fév.)

Le Journal du Dimanche       -       Lire ICI


=> 18 mars - ... et sur Europe 1 !                                     (Reportage E1, 16 mars)

Un reportage sonore après l'AG des Gardiens du Large                    Ecouter ICI


=> 12 mars - EMPLOI : General Electric réduit ses effectifs dans son usine d’éoliennes de Montoir-de-Bretagne                          (L'Usine Nouvelle, 11 mars)


"L’usine d’éoliennes de General Electric, à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), va se séparer de 600 salariés issus de l’intérim et de la sous-traitance. En cause, selon l'entreprise, les problèmes logistiques rencontrés par ses clients au Royaume-Uni et aux États-Unis."


Comment ne pas penser à une chanson de Gaston Couté, "le Fondeur de Canon" (1904) :



Je suis un pauvre travailleur

Pas plus méchant que tous les autres,

Et je suis peut-être meilleur

O patrons ! que beaucoup des vôtres ;

Mais c’est mon métier qui veut ça,

Et ce n’est pas ma faute en somme,

Si j’use chaque jour mes bras

A ruiner l’environnement des hommes…


Des goélands je prépare le trépas

Et de l'horizon la souillure,

Comme un tisserand fait des draps

Et le cordonnier des chaussures,

En fredonnant une chanson

Où on aime toujours sa blonde.

Mieux vaut ça qu'être un vagabond

Qui tend la main à tout le monde.




-  Refrain -

Pour gagner mon pain

J’bâtis des éoliennes qui tueront la mer demain

Si ces mauvais temps arrivent.

Que voulez-vous, faut ben qu’on vive !





Ne va pas me maudire

O toi qui dormira un jour peut-être

Ton dernier somme auprès de moi

Dans la plaine où les bœufs vont paître

Vous dont les petits grandiront

Ne me maudissez pas, o frères !

Moi je ne fais que des éoliennes,

Ce n’est pas moi qui les fais faire !





=> 11 mars - La Cour des comptes allemande dresse un tableau apocalyptique de la transition énergétique du pays         (Atlantico, 10 mars)

Retards dans le renforcements du réseau, risques sur l'équilibre offre-demande, surcoûts etc... il s'agit d'un véritable réquisitoire contre la politique suivie.  Lire ICI

Même sujet dans (Transitions&Energies, 10 mars)    Voir ICI

L’Allemagne est devenue le cas d’école d’une politique énergétique vouée à l’échec



=> 11 mars - Le communiqué de presse des Gardiens du Large   Lire ICI

... et son traitement par "Le Télégramme" du 12 mars :      LA



=> 10 mars - L'ogre éolien, cartographie provocatrice du gouvernement...


Voir l'étendue de l'annonce sur toutes les façades, sur le site CNDP - ICI .

Pour notre zone, gros plan sur le massacre à court terme (horizon 10 ans - zones hachurées vertes) : les parcs déjà construits ou en projet ont de larges extensions :

  • B = Bretagne-Sud bis, 90 km2 supplémentaires, soit 450 à 900 MW pour 750 prévus initialement AO5+AO9 sur 126 km2,
  • C = Saint-Nazaire, 100 km2 supplémentaires, soit 500 à 1000 MW, pour 480 existants
  • D = Yeu-Noirmoutier, 100 km2 supplémentaires, soit 500 à 1000 MW, pour 496 prévus

En outre un parc géant de 770 km2, de 3800 à 7700 MW, se dresserait face aux Sables d'Olonne, répondant à un parc Bretagne-Nord de 2600 km2 s'étendant de Saint-Brieuc à Roscoff...



Les protestations se multiplient, venant même

des conseils régionaux de Vendée et de Bretagne.

Une décision présidentielle et gouvernementale hautaine,  une administration aux ordres, aujourd'hui dépourvue de culture scientifique et technique, autant que d'un sens minimum de l'intérêt public.

Un fort sentiment de mépris est ressenti par beaucoup...  Pour les Gardiens du Large, cela renforce en tout cas notre détermination de contrecarrer autant qu'il est possible la première étape, celle de la construction du parc AO5 face à Belle-Île, Groix et Quiberon...  

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=> 10 mars - Rude coup contre les éoliennes terrestres  (Conseil d'Etat, 8 mars)

Suite à une requête introduite par la FED (Fédération Environnement Durable) et 15 associations locales, le Conseil d'Etat a rendu le 8 mars une décision historique en déclarant illégales les autorisations pour les éoliennes terrestres et les règles de renouvellement des parcs, en raison des protocoles de mesure des nuisances sonores. Cette décision concernerait non seulement les projets en cours mais pourrait remettre en cause les parcs éoliens existants.

Le communiqué de la FED - ICI          La décision du Conseil d'Etat - ICI


=> 07 mars - Débauche de cartes ... horizon 2050 !                (CNDP, 7 mars)

Une situation ubuesque alors que le projet Bretagne-Sud AO5 peine à se trouver un investisseur, l'Etat prépare la suite.

Les pouvoirs public (carte du haut), et le syndicat des énergies renouvelables (= promoteurs, carte du bas) y vont de leurs visions : extension des parcs éoliens déjà prévus ou bien installation de nouveaux. Pas étonnant que les promoteurs soient les plus gourmands ...

En tout cas l'exercice se déroule avec les mêmes lacunes que les précédents : non respect des obligations légales, mondiales ou européennes, absence d'études environnementales préalables.

De quoi préparer 25 années de contestation !




=> 05 mars - Mauvais présage : les prix spot négatifs        (Rapport CE - 2023/3)


Le rapport trimestriel 3/2023 de la CE sur le marché de l'électricité  - voir ICI - relève une baisse persistante de la consommation ( - 4% ) et la multiplication des heures de fonctionnement avec un prix négatif du marché spot, celui sur lequel se rémunèrent les exploitants éoliens. La Commission en recense 2 898, pour quelques 10aines l'année précédente  (p.14/15) « La plupart des cas de prix horaires négatifs se sont produits en septembre (1 518) pendant les périodes de forte production solaire et éolienne et de faible demande d’électricité ». Les pays les plus touchés sont ceux où le développement des ENRi est le plus avancé... En France ces situations sont couvertes par des indemnisations particulières (payés par des fonds publics), mais le signal est bien mauvais pour les programmes de développement des ENRi.



02 mars - Douze associations de défense du littoral (Mer du Nord, Manche, Atlantique) publient un communiqué commun, en protestation contre la main-mise du lobby éolien sur le débat public -      Lire ce communiqué ICI


=> 01 mars - Un débat public dominé par les promoteurs  (Le Marin, 01 mars)


Ce grand débat à la mode, intitulé "la Mer en Débat", s'étend du 20 novembre au 26 avril 24. Son objectif principal est de définir la localisation des parcs éoliens offshore de l'horizon 2050 (les 50 parcs pour 45 GW annoncés par E. Macron). A mesure que se tiennent les réunions physiques ou vidéo, les rares participants se rendent compte que bien souvent ceux qui occupent le devant de la scène , monopolisent la parole et verrouillent tout débat ne sont pas les représentants des pouvoirs publics, mais des représentants des entreprises du lobby éolien, promoteurs, constructeurs ou sous-traitants de la maîtrise d'ouvrage. Le 29 février, c'est le syndicat de l'énergie éolienne et France Renouvelables qui ont produit une brochure présentant leur propre cartographie des futurs parcs,  qui dépassent l'objectif gouvernemental (maximum de 59 GW, là où 45 suffisaient), cartographie immédiatement intégrée dans la documentation des pouvoirs publics !     

Voir cette brochure ICI, et l'article du Marin LA

La situation est ubuesque, le conflit d'intérêt permanent. Il est temps que  les pouvoirs publics fassent la part entre l’intérêt public qu'ils représentent et celui particulier des associations professionnelles et corporatistes des industriels de l'éolien.


Ci-dessous un exemple de carte constructeurs de notre zone NAMO 2050, scénario dit "équilibre"



=> 28 fév. - Eolink, un essai du professeur Nimbus ?    (Le Télégramme, 21 fév.)


A Brest commence la construction d'un modèle de 5 MW de l'éolienne Eolink, concept nouveau d'une machine fixée sur 4 mats. C'est l'ADEME qui finance l'essentiel de ce second prototype, donc sur fonds publics, mais on découvre qu'il est construit en Chine ! Comme pour les pieux des éolienne de Yeu-Noirmoutier  (voir ci-dessous new du 8 février), merci pour les métallos français, merci pour les émissions CO2 de ce bien long voyage.   Vive l'éolien en mer !           Voir ICI

     

Scepticisme des Gardiens du Large : comment le rotor va-t-il s’orienter par rapport au vent quand vent et courant ne seront pas alignés ? … situation fréquente sur les côtes bretonnes.


=> 26 fév. - Ils en veulent encore !                                                                (site CNDP)


Dans le cadre du débat national "la mer en débat" consacré au devenir des façades maritimes, la CNDP (Commission Nationale du Débat public), vient de mettre en ligne - voir ICI - la carte des zones propices au développement de l'éolien en mer, au-delà de la construction des projets en cours (horizons 2035 - 2050). Ci-dessous, l'extrait de cette carte pour la Bretagne-Sud...

La zone Pompili, des 250 + 500 MW (AO5 + AO9) semble visée pour d'autres extensions !

Précisons que cette démarche se mène en dehors des dispositions légales, aucune étude d'impact environnemental n'étant menée avant les décisions...


=> 22 fév. - Les promesses de l'hydrogène blanc ou géologique

 (Transitions et Energies, 21 fév.)

La décarbonation industrielle sans passer par l'électricité, bye-bye les éoliennes...

Après la découverte l'an dernier en Lorraine au fond d'une mine de charbon d'un gisement d'hydrogène géologique ou "blanc", cette possibilité pourrait totalement bouleverser l'économie de l'hydrogène et faire de cette molécule une véritable source d'énergie renouvelable décarbonée et non plus seulement un vecteur d'énergie qu'il faut fabriquer...   Lire la SUITE



=> 21 fév. - Les investissements de RTE  (Le Marin, 20 fév. - délibération CRE 8 fév.)

La CRE vient d'approuver le budget d'investissement de RTE pour 2014 ; la part consacrée aux parcs éoliens en mer est en train de monter (258 M.€ sur un investissement total de 2 286 M.€, soit environ 10%). Ce total atteindrait rapidement 4 milliards en 2027, entraîné à la hausse par les raccordement offshore, mais aussi par les raccordements renouvelables terrestres et les nouveaux clients industriels.

A payer sur les factures d'électricité...  une preuve aussi du conflit d'intérêt du RTE qui élabore les scénarios ENR dont il va tirer si grand profit !

Voir ICI lien vers la délibération complète de la CRE, et LA lien vers article du Marin.


=> 21 fév. - Sécurité de l'éolien en mer (suite)    (Le Télégramme numérique, 21 fév.)


Le sujet est décidément devenu porteur, depuis le colloque tenu le 23 janvier à l'Ecole militaire et le communiqué des Gardiens du Large que nous avons beaucoup diffusé - Revoir ICI . C'est au tour du Télégramme de traiter du sujet - lien ; seulement de façon étrangement atténuée et rassurante, les mots "sabotage" ou "fragilité stratégique" sont prudemment évités, de même que le brouillage radar des forêts d'éoliennes côtières géantes, pourtant précisément évoqué par plusieurs officiers supérieurs de la Marine (française et anglaise) à ce fameux colloque... Pour que l'argent rentre dans les caisses d'Iberdrola et d'EDF Renouvelables, il ne faut pas affoler la population !



=> 20 fév. - Lettre ouverte à M. Loïg Chesnais-Girard     (Gardiens du L, 19 fév.)

                         président du Conseil régional de Bretagne, promoteur de l'éolien en mer.

Entre la foi et la raison    -    lire ICI


=> 17 fév. - Rions un coup...  des prévisionnistes du RTE  (Bilan élec RTE 2023)


Ils nous annoncent des hausses vertigineuses de la demande d'électricité pour justifier la construction de vastes programmes d'énergies intermittentes avant 2035 (éolien + solaire)...

Or la consommation réelle ne cesse de décroître... faudra-t-il réviser les prévisions, d'autant que la voiture électrique ne semble pas déchaîner l'enthousiasme ? 



=> 16 fév. - Une demande de moratoire au nouveau ministre de l'énergie

(Lettre de la FED, 11 fév.)

A la prise de fonction de Roland Lescure, la FED (Fédération  Environnement Durable) lui adresse un argumentaire complet contestant la politique énergétique suivie... lire ICI


=> 15 fév. - L'empreinte carbone du GNL est-elle supérieure

                    à celle du  charbon ?                      (Transitions et Energies, 14 fév.)


"Après avoir été considéré, notamment en Europe et aux Etats-Unis, comme une énergie

fossile dite de « transition », le gaz naturel fait aujourd’hui l’objet de publications critiques sur 

la réalité de ses émissions de gaz à effet de serre, surtout quand il est transformé en GNL 

(Gaz naturel liquéfié). Selon une étude récente de la Cornell University, le GNL pourrait 

même avoir une empreinte carbone supérieure à celle du charbon compte tenu du coût 

énergétique du processus de liquéfaction ! "  ....  lire la Suite

Ce serait une nouvelle de poids, le GNL principalement importé des Etats-Unis, ayant pris la place du gaz russe pour alimenter les centrales à gaz Allemandes et voisines, en parallèle avec les parcs charbon/lignite, cela pour assurer la poursuite de son EnergieWende, en complément de ses éoliennes / et EV... Un sale coup supplémentaire pour le taux d'émission national et pour tout l'édifice de la politique climatique européenne.


=> 15 fév. - Sécurité de l'éolien en mer (suite)      (Communiqué Gardiens du Large)

Tous soulignent la montée des risques des infrastructures en mer dans le nouveau contexte géostratégique : gazoducs, oléoducs, fibres optiques et câbles électrique sont partout menacés, ce à quoi viennent s’ajouter maintenant les parcs éoliens off-shore qui multiplient les points de risque. Si les éoliennes prises individuellement constituent des cibles mineures, les postes électriques d’évacuation et les câbles conduisant l’énergie vers le rivage sont à la portée de toute nation hostile disposant de capacités de plongée ; ils constitueront des cibles d’autant plus stratégiques que la part prise par l’éolien dans le mix électrique national ira croissante.    Lire de Communiqué


La brochure du colloque Ecole Militaire du 23 janvier                              ICI


Article de la revue Géo "un risque réel de sabotage plane sur les parcs éoliens offshore européens..."   (nov. 2023)                      Géo ICI


=> 11 fév. - 3 Milliards de livres pour ne pas produire...      (BBC - News)

Rapporté par le site Stop These Things (cf https://stopthesethings.com), l'article explique cette nouvelle subvention reçue en 2023 par les promoteurs britanniques (= 3,5 Mds euros). En période ventée, les congestions du réseau HT-THT ne permettent pas à l'électricité éolienne d'atteindre les zones de forte consommation (sud Angleterre) et il faut faire stopper les machines... Un même mécanisme est prévu dans le cahier des charges du projet AO5, pour faire face aux contraintes propres au réseau interconnecté continental.     Voir ICI


=> 10 fév. -  Dauphins, pêcheurs, éoliennes...                             (communiqué Gardiens du Large)


On veut nous forcer à choisir entre le maintien des activités de pêche artisanale et la sauvegarde des petits cétacés dans le golfe de Gascogne.

Ne sont-ils pas ensemble menacés par les mêmes logiques ?      Lire la SUITE


=> 8 fév. - Emploi en France, émissions de CO2, les mensonges de l'éolien

( Le Marin, 6 févr.)

Les 62 monopieux de l'usine éolienne de Yeu-Noirmoutier sont construits en Chine, 700 tonnes d'acier pour chacun !... Ils sont ensuite transportés par un bateau néerlandais jusqu'à la Rochelle. Le premier chargement de 11 pieux est en route... Merci pour les métallos français, merci pour les émissions CO2 de ce bien long voyage.   Vive l'éolien en mer !         Article ICI



=> 5 fév. -  Fabien Bouglé, administrateur FED             (... en vidéo, Le Figaro, 5 fév.)

"Future loi énergétique, il faut définitivement abandonner le photovoltaïque et l'éolien"

Visionner  ICI


=> 4 fév. -  Nous avons aimé...   l'écrivain Michel BERNARD        (Le Figaro, 4 fév.)

Tournant au vent de l'idéologie, les éoliennes s'essoufflent

" ... dans l'indifférence du monde culturel, ou sa prudente abstention, le développement de l'industrie éolienne fait subir à la France le plus vaste et le plus rapide processus d'enlaidissement qu'elle ait jamais connu... Les éoliennes tournent au vent de l'idéologie ou de la propagande. Elles s'essoufflent. On se demandera peut-être bientôt, devant d'immenses cimetières debout sur l'horizon, toute cette ferraille, ces matériaux irrécupérables dressés dans le ciel, par quelle aberration le XXIème siècle, qui devait corriger les erreurs du productivisme industriel des deux siècles précédents, n'a su que barbouiller la terre d'une disgrâce inédite..."    Voir ICI

=> 30 janv. - Péripéties américaines...                                                  (Mer et Marine, 29 janv.)

Alors que de nouveaux projets offshore sont abandonnés après des années de développement (par le Danois Orsted, 0,97 GW au Maryland), et par le Norvégien Equinor (1,26 GW au large de New-York ), TotalEnergie est sélectionné pour un nouveau projet au New-Jersey (1,34 GW, au tarif de 131 $/MWh). Peu de doutes que l'évolution des conditions économiques et contractuelles sont à l'origine de ce charivari...

Lire ICI et LA 


=> 28 janv. - L'étude qui tue ...   Météo France, octobre 2023


Communiqué de NENY - Non aux éoliennes entre Noirmoutier et Yeu :


"Les données de Météo France sont formelles : la ressource en vent sur la bande littorale des Pays de la Loire est extrêmement décevante en comparaison de sites plus en haute mer, au large de la mer d'Iroise par exemple (en rouge sur la carte).

Cela est également confirmé par les résultats de la centrale éolienne du banc de Guérande qui affiche en 2023 une production et un facteur de charge en dessous des prévisions malgré des périodes de vent fort.

Pourquoi donc s'entêter à saccager notre proche littoral avec ces installations industrielles ?

À défaut d'un moratoire, un éloignement significatif des côtes à plus de 40 km du littoral et des îles doit s'imposer.

Un tel éloignement tiendrait également compte des préconisations du Conseil national de protection de la nature (CNPN) et de la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages (CSSPP) dans leurs avis émis en 2021.

Ces avis sont motivés par un impératif de protection de la biodiversité, particulièrement riche dans la bande des 40 premiers kilomètres, et par la volonté de préserver le patrimoine paysager, qui est l’une des richesses du littoral français."

Source : Rapport d'étude de Météo France - Analyse du vent sur la zone nord Atlantique - Manche ouest

https://www.debatpublic.fr/.../NAMO_Lot7...


La publication si tardive de cette étude de Météo-France prouve le caractère désordonné et anti-scientifique des décisions gouvernementales ; de toute évidence un tel document devait PRECEDER le lancement des projets offshore. Comme c'est le cas général de l'absence préalable d'études environnementales, les propagandistes de l'éolien se devaient au moins de considérer les paramètres réels des sites retenus.

On peut, comme nos amis de NENY, y trouver un nouvel argument pour obtenir l'éloignement des parcs, les Gardiens du Large y voient d'abord une démonstration de l'incurie scientifique des décideurs et l'urgence d'un moratoire de l'éolien offshore. Il convient de remettre sur la table l'ensemble du mix électrique à l'horizon 2035-2050.


=> 26 janv. - Sécurité de l'éolien en mer             (Le Marin, 23 janv.)


Tenu à l'Ecole-Militaire le 23 janvier, un colloque principalement organisé par le Centre d'Etudes stratégiques de la Marine, avec la couverture de la revue MerVeille Energie,

Un compte-rendu rapide est paru dans le Marin du 23 janvier, que vous pouvez lire ICI.

Plus percutante a été l'intervention de la Marine Nationale qui a insisté sur les risques stratégiques des infrastructures vitales en mer, et les moyens qu'il faut y mettre pour en assurer la protection.

La Marine Nationale avance ainsi l'idée de percevoir elle-aussi une partie de la taxe éolienne pour son rôle en ZEE !

Les risques liés au brouillage radar sont évoqués, accrus par la masse des parcs projetés à l'horizon 2050, qui dresseront des "forêts" en face des côtes. Un officier britannique insiste sur la perturbation des radars côtiers voués à la surveillance aérienne de la Mer du Nord.

Voir l'entretien avec l'amiral Oudot de Dainville dans la revue MerVeille Energie n°12  -  lire ICI

 "En définitive, il est plus facile d'assurer la sécurité d'une centrale nucléaire que d'un parc éolien, son équivalent en mer... même si cela va augmenter le coût de l'électricité produite."


En résumé l'apparente impréparation des projets en cours (dont les éoliennes flottantes Bretagne Sud) à cette problématique est pour le moins inquiétante...



=> 26 janv. -  Investissements "réseau", coûts de raccordement des

                       éoliennes offshore

(Mer et Marine, 25 janv. - La Tribune 7 déc.23)

L'ENTSO-E, association des gestionnaires de réseau de transport d'électricité estime qu'il faudra investir environ 400 Milliards d'euros pour déployer les seules infrastructures en mer pour le raccordement des parcs correspondants aux objectifs européens à l'horizon 2050 (496 GW).

 

Pour la France, tous réseaux compris : 200 Milliards d'euros d'ici à 2040-45

Rappelons que Xavier Piecharczyk, président de RTE, a précisé le 7 décembre 2023, les investissements complets à attendre pour les réseaux français, principalement à cause de l'entrée massive des centrales ENRi (éoliennes et solaires) :
"Le patron du gestionnaire du réseau de transport d'électricité a indiqué, lors du Forum zéro carbone organisé par La Tribune, que les investissements dédiés au développement du réseau de transport pourraient avoisiner les 100 milliards d'euros d'ici à 2040-2045. Des investissements du même ordre de grandeur sont attendus pour le réseau de distribution, géré par Enedis, a-t-il précisé".                       

Coûts de réseau = une composante importante des hausses de prix de l'électricité à venir...

Lire ICI - lire LA


=> 25 janv. -  Eolien et hausse des prix de l'électricité    (FED, 23 janv.)



=> 24 janv - Première catastrophe pour l'éolien flottant...     

(Révolution Energétique, 23 janv.)     

Le mini-parc offshore d'Hywind-Scotland (5 éoliennes de 6 MW) qu'on nous présente comme la référence de la faisabilité de l'éolien flottant, va être mis à l'arrêt pour plusieurs mois. Son opérateur norvégien EQUINOR annonce que les machines ont besoin d'une maintenance lourde, qui doit se faire à terre. L'Ecosse, pourtant toute proche, ne disposant pas de port de profondeur suffisante, les 5 éoliennes partiront au port de Gulen en Norvège, à plus de 500 km...

La raison tient probablement à la conception des flotteurs SPAR, de très fort tirant d'eau (voir articles précédents).                                                                           Lire ICI 

Une belle preuve que la durée de vie réelle de ce type de machine doit être amputée de très forts aléas de maintenance, la disponibilité réelle étant un paramètre déterminant qui s'ajoute aux incertitudes du facteur de charge pour définir la production à en attendre...



=> 17 janv. - L'énergie passe à Bercy, quel effet pour l'éolien ?

(Atlantico, 13 janv.)

A l'occasion du changement de gouvernement, le secteur de l'énergie (dit ministère de la transition énergétique) vient de passer sous la tutelle du ministère de l'économie... L'apparente perte de terrain des énergies renouvelables face au nucléaire est-elle réelle ? Quel impact attendre sur le développement des projets éoliens ?

Nous publions un point de vue de Fabien Bouglé, militant anti-éolien bien connu...

Lire ICI


=> 10 janv. - Manque de vent, pas d'électricité  

(Communiqué de presse de la Fédération Energie Durable - FED, 10 janvier)


Aujourd’hui, 10 janvier 2024 à 11h 30, la France a importé 6.000 Mégawatts d’électricité et a été contrainte de relancer en urgence la centrale à charbon de St-Avold           
Au moment où le pays subit une légère vague de froid hivernal, la production éolienne par manque de vent est  tombée à 2.300 Mégawatts soit moins de 3% de la production.  
La filière éolienne, constituée de 2.300 parcs disséminés sur le territoire, est incapable de  fournir de l'électricité au moment où les consommateurs en ont besoin.   
 La stratégie du gouvernement basée sur l’accélération de l’implantation de nouveaux parcs éoliens est une erreur qui met en danger l'approvisionnement en électricité des Français. 


Ci-dessous : publication en temps réel du RTE

https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere 



=> 09 janv. - Il y a du vent, cocorico, on exporte !    (Révo. Energétique, 8 janv.)

Le 3 janvier, un double record a été établi : maximum historique de production éolienne (17,4 GW à 14 h, pour 25 GW installés) et maximum d'électricité exportée (20,3 GW instantanés).  Lire ICI


MAIS, en regardant ci-dessous courbe verte (éolien) et courbe grise (export), elles sont pratiquement symétriques : tout ce que produisent les éoliennes est exporté !... à un prix probablement dérisoire, car il y a alors du vent partout !


https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere 



=> 08 janv. -  Germinal sur les côtes bretonnes !  (Ministère transition énergétique)

"La transformation à engager dans les trois prochaines décennies est d'une ampleur comparable à celle de la première révolution industrielle" (Agnès Pannier-Runacher)

Les débats publics actuellement mis en scène ne font que décliner les décisions dejà prises par le président Macron (discours de Belfort de février 2022) et par son gouvernement. En particulier la planification de la façade Nord-Atlantique-Manche-Ouest (NAMO) a déja entériné la construction d'ici à 2050 de 17 à 25.000 MW d'industrie éolienne, là où 1.700 sont achevés ou en consultation (St-Nazaire, St-Brieuc, Yeu-Noirmoutier et Bretagne-Sud). C'est donc une 20aine de nouvelles usines éoliennes qu'il s'agirait de caser entre Saint-Brieuc et La Rochelle, qui occuperaient une surface en mer équivalente à celle d'un département français !   Le débat public "façades" n'est donc qu'une opération médiatique pour faire avaler la pilule.

Alors qu'ils restent persuadés que l'éolien industriel n'est d'aucune utilité dans la situation énergétique française, les Gardiens du Large ont publié un communiqué de presse dénonçant cette fantasmagorie pharaonique et argumentant sur les mensonges du récit officiel.

Lire communiqué GdL ICI


=> 08 janv. 2024 - Vers l'électro-totalitarisme...  (Révolution Energétique, 5 janv.)


Conséquence des éoliennes : utilisation des compteurs Linky pour brider la consommation.

Avec la multiplication des éoliennes, aléatoires et intermittentes, il va devenir de plus en plus difficile pour RTE d'assurer à chaque instant l'équilibre entre l'offre d'électricité et la demande, évitant les black-out ; afin d'éviter le construire de nouvelles centrales à cycle combiné à gaz (comme celle de Landivisiau) dont c'est justement une des fonctions, RTE cherche à développer les possibilités de diminution autoritaire de la demande, à son gré. Le principe est en œuvre à petite échelle depuis des années avec les consommateurs industriels volontaires, à travers des clauses contractuelles d'effacement de la demande. Il s'agit maintenant de généraliser cela aux consommateurs individuels.

Le département du Puy-de-Dôme a été choisi pour un test sur 200.000 foyers en février. RTE pourra à volonté limiter la consommation au minimum (3 kVA), entraînant l'arrêt des appareils de forte consommation (lave-vaisselle, lave-linge, gros fours...)        Lire ICI


=> 30 déc. - Pendant qu'on nous amuse...     

(Le Marin, 30 déc.)     

... avec diverses consultations publiques (Stratégie énergie Climat, Planification des façades...)

RTE lance l'appel d'offres pour construire le poste électrique en mer du projet Bretagne-Sud !
Après le poste du Calvados, RTE attaque la tranche suivante : 3 postes identiques de 750 MW, un pour Bretagne-Sud et 2 en Méditerranée.

L'avis de marché a été publié le 28 décembre, pour remise des offres le 26 janvier 2024, le choix du lauréat devant être annoncé par RTE vers le 15 mars.

Alors qu'on ne connaît pas encore le résultat de l'appel d'offres principal (les éoliennes flottantes), sans analyse de l'impact, sortant à peine d'une avarie majeure sur le poste prototype de Saint-Nazaire, RTE fonce, sans risque car le raccordement est financée sur fonds publics.

Lire ICI   


=> 29 déc. - La Chine et le contrôle des terres-rares     (Trans&Energies, 26 déc.)

Les terres-rares sont des minerais dont certains composants sont indispensables à la fabrication d'aimants, comme ceux utilisés dans les moteurs des véhicules électriques ou les alternateurs des éoliennes, autrement dit les terres-rares sont une des bases de la transition énergétique. Or la Chine en possède les gisements les plus abondants et contrôle le marché mondial, autant pour l'extraction que pour le raffinement. L'article ci-joint analyse comment la Chine vient de renforcer son protectionnisme en la matière en interdisant les exportations des technologies.         Lire ICI



=> 27 déc. - Menaces sous-marines sur les éoliennes    (La Dépêche, 11 déc.)

"Toutes les infrastructures offshore sont des cibles", rappelle l'amiral Coldefy


"La Baltique, c'est loin de Paris... Mais les Suédois y sont déjà l'arme au pied et toutes les infrastructures offshore partout ailleurs en Europe, dans l'Atlantique comme en Méditerranée, sont évidemment aussi des cibles potentielles, a fortiori lorsqu'elles sont en mer..."

"Je ne crois pas trop à des attentats terroristes qui menaceraient flotteurs, mats, turbines et pales. Par contre, tout pays ayant des moyens sophistiqués et des capacités de plongée ne s'en privera pas, si nécessaire selon son agenda."      Lire ICI


=> 24 déc. - Il le dit bien...                                            (Benoît Rittaud -YouTube, 16 déc.)


En France, l'éolien est une absurdité, explication à la portée des énarques...





=> 23 déc. - Arrêter les éoliennes la nuit

  ... et le jour ?    (Le Télégramme, 23 déc.)


Le 15 décembre, le préfet du Morbihan a mis en demeure le promoteur Boralex de brider durant la nuit les éoliennes du parc de la forêt de Lanouée - Morbihan ( 17 machines, 65 MW) afin de protéger les chauves-souris, tuées en masse durant les premiers mois d'exploitation.


Et ailleurs... n'y a-t-il pas aussi des chiroptères ?         


Et durant le jour, n'y a-t-il pas partout des oiseaux, qui ont le même droit à la vie ?

 

C'est jour et nuit qu'il faut interdire les éoliennes !



=> 22 déc. -  Redémarrage des éoliennes de St-Nazaire

                            ... après 3 semaines d'arrêt, sans explication !

Le Collectif Défense de la Mer commente et proteste 

Voir son communiqué du 21 décembre 2023   ICI

Alors que les problèmes techniques sont apparus dès le 8 novembre (20 éoliennes arrêtées), la totalité des éoliennes (80) allaient être stoppées début décembre. Les grandes tempêtes de début novembre sont-elles en cause ?

Le facteur de charge 2023 sera d'environ 30% au lieu des 4,4 % annoncés !

Alors qu'un grand débat public est en cours, organisé par la CNDP, pour définir les zones propices au développement de l'éolien en mer sur les 4 façades maritimes, en application des visions énergétiques de E. Macron (50 parcs en mer pour 45 GW en 2050), il serait hallucinant que l'information sur les faiblesses des technologies reste cachée et que le débat public se poursuive sur des bases techniques erronées.

Tous les citoyens concernés doivent exiger la publication d'un rapport technique sur les avaries du parc de St-Nazaire.


=> 21 déc. -  Rouleau compresseur européen ?           (Le Marin, 21 déc.)

Le 19 décembre, les 26 ministres de l'énergie de l'Union Européenne ont signé une charte pour l'éolien qui engage leur pays à mettre en œuvre le plan d'action pour la filière dévoilé en octobre. Une charte à laquelle 300 entreprises du secteur ont aussi apporté leur soutien.      Lire ICI


Contre toute l'Europe avec ses capitaines,

Avec ses éoliennes couvrant au loin les plaines,

Avec ses financiers,

Toute entière debout, comme une hydre vivante,

Ils continuaient, l'âme sans épouvante

       et la raison bien ancrée ...


=> 19 déc. - Éoliennes offshore et radars militaires...    (The Telegraph, 5 nov.)

En Grande Bretagne, inquiétudes pour la Défense nationale.

Alors que la crainte de sabotages russes est vive en Mer du nord (gazoducs, câbles télécom.), les perspectives d'accroissement de la densité des parcs éoliens britanniques (+ 35 GW en 2030) et de la taille des machines remettent en avant les risques de perturbations engendrées pour les stations radars militaires, et donc pour la défense nationale...

L'article ci-joint du journal "The Telegraph", relayé par le site Stop These Things (remis en fonction), présente la question.

Lire ICI                    Ou bien texte original en Anglais

Quelles sont les réactions de notre Ministère des Armées, alors que le gouvernement pousse à l'installation de 45 GW le long des façades maritimes et que l'industrie éolienne accroît sans cesse la taille de ses machines ?

                 

=> 17 déc. -  Preuve de la déficience de l'éolien            (site RTE éCO2mix, 17 déc.)

Un exemple de situation courante où l'éolien est absent quand on en a besoin


Ces deux derniers jours (15 et 16 décembre), le vent est resté très faible de façon continue (ex. d'un faible anticyclone hiver), alors que la température était encore modérée. Le site du RTE, qui affiche en temps réel les moyens de production d'électricité en fonctionnement, montre que les 23.000 MW de puissance éolienne installée en France, ne mettaient à disposition pour satisfaire la demande que de l'ordre de 2.000 MW  (8,7 % du total installé). Les autres moyens pilotables à disposition du gestionnaire de réseau ont permis sans problème de satisfaire la demande (environ 70.000 MW à la pointe).

Leçon principale : l'éolien est fréquemment absent durant les anticyclones d'hiver, périodes où le besoin de capacité est primordial pour répondre à la demande (elle peut monter à 110.000 MW en période de grand froid). Des moyens pilotables (en service à la demande) doivent être présents pour suppléer aux aléas du vent... QED

Les plus vastes programmes d'investissements éoliens  (ex des façades) ne peuvent se justifier par une hypothèse de croissance de la demande, sans back-up pilotables.


=> 14 déc. - Herault - une première en France...                      (Actu.fr, 8 déc.)

la justice ordonne la démolition de 7 éoliennes 

La cour d'appel de Nîmes, statuant au civil, a ordonné la démolition des sept éoliennes ERL du parc de Bernagues, à Lunas, au nord de Montpellier, pour insuffisance des études d'impact ayant entraîné la mort de nombreux oiseaux d'espèces protégées.

Une leçon pour tous les promoteurs pressés de bâcler les procédures avec la conviction que les autorités les couvriront...                          lire ICI


=> 14 déc. - Eoliennes de Saint-Nazaire dans les choux      (Mer&Marine, 14 déc)

Suite à l'annonce ci-dessous du 5 déc., EDF Renouvelables annonce qu'en raison des conditions météorologiques, l'arrêt des 80 éoliennes va se prolonger d'une semaine, au moins jusqu'au 24 décembre.

   30,4 % = Un petit calcul montre que le facteur de charge annuel se situera donc au mieux aux alentours de cette valeur, bien loin des 41,5 % du business-plan !

Commentaire : on ne peut que s'étonner que les problèmes de fonctionnement soit attribués aux 2 transformateurs de sortie 30/225 kV, une technologie utilisée depuis des décennies en sortie des centrale nucléaires d'EDF.  Problèmes d'isolation ? ... pollution de l'huile ? incroyable manque de redondance (les deux transfo affectés simultanément)...

Voir ICI


=> 12 déc. - L'équation impossible des renouvelables intermittents

                     et des réseaux électriques                          (Transitions&Energies, 12 déc.)

Cette fois, c'est le gros titre de la revue spécialisée Trans. &En. qui l'affirme. Elle poursuit...:

" Construire des milliers d’éoliennes et de panneaux solaires ne permet pas en fait de se
débarrasser d’une bonne partie des centrales thermiques voire nucléaires. Elles restent
indispensables quand le vent et le soleil viennent à manquer, quelle que soit par ailleurs la
taille du parc éolien et solaire.
Il faut donc payer pour deux systèmes qui font double emploi..."

Voir ICI

Ce dont les Gardiens du Large sont convaincus depuis l'origine ! Pour en voir l'illustration, vous pouvez vous reporter aux articles ci-dessous datés des 5 et 7 décembre...

Comme les autres parcs éoliens industriels, le projet Bretagne-Sud ne sert à rien 


=> 11 déc. - Les interactions physiques sur le milieu marin      (SMHI, déc.23)

Le SMHI est le très officiel institut  météorologique et hydrologique  suédois. Il travaille à un rapport sur les interactions des champs multiples d'éoliennes de la Baltique sur le milieu marin, au-dessous et au-dessus de la surface. Les gigantesques brassages d'air affectent bien sûr les flux d'air et modifient le climat à l'aval, mais aussi les flux d'eau (courants, salinité, température), cela à des dizaines de km au delà des parcs.

Une telle étude globale a logiquement sa place en amont des études partielles et locales que nous présente le maître d'ouvrage...  A suivre.            Lire ICI

=> 8 déc. - AO5, ceux qui jettent l'éponge...                         (GreenUnivers, 6 déc.)

L'appel d'offres éolien flottant se dégarnit encore en Bretagne

Selon GreenUnivers, se seraient retirés de l'appel d'offres : en début d'année, l'Italien ENI+ Copenhagen-Infrastructure-Partners, récemment TotalEnergies/Corio/Qair et Skyborn-Renewables/Vattenfall/BlueFloat-Energy. Quant à Iberdrola, il serait sur le point de faire de même.

Ne resteraient donc en lice que 5 ou 6 participants..

=> 8 déc. - Aides d'Etat pour les parcs de Méditerranée        (Le Marin, 8 déc.)

La Commission Européenne donne son accord pour que le gouvernement accorde une aide d'Etat aux deux projets industriels d'éoliennes flottantes en Méditerranée, selon des conditions proches de celles du projet Bretagne-Sud (2,08 milliards d'euros, pour 250 MW /1 TWh par an) :

Chaque projet en Méditerranée aurait une puissance de 230 à 280 MW, produirait 1,1 TWh/an et pourrait recevoir une aide de 2,06 milliards d'euros sur une période de 20 ans.

Encore 4,12 milliards d'argent public promises aux poches des multinationales de l'éolien...

Lire ICI

=> 7 déc. - Le désastre énergétique, vu d'Allemagne...            (NIUS, 5 sept. 23)

Sur un site allemand, un article-témoignage bien informé décrivant le fiasco du système électrique : 28.000 éoliennes installées, des émissions de CO2 record, un équilibre étroitement dépendant des pays voisins,                                                                                                             Lire ICI

=> 5 déc. - Kollaps der Energiewende - merci au charbon polonais...

(Apollo, 4 déc.)

Une illustration des analyses de NUS (ci-dessus) : les journées des 28 nov. au 1er déc ont été très peu ventées en Europe ; le site RTE éCO2mix montre que l'éolien français ne fonctionnait qu'à environ 10% de sa puissance nominale. Ce fut indolore pour nous car les autres sources nucléaire-hydraulique-gaz fournissaient largement la demande.

Mais l'Allemagne, elle aussi déventée, fut au bord du black-out, ses sources thermiques charbon, lignite, gaz étaient insuffisantes à couvrir la demande. Son énorme parc éolien+solaire pourtant largement excédentaire (134 GW pour une pointe de demande de 82 GW) déclarait absent... D'énormes importations d'électricité principalement de Pologne, fournies par ses centrale au lignite et au charbon si décriées, permirent de sauver la situation.

Voir article du site allemand Apollo ICI

Revoir article détaillé comparant les parcs électriques français et allemand ICI

L'éolien, aussi développé soit-il, ne garantit pas

une capacité de production  quand on en a besoin.

=> 5 déc. - Le parc de St-Nazaire à l'arrêt pour 15 jours... (Mer&Marine, 5 déc.)
Comme une suite de notre post ci-dessous du 1er décembre... Un défaut est constaté dans le poste électrique, au niveau des transformateurs d'évacuation 225 kV... 2 semaines d'arrêt prévues = un mauvais coup pour le facteur de charge !       Voir ICI


=> 4 déc. - Le Télégramme publie deux communiqués des GDL...


  • le 30 nov., communiqué des Gardiens du Large constatant que le président Macron, en annonçant à Nantes ses décisions sur le développement de l'éolien en mer, a sonné le glas à tout débat démocratique sur le devenir des façades maritimes.     Voir ICI
  • le 1er décembre, relation d'un courrier au ministère et à la CRE (courrier commun des Gardiens du Large et de 3 associations amies) pour demander de la transparence sur les candidats réels à l'appel d'offres AO5.     Voir ICI


=> 2 déc. - Venant des Etats-Unis...                                (stopthesethings.com, 9 nov.)

CENSURE - ce site anti-éolien américain vient d'être suspendu par wordpress

ci-dessous les deux derniers articles que nous y avions trouvés...

  • La fuite en avant vers l'éolien flottant US

Un article ironique mais o combien réaliste... qui repère les mêmes travers que chez nous.                 Lire ICI

  •  Une mise en demeure des autorités

 maritimes pour protéger les baleines de la côte Ouest des travaux préalables aux champs éoliens.

Lire ICI


=> 1er déc. -  Le Parc de St-Nazaire déçoit...

                            Collectif Défense de la Mer - la Baule     defensedelamer@gmail.com

Voir son communiqué du 1er décembre 2023   ICI


Depuis la mise en service il y a un an, la production est intermittente, de façon vertigineuse, donc pèse énormément sur la stabilité du réseau électrique. La production mensuelle  est imprévisible  (voir courbe de nov. ci-dessous, une électricité impropre à toute consommation); depuis le 10 janvier, le facteur de charge  n’est que de 32,4%, pour 41,5% annoncé et 38% estimé…       Un bon retour d'expérience pour le projet AO5



Voir aussi ICI, un déboire technique survient le 1er déc., arrêt le  15 jours

30 novembre 2023     -      Communiqué de presse des Gardiens du Large

Le grand débat public de planification des façades déjà démonétisé par E. Macron

(cliquer : communiqué et reprise par le Télégramme)             



=>  28 nov. -  Retour sur la RIIPM...                          (Gardiens du Large, 24 nov.)  

La Raison Impérative d'Intérêt Public Majeur (RIIPM) est une clause apparue dans la loi d'accélération de la production d'énergies renouvelables du 10 mars 2023 ; elle permet de passer outre les législations qui pourraient entraver les projets, en particulier celles relatives à la protection de l'environnement...

Nous vous proposons deux documents :

  • la réponse des Gardiens du Large à l'enquête publique relative aux décrets d'application (24 novembre 2023) - voir ICI
  • une table ronde repérée sur Radio Courtoisie qui souligne l'impact sur l'implantation des projets éoliens terrestres dans les campagnes (une autre réalité que les projets offshore)... 

=> 29 nov. - Le débat public déjà démonétisé par E. Macron !  

(Mer&Marine, 29 nov.)

Le 28 novembre, aux Assises de la mer, à Nantes, le Président de la République a annoncé : « En 2025, on va lancer 10 GW, c’est-à-dire une dizaine de parcs, qui entreront en vigueur en 2030-2035".

En annonçant un tel appel d'offres géant de 10 GW pour 2025, il dément un volet de l'enquête publique, qui en son chapitre 3.3 ouvrait la porte au choix de "solutions alternatives au déploiement de nouvelles capacités d'éolien en mer". Cette précision avait l'avantage de mettre l'enquête en conformité avec la convention internationale d'Aarhus...

Débat public pipé, gouvernement personnel...  vive la démocratie.

                Ecouter Macron ICI                 Lire Mer&Marine ICI


=> 28 nov. - Débat public - Planification de l'espace maritime   (CNDP)

Un grand cirque médiatique du 20 novembre au 26 avril 2024


La Commission nationale du débat public (CNDP) organise ce vaste débat public, décliné sur les 4 façades maritimes de la France métropolitaine. Au programme l’avenir de la mer, du littoral, de la biodiversité marine et de l’éolien en mer.

Objectif a été défini par le gouvernement : "la mise à jour des documents stratégiques de façade (DSF) et la cartographie de l’éolien en mer”.

Le président de la République a annoncé en 2022 sa volonté d’installer une cinquantaine de parcs éoliens offshore d’ici à 2050, atteignant 45 GW, là où une 15aine seulement sont aujourd'hui en projet (un en fonctionnement)

Notre façade NAMO (Nord Atlantique Manche Ouest) va de la Rochelle au Mont-Saint-Michel ; elle compte actuellement les parcs éoliens de Saint-Nazaire (en fonctionnement), Saint-Brieuc (en construction), Yeu-Noirmoutier (en projet), Bretagne-Sud = Groix/Belle-Île (en cours d’appel d’offres), total 1,7 GW.

 L’objectif à 10 ans est de voir la façade NAMO passer à 6 / 9,5 GW, et entre 17 et 25 GW en 2050, de quoi couvrir 4000 km2, l'équivalent d'un département !

Ce débat public a pour objectif, outre le recueil d'une masse d’avis généraux, d’amener la population à accepter l'inacceptable en entérinant le principe et la cartographie de ce projet délirant.

Démocratie participative? Non, "N-ième débat public" bouclé à l'avance...

Voir le lien ICI - N'hésitez pas à multiplier vos commentaires aux séquences de réponses en ligne



=> 26 nov.  -  La préfète de l’Oise vient de retoquer...       (Oise-Hebdo, 15 nov)

... l'installation de six éoliennes de 180 m de haut, sur la commune d'Éragny-sur-Epte.


Elle écrit : "Le paysage de la vallée, rendu célèbre grâce à l’œuvre du peintre Camille Pissarro, figure de l’impressionnisme, présente un caractère remarquable qu’il convient de préserver alors que les aérogénérateurs du projet créeront des effets de surplomb et de concurrence visuelle vis-à-vis de ce paysage représentatif, modifiant sa morphologie et ses perceptions de manière irréversible à l’échelle de l’ensemble de la vallée, portant sans conteste atteinte à ces vues emblématiques, sans que des prescriptions ne puissent la prévenir."

Voir article de Oise-Hebdo, ICI


Les pyramides de Port Coton à Belle Île, immortalisées de même manière par Claude Monet, un autre major de l’impressionisme, ami de Camille Pissaro, devraient avoir la même vertu pour rejeter le projet flottant Bretagne-Sud.

Comme la préfète de l'Oise, nos décideurs gouvernementaux auront-ils l’intelligence de l’admettre et de préserver ce patrimoine iommatériel de Belle-Ile ?  Ou bien faudra-t-il qu’un juge s’en mêle ?



=> 22 nov. -  L'éolien offshore européen dans un trou d'air 

                                                                            (2 économistes de Sauvons le Climat)


Nous attirons votre attention sur cet article de fond consacré à la crise profonde que traverse l'éolien offshore. Les auteurs, Étienne Beeker et Dominique Finon, décortiquent les raisons qui ont amené l'ensemble des acteurs de la filière à s'auto-intoxiquer en faisant de l'éolien en mer la solution miracle pour assurer de manière décarbonée la sécurité d’approvisionnement électrique du continent.

Cela vaut autant pour les pouvoirs publics et autres énarques se prenant pour des visionnaires, pour les banquiers et fonds d'investissement à la recherche de secteurs sans risque, pour les constructeurs engagés dans une course sans fin au gigantisme, enfin pour les lobbyistes et communicants sans scrupules. Tous sont brutalement ramenés à la réalité des vrais projets, en Europe et plus encore aux Etats-Unis...

Le roi éolien offshore est nu... et les contribuables sont de moins en moins prêts à lui payer de nouveaux habits.

Voir article  ICI

 La retombée probable sur le projet Bretagne-Sud, revoir ICI

 

=> 20 nov. -  Un moratoire contre l'éolien en mer              (Ouest-France, 20 nov.)

Quatre ONG demandent un moratoire pour protéger la vie marine


Au moment où le gouvernement lance un grand débat sur les façades maritimes, les associations Sea Shepherd France, Gardez les Caps, Défense des Milieux Aquatiques et Wild Legal demandent à l’État de réajuster sa stratégie sur l’éolien en mer. Elles la jugent dangereuse pour la biodiversité marine.    Voir article ICI

Voir développement sur le site de Wild Legal ICI



17 novembre 2023              Communiqué des Gardiens du Large :

Le projet éolien AO5 est-il en train de dérailler ?

(cliquer)             


=> 17 nov. -  Inflation de l'éolien en mer au Royaume Uni     (Le Marin, 17 nov.)

Douché par l'échec de sa dernière enchère publique à laquelle aucun développeur n'avait remis d'offre, le gouvernement britannique vient de hausser radicalement les prix plafonds de l'éolien offshore : + 66% pour l'éolien posé, + 52% pour le flottant. Celui-ci atteint 201 euros / MWh, à comparer aux 140 euros garantis au projet AO5.    Lire ICI


=> 17 nov. -  Hydroliennes du Raz Blanchard                               (Le Marin, 17 nov.)

Redémarrage du projet dans cette zone de courant intense et permanent, avec 4 machines de 3 MW.

Rappelons que, parmi les énergies renouvelables marines, l'hydrolien a sur l'éolien l'avantage déterminant d'être parfaitement prévisible et régulier, s'insérant naturellement dans le pilotage du système électrique.

Il reste bien sûr à prévoir des sites et des installations qui préservent au maximum l'environnement.    Voir ICI

=> 16 nov. 23 - 15 milliards d'euros pour Siemens-Energy (FranceInfo, 14 nov.)

L'Etat allemand se mobilise pour soutenir Siemens-Energy, 2ème fabricant mondial d'éoliennes, confronté à une crise liée à l'inflation et aggravée par des pannes à répétition de sa filiale espagnole Gamesa. Lire ICI 

Notons que cette aide d'Etat semble échapper au contrôle tâtillon de la Commission... Nulle doute qu'in fine elle sera payée par les consommateurs

L'entreprise Siemens-Gamesa se replie partout, exemple de son renoncement à installer une usine de pales aux Etats-Unis - Lire ICI


=> 8 nov. 23 - Tempête Ciaran (1 au 2 nov.)

Cette tempête marquera l'histoire du projet AO5, car elle met en évidence les conditions terribles qui peuvent survenir sur la zone d'implantation choisie (vents de plus de 150 km/h, vagues de 15 m).

  • Nous en profitons pour publier un article qui rend compte des études en cours sur les vagues déferlantes, pour aider au calcul des éoliennes flottantes - voir Mer&Marine ICI. On se rend compte que des exercices de simulation numérique à la réalité, il y a encore un abîme...
  • Ciaran a également révélé que la zone retenue pour le parc éolien de Courseulles en Normandie, interfère dangereusement avec la zone de refuge des bateaux en baie de Seine lors des épisodes climatiques dangereux. L'association Robin-des-Bois alerte les autorités...

Lire article du Marin, ICI


=> 5 nov.  -  LA FILIERE EOLIENNE EXPLOSE

                                                                      (Fabien Bouglé, in FACTUEL, 5 nov)

L'auteur (vice-président de la FED, fédération de l'environnement durable), fait une synthèse des déboires actuels de la grande industrie éolienne dans le monde ; aux pertes des investisseurs-exploitants comme Orsted (cf ci-dessous) s'ajoutent les pertes abyssales des grands constructeurs occidentaux : Siemens-Energy, Vestas, Nordex, General Electric ont ainsi perdu 14,6 milliards d'euros de 2020 à 2023.

Jusque là, la fortune des acteurs de la filière éolienne s'est faite essentiellement par l'argent des contribuables et l'octroi d'avantages juridiques par les états ; les investisseurs sont en train d'en prendre conscience : manque de rentabilité propre et impact discutable sur les enjeux climatiques, la pyramide est en train de s'écrouler. Le jeu doit cesser...                   Lire ICI



=> 4 nov.  -  Au Danemark, Orsted plonge en bourse...      (Les Echos, 1er nov.)


Après ses déboires américains (cf ci-dessous), le champion national de l'éolien offshore voit ses actions décrocher de 22% en une demi journée à la bourse de Copenhague ; elles ont perdu environ 55% en un an.

Son PDG Mads Nipper souligne : « Il ne fait aucun doute que l'industrie éolienne offshore mondiale, et pas seulement aux Etats-Unis, se trouve dans une véritable tempête ».

Et chez nous ? Apparemment pas l'ombre d'un doute chez nos politiques, sans doute persuadés de connaître la réponse : il suffira d'augmenter les subventions, puisque le peuple est toujours prêt à payer sans limite, si les fables lui sont bien racontées.

Et chez les multinationales qui sont attendues sur les projets ? La confiance est-elle encore là ? Pourquoi tarde-t-on tant à annoncer les vrais candidats de l'appel d'offres AO5 ??

Lire l'analyse des Echos ICI


=> 3 nov.  -  Chaud et froid aux Etats-Unis                                 (le Marin, 3 nov.)


Après avoir essuyé le refus des autorités régionales d'augmenter le tarif de ses méga-projets éoliens posés, Ocean-Wind 1-2 (voir ci-dessous new du 16 octobre), 2248 MW au large du New-Jersey, le grand énergéticien danois Orsted décide maintenant l'abandon de ces 2 projets phares de l'éolien US, généralement marqué par une flambée des coûts et des difficultés d'approvisionnement.


Qu'à cela ne tienne, l'administration américaine annonce aussitôt avoir donné le feu vert au lancement "du plus grand parc éolien en mer du pays" (2600 MW) ! Il serait situé 500 km plus au sud que les précédents, au large de la Virginie...    Voir les 2 articles ICI


=> 3 nov. 23  -  Du côté des flotteurs 

(Mer&Marine, 20 oct.) 


Alors que partout, les parcs flottants se multiplient sur le papier, tous avec une idée de flotteur différent, voilà que la société de classification américaine ABS vient d'approuver un nouveau design , adapté semble-t-il aux sites profondes...

Il est à ancrages tendus et plateforme en béton, et pourrait supporter les grandes éoliennes (15 MW). Aucun avant-projet n'est encore signalé...   Voir bref article ICI

 

=> 30 oct.  -  Biodiversité - AO5 et le massacre des oiseaux       (GDL, août 23)


On ne dira jamais assez que le choix de localisation des éoliennes de Bretagne Sud par la ministre Pompili, en mai 2021, a été fait sans aucune prise en compte de l'impact sur la biodiversité. La forte densité d'oiseaux marins sur ce périmètre était pourtant bien connue des spécialistes... Le recours formé devant le conseil d'état par nos collègues de Courseulles (voir new ci-dessous du 20 octobre) s'appuie sur une réalité voisine. La note des Gardiens du Large rédigée cet été apporte tous les détails, dont la carte des densités de fous de bassan au fil des saisons.             Voir ICI


=> 30 oct.  -  Réunion publique à Lorient, samedi 4 novembre, à 14h30

(maison des associations, rue Jules Massenet)

"L'éolien en mer en Bretagne Sud et ses conséquences socio-économiques,

en particulier pour la pêche" . 


Organisée par le Collectif Pêcheurs en Colère du Morbihan, le Syndicat National pour la Défense des Pêcheurs artisans et l'association PIEBIEM.

=> 29 oct.  -  Tempête économique pour le secteur éolien

                                                                                (Le Monde 9 oct., les Echos 26 oct.)


En Allemagne, devant les déboires persistants de sa filiale éolienne Gamesa, Siemens en appelle à l'aide de l'Etat                Voir les Echos ICI

Aux USA, "la bulle des énergies renouvelables explose"        Voir Le Monde ICI


Et en France ? Les autorités s'acharnent à vouloir accélérer leurs programmes éoliens, terrestres et en mer . Qu'en disent les candidats à notre appel d'offre AO5, étrangement silencieux depuis le 2 octobre, date prévue pour la remise de leur offre ? ? ?


=> 28 oct.  -  Un scénario de PPE moins électrique               (Enerpresse, 24 oct)

"Un collectif d'associations a dévoilé un "scénario PPE des territoires" qui privilégie le développement des énergies renouvelables et de récupération, sous forme de chaleur renouvelable locale, de biogaz et d'électricité renouvelable, plutôt que de miser uniquement sur leur substitution massive par l'électricité. Elaborée par Amorce, France Urbaine, Intercommunalités de France, Villes de France, ANPP, cette étude décrit une transition qui vise à rééquilibrer l'électrification des usages et le développement de la chaleur renouvelable..."

Lire ICI (gros document, incontournable)

Commentaires - C'est en réalité une alternative décentralisée aux scénarios RTE, qui sont poussés par le gouvernement et l'industrie éolienne et prévoient une croissance vertigineuse de la consommation d'électricité à court/moyen terme (jusqu'à 640 TWh en 2035, pour 475 aujourd'hui), y trouvant l'argument principal pour justifier à cet horizon le développement de l'éolien industriel centralisé (en particulier massivement offshore).

Ce scénario "moins électrique" des territoires est aussi d'abord décentralisateur ; il met en doute le dogme de la croissance des capacités de production d'électricité centralisée (donc éolienne et solaire). Il privilégie au contraire un développement à mener au niveau et dans l'intérêt des territoires, en cohérence avec celui des autres vecteurs, ... mais curieusement l’électricité renouvelable totale (centralisée et régionale) resterait à un niveau proche de celui des scénarios RTE, la chute de production d’électricité 2035 étant trouvée dans une baisse importante du nucléaire, ce qui ne diminuerait en rien la pression sur les territoires.

L'aspect novateur de cette approche réside donc principalement, en concurrence avec l'électricité, dans la promotion du vecteur chaleur et de la récupération d'énergie.

Le scénario va donc dans le bon sens mais on ne peut que souligner ses défauts sous-jacents : l'idée que l'on peut sortir physiquement et sans dommage de l'interconnexion électrique des régions (en particulier pour ce qui serait des coûts de restructuration des réseaux), l'absence de prise en compte des caractères aléatoires et intermittents des ENRi, particulièrement rédhibitoires au niveau local et conduisant à un mix inapte à fonctionner sans sources aisément pilotables, donc carbonées !                           



=> 27 oct. - Courseulles, éoliennes posées en construction 

(Mer et Marine, 17 oct.)

Comme l'article publié le 14 octobre sur un chantier en méditerranée, celui-ci apporte un grand nombre de précisions techniques à connaître. Il n'en reste pas moins que ce projet de 64 éoliennes de 7 MW, construites en face des plages du Débarquement, constitue un massacre environnemental...

Lire ICI

=>  20 oct.  -   Vers l'électro-totalitarisme...               (Transitions&Energies, 17 oct.)

Votre compteur Linky arrêtera chauffage et gros électro-ménager quand il n'y aura pas de vent

Le récent bilan prévisionnel 2023-2035 du RTE, qui doit servir à orienter les décisions gouvernementales, avait préparé le terrain : pour garantir la sécurité d'approvisionnement d'un mix de production gonflé d'ENR intermittentes, éoliennes et solaires, il faudra développer la flexibilité de la demande : quand il n'y aura pas de vent et peu de soleil (par exemple durant les semaines d'anticyclone en hiver), en sus du nucléaire et d'incertaines importations, à défaut d'avoir construit des nouvelles centrales à gaz, il faudra pouvoir réduire drastiquement la consommation. Les grands contrats industriels connaissent déjà de telles clauses ; c'est maintenant à la consommation domestique qu'EDF va s'attaquer. Elle dispose pour cela d'un outil très adapté : le compteur LINKY.


Les articles joints décrivent le test prévu dans les prochaines semaines pour réduire de moitié la puissance délivrée pour 200.000 foyers cobayes...  en attendant tous les autres !

Transitions&Energies ICI                                   Le Télégramme ICI


Ci-dessous, le 5 août, nous postions un article prémonitoire du site anglo-saxon STOP-THESE-THINGS :

"Dans cette vision, la commodité et le confort des gens, sans parler de leur sécurité physique, n'ont plus aucune importance. Fini le rêve américain, où l'on peut améliorer sa vie en travaillant dur. Désormais, il s'agit de sacrifices forcés pour satisfaire les dieux jaloux du culte païen du climat."


=>  20 oct.  -  Des plombs ou des pales, il faut choisir...     (Chassons.com, 15 oct.)


La fédération des chasseurs de l'Oise s'oppose à l'implantation d'un parc éolien. Elle menace d'installer un radar ornithologique pour prouver que ces machines vont provoquer un "massacre écologique" car leur localisation se trouve au coeur d'un couloir de migration...      Lire ICI


=>  20 oct.  -  Chantez maintenant...                  (vu sur le site media-web.fr, 15 mars)

Adam Michèle, Pornichet                   Une comptine pour les bébés,  avec laquelle on nous berce. 

Tournez, tournez, tournez moulins
Taxe, taxe, frottez les mains
Vole, vole petit oiseau
Nage, nage, poisson dans l'eau
 
Petits moulins ont bien tourné
Les grosses papattes bien engraissées
Petit oiseau bien déplumé
Poisson sur l'dos sait bien flotter.
 
Tournez, tournez, tournez moulins
Lavez, lavez, lavez les mains
Crève, crève petit oiseau
Nage, nage requin dans l'eau.

=>  20 oct.  -   Un recours contre 64 éoliennes offshore    (CNPN, 8 août 2023)

Les associations opposées au parc éolien en mer de Courseulles, en Normandie (face aux plages du Débarquement - 64 éoliennes posées de 7MW), ont conduit une action en justice devant le Conseil d’Etat, concernant les lacunes de l'étude d'impact et l’absence de demande de dérogations à la destruction des espèces protégées. La réalisation de ce projet est certes avancée, liaisons électriques et sous-station électrique en mer déjà implantées, mais aucune fondation n’est encore réalisée.

Face à cette action, l’Etat a demandé en catastrophe au consortium (Eolienne Offshore du Calvados) de présenter des demandes de dérogations.

L’avis du Conseil National de Protection de la Nature CNPN en date du 8 août 2023 vient d’être publié sur son site :     LIRE ICI

L’avis est défavorable et dépasse largement le site de Courseulles ; vous verrez que nombre des points soulevés s'appliquent très exactement à notre projet Bretagne-Sud (en particulier décisions prises avant toute étude d'impact environnemental).... A SUIVRE


=>  16 oct.  -  Ca branle dans le manche                               (Le Marin, 13 oct.)

  Pas de rallonge pour l'éolien offshore de New-York   

Les grands de l'éolien en mer, titulaires des projets phares au large de New-York (et dont on connaît les revers financiers sur plusieurs projets en cours) viennent de se voir refuser une augmentation du tarif du MWh par les autorités américaines.

Pour ces 3300 MW d'éolien "posé", le tarif contesté a été signé en 2019 entre 99 et 118 $ / MWh, ce qui paraît aujourd'hui notamment insuffisant aux promoteurs.


A comparer au tarif maximum envisagé par la Commission Européenne pour le projet "flottant" Bretagne-Sud : 140 € / MWh. Qu'en disent les calculettes de nos candidats ? Notons qu'on attend toujours l'annonce du dépôt de leurs offres, initialement prévu au 2 octobre.

Précisions dans l'article ICI 

=>  14 oct.  -   Analyser les données techniques...                         (Le Marin, 12 oct.)

La ferme éolienne Provence Grand Large prête à être raccordée...

Lancé en même temps que le projet expérimental EOLFI qui a été abandonné (3 éoliennes entre Groix et BI), ce projet expérimental en Méditerranée mérite d'être examiné en détail. L'article joint apporte une foule de précisions sur les flotteurs et leur ancrage, très particuliers au site...

LIRE ICI


=>  12 oct.  - Les inquiétudes du lobby éolien...          (Actu Environnement, 11 oct.)

Le changement climatique va-t-il provoquer une diminution de la vitesse moyenne du vent, comme cela s'est observé en 2021 sur le continent européen ? ... de quoi bouleverser les business-plan des projets en cours.       Voir article ICI


=>  11 oct. -  Et pourtant, elle tourne...                                           (Le Marin, 11 oct.)


"Le parc de Dogger Bank au Royaume-Uni a inauguré l’entrée en production de la première Haliade-X de GE installée en mer. La turbine de 13 MW est la plus puissante en service dans les eaux européennes ; elle est munie d’un rotor de 220 mètres avec un point culminant à 260 mètres, en haut de pale."

C'est le type-même d'éolienne programmée pour Bretagne-Sud (mais chez nous en position flottante, beaucoup plus aléatoire). Autre énorme différence : Dogger-Bank est un haut fond situé en Mer du Nord entre Grande-Bretagne et Norvège. Le parc éolien est distant de 125 à 290 km des côtes du Yorkshire...


=>  10 oct. - Etrange coïncidence                       (Journal Officiel de l'UE, 26 sept.)

Un appel d'offres précipité pour assistance juridique au RTE


Le 26 septembre, le JO de l'UE annonce un appel appel d'offres du RTE, en recherche d'un appui juridique à la contractualisation des marchés pour la réalisation des ouvrages de raccordement des parcs éoliens AO5 et AO6 (2 parcs en Méditerranée), aux calendriers voisins. Sont concernés les raccordements électriques et les postes en mer. La date limite de réponse est fixée au 16 octobre.

LIRE ICI

Commentaires - Alors que la date de remise des offres du projet AO5 lui-même est maintenant dépassée (elle était fixé au 2 oct.), on ne peut que trouver surprenant cet autre appel d'offres accéléré pour un conseil juridique au RTE, jamais évoqué jusque là.

Remarquons simplement  que le 15 septembre était envoyée par nos trois associations (GDL, S&M, Fédération de protection...) une mise en demeure au préfet maritime et au préfet du Morbihan, contestant la pratique du RTE de procéder en aveugle (sans archéologie préventive) aux travaux exploratoires de la zone d'atterrage à Erdeven, le RTE n'ayant réagi qu'assez vaguement par un communiqué dans le Télégramme du  26 septembre.   (Voir les news ci-dessous des 17 et 27 septembre)


  =>  10 oct. - Un intéressant jugement du Conseil d'Etat            (CE, 4 oct.)

Le 4 octobre, le CE retoque définitivement un projet éolien terrestre, situé près d’Illiers-Combray (28), commune largement décrite dans les œuvres de Marcel Proust. Il confirme donc l’interprétation de la cour administrative d’appel de Versailles, qui a jugé que le projet « n’était pas compatible avec l’exigence de protection des paysages » quand étaient pris en considération des éléments ayant trait « aux dimensions historiques, mémorielles, culturelles et notamment littéraires du paysage ».                                     LIRE ICI

Cette nouvelle jurisprudence pourra-t-elle bénéficier au panorama des aiguilles de Port Coton, largement popularisé par Claude Monet et promis à la déprédation par les éoliennes de Bretagne-Sud ?   A suivre...









=>  10 oct.  -  Bien connaître l'adversaire...

L'Université du Temps Libre (UTL) de Belle-Île en Mer présente une conférence au titre étrange, le 16 octobre, à 18h00 (salle Arletty) : "Les éoliennes, pourquoi tant de haine ?".

Espérons que quelques spectateurs (5€ l'entrée) sauront ramener le sujet sur les terrains concrets du pragmatisme technique (intermittence, aléas, stabilité, coûts complets) et de l'intégrité de l'espace marin (biodiversité, paysages...).   Envoyez-nous un témoignage...


=>  6 oct.  -   Loïk Le Floch-Prigent : Pas besoin de nouvelles éoliennes pour les Français, surtout pas en Bretagne !             (Valeurs Actuelles, 5 oct.)


"Attaquées par le vent, le sel, poursuivies par les tempêtes et les courants marins, les éoliennes marines finiront par disparaître, laissant derrière elles des fondations en béton dont la faune marine s’accommodera, mais, en attendant ces jours heureux, nos descendants auront souffert d'instruments inutiles et coûteux qu’ils n'ont ni désirés ni demandés, comme les résidus du mur de l'Atlantique que les enfants de l'après-guerre avaient appris à utiliser comme cachettes."

LIRE ICI

=>  6 oct.  -   AO5 - 1ère offre déposée                              (Mer&Marine, 3 oct.)


Par un communiqué un consortium (dit PENNAVEL) annonce avoir déposé son offre le 2 octobre. Il est formé de deux sociétés : une belge, ELICIO, formée en 2014 à partir de jeunes filiales d'un groupe en difficultés, + un conglomérat allemand, BAYWA, initialement connu dans l'agro-alimentaire, ayant développé une branche énergétique. Voyons la suite... rappelons que 9 sociétés ont été présélectionnées.

Voir le communiqué de Elicio-Baywa ICI


=>  4 oct.  -  Les 5 obstacles majeurs à la transition  (Transitions&Energies, 4 oct.)


Les programmes énergétiques officiels prétendent viser l'objectif  "net zéro", soit 0 émission de CO2 en 2050. L'article démontre qu'il s'agit d'une dangereuse utopie, loin des possibilités physiques et économiques des états ou de la planète dans son ensemble, porteuse de conséquences vertigineuses sur l'ampleur des systèmes électriques, des exploitations minières, et surtout sur le mode de vie des populations. La connivence entre les puissances publiques et les intérêts privés qu'implique cette utopie est déjà manifeste...

Une lecture bénéfique au moment où les autorités françaises préparent les futures réglementations énergétiques du pays, totalement bâties sur ce modèle, avec les "conseils" intéressés du RTE.

LIRE ICI


=>  4 oct.  -   Le grand Monopoly éolien                                   (Le Marin, 2 oct.)


Très fréquemment les investisseurs des grands parc éoliens se revendent les actions qu'ils détiennent. Tel pays qui aura cru vendre à des investisseurs français ou portugais va voir les actions de son grand projet national passer entre les mains d'un anonyme fond de pension ou à un opérateur chinois !

Parfois certaines clauses tentent de prévenir ces pratiques, mais jusqu'à quel point ?

Peut-on imaginer les éoliennes de Groix / Belle-Île tomber entre les mains d'un opérateur chinois, à deux encâblures de Lann-Bihoué et des zones d'exercices de la Marine nationale ???   

Voir le dernier  exemple ICI


=>  3 oct.  -   Un grand projet éolien offshore, ça capote !    (Le Marin, 26 sept.)


Il s'agit de celui de Dunkerque, retoqué par l'Autorité Environnementale.


LIRE ICI son argumentation...


=>  1er oct.  -  Démantèlement final de Brennilis    (Transitions&Energies, 30 sept.)


Annulé en 2007 par l'action du réseau "sortir du nucléaire", le décret autorisant la 3ème phase du démantèlement de cette centrale nucléaire ancienne vient d'être signé à nouveau le 29 septembre 2023. Les opérations vont s'échelonner jusqu'à 2041.

L'article ci-joint rappelle l'histoire de cette petite centrale nucléaire bretonne (de 75 MW), mise en service en 1967, selon une technologie que la France allait abandonner. On y redécouvre qu'elle fonctionna en réalité sans problème jusqu'à 1985 (presque 20 ans !)...     

                         Un pan de l'histoire énergétique de la Bretagne !     LIRE ICI


=>  29 sept.  -   Les silences honteux du RTE                           (Figaro-Vox, 27 sept.)


« Pour éviter ruine ou black-out, nous allons hélas devoir construire des centrales à gaz »


Le RTE vient de sortir son bilan prévisionnnel 2023-2035, où son scénario principal de demande d'électricité en 2035 va de 580 à 640 TWh. L'augmentation présumée est colossale, la demande en 2019 ayant été de 475 TWh. Les hypothèses permettant d'en arriver là sont celles d'un transfert massif des usages des énergies vers le vecteur électricité, ainsi que le recommande l'AIE.

Fidèle à son credo, le RTE y trouve argument pour accélérer le développement des énergies renouvelables intermittentes, l'éolien et le solaire PV, le nouveau nucléaire ne pouvant être en service qu'après 2040... Extrémiste dans son engagement anti-CO2, il va jusqu'à renoncer à tous les moyens thermiques existants, charbon ET GAZ, faisant reposer la gestion de l'intermittence, des aléas et de la stabilité sur d'incertaines flexibilités.

Trois anciens ministres (JP Chevènement, F. Goulard et B. Accoyer) crèvent l'abcès et soulignent ici que tout cela ne fonctionnera que si on construit aussi des centrales à gaz, décrédibilisant le RTE en mettant en évidence son parti-pris idéologique.

LIRE ICI


=>  29 sept.  -  Appel des pêcheurs


Alors que des milliers de km2 de l'espace marin littoral sont en passe d'être programmés pour être industrialisés avec des 10aines de champs d'éoliennes ; alors que des milliards d'€ de subventions se déversent sur ce secteur, l'activité de la pêche  est prise à la gorge et sa survie menacée. Fait exceptionnel, toutes les organisations syndicales publient ensemble une tribune adressée au président de la République.              LIRE ICI

   

=>  29 sept.  -  Risques principaux de l'éolien en mer    (Mer et Marine, 29 sept.)

L'assureur industriel Allianz International publie son rapport sur les sinistres survenus sur l'éolien en mer en Europe, et sur les perspectives. Les dommages sur les câbles électriques sont les plus fréquents ; l'arrivée des parcs éoliens flottants ajoutent aux risques, à cause des câbles dynamiques et de la non-standardisation des flotteurs...         Lire ICI


=>  28 sept.   -   Offshore, il n'y a pas que l'éolien...        (Mer et Marine, 28 sept.)

Un vrai atout de la mer, l'hydrolien, une énergie dense et prévisible

Un prototype d'hydrolienne de 1,2 MW va être mouillé au nord de l'Ecosse. Particularité : pour augmenter la vitesse apparente du courant, elle va virevolter comme un cerf-volant !

Voir article ICI          



=>  27 sept.  -  Forages à Erdeven, réaction à notre mise en demeure...   

(Le Télégramme, 26 sept.)


A défaut de réaction du préfet maritime, c'est le RTE qui répond dans Le Télégramme aux trois organisations, reconnaissant qu'aucune anticipation d'archéologie préventive n'a été menée...  Dans sa hâte, l'article oublie les organismes qui ont à en traiter, l'INRAP (institut national de recherche en archéo préventive) pour la partie terrestre, le DRASSM (département  des recherches subaquatique et sous-marines) pour la partie maritime...  Voir l'article ICI


=>  27 sept.   -   Prémonition ?                                                            (Le Monde, 24 sept.)

Eolien en mer : les nuages s’amoncellent sur la filière

"Mais, à l’approche de l’automne, les orages assombrissent le ciel au-dessus de la Manche, faisant disparaître au regard les turbines géantes. Difficile de ne pas y voir une métaphore des nuages qui s’amoncellent au-dessus de l’éolien en mer dans le monde entier, provoquant un vent de panique au sein d’une filière encore jeune et prise, jusqu’ici, d’euphorie... "      Lire la suite



=>  23 sept.  -   Eoliennes offshore et mortalité des mammifères marins

(Stop-these-Things, 13 sept.)

Une nouvelle traduction de l'excellent site australien, une analyse de la situation sur la côte est des Etat-Unis, où la croissance de mortalité affecte principalement une espèce, la baleine franche de l'Atlantique-nord. Les principaux facteurs incriminés : la croissance du trafic maritime généré par l'industrie éolienne et la généralisation des sonars à forte émission utilisés par ces bateaux...

Voir le site Stop-these-Things           Voir l'article traduit ICI



=>  21 sept.  -   Et toujours en aveugle...



Sans reconnaissance préalable du sous-sol, alors qu'abondent les vestiges archéologiques


=>  20 sept.  -   Et un flotteur encore !                         (Mer et Marine, 20 septembre)


Nouveau prototype : lignes tendues sur ancres à succion


La première éolienne (8 MW) du parc pilote Provence Grand Large vient d'être installée selon cette technique spectaculaire : le flotteur est "descendu" vers le fond, tiré sur ses ancres, donnant une bonne rigidité à l'ensemble. Mais cela ne marchera (à voir à l'usage) qu'autant que l'accrochage à succion le permet, ce qui n'est vrai que sur un fond mou (vase, sable...).  Mais les  concepteurs de l'AO5 ont choisi une localisation sur un fond rocheux, il faudra donc trouver autre chose en Bretagne Sud !                           Lire ICI



=>  20 sept.  -   Eolien offshore : Bisbilles dans l'UE     

(Breizh-Info et Ouest-France, 19 sept.)


Alors que la Commission présente un objectif cumulé délirant de 300 GW d'éolien offshore en 2050 (pour une 20aine aujourd'hui, avec la GB), la Cour des Comptes Européenne vient doucher ce bel enthousiasme : "... les auditeurs craignent que l'essor des EMR en Europe se fasse au détriment du milieu marin, au-dessus comme au-dessous du niveau des mers".

Voir ICI, article Ouest-France

Voir ICI, article Breizh-Info


=>  19 sept.  -   De flotteur en flotteur...                                  (Mer et Marine, 19 sept.)

Un nouveau prototype d'éolienne flottante vient d'être mis en service sur un site d'essai en Espagne, au large du Pays Basque.  De puissance modeste (2 MW), le projet, dénommé DemoSATH, vise surtout à expérimenter un nouveau type de flotteur, composé principalement de deux cylindres horizontaux en béton, du jamais vu encore, qui plus est ancré en un seul point...

Les promoteurs en sont l'Allemand RWE et le Japonais KEPCO.

Cet exemple confirme bien que chaque nouveau projet éolien flottant reste expérimental et que la technique des flotteurs n'est pas arrivée à maturité. Bon vent à l'AO5 !

Voir article ICI          


=>  17 sept.  -  1ère escarmouche contre l'AO5...      (Gardiens du Large - 15 sept.) 


3 associations mettent en demeure le préfet maritime de Bretagne

pour qu'il fasse suspendre les forages d'Erdeven


"Constatant que les travaux menés actuellement par une plate-forme de forage face à la plage de Kerhillio, à Erdeven sont susceptibles de porter atteinte à un important patrimoine archéologique ou historique submergé si aucune mesure de détections et de fouilles préventives n’est mise en œuvre, les trois associations « Sites et Monuments », « Gardiens du Large », « Fédération de Protection et d’Aménagement de la Baie de Quiberon, des îles et du Grand Site Dunaire » ont adressé, ce vendredi 15 septembre 2023, une mise en demeure au Préfet maritime de l’Atlantique, lui demandant de faire interrompre ces travaux dans l’attente de la mise en conformité du titulaire avec cette obligation imposée par le Code du Patrimoine..."        Lire la suite  ICI

                           Article de Ouest-France : ICI

                   

=>  11 sept.  -  Coup de semonce pour l'éolien offshore au Royaume-Uni

(Le Marin, 8 septembre)


Aucune offre d'éolien en mer n'a été soumise aux autorités britanniques par les investisseurs, en réponse au dernier appel d'offres (5ème cycle) pour l'attribution de Contrats pour Différence (CFD), le mécanisme d'aide d'état en vigueur pour le renouvelable... Inflation sur les prix des matières premières, difficultés des chaînes d'approvisionnement, hausses des taux d'intérêts sont les motifs généralement invoqués (ce que nous avions déjà vu en Norvège récemment). Les projets hydroliens au contraire ont le vent en poupe...

Un espoir pour l'appel d'offres Bretagne-Sud AO5, dont les offres devraient êtres remises le 6 octobre prochain ? Pas sûr car la générosité de l'Etat français paraît sans borne pour favoriser l'éolien industriel, ses raisons idéologiques l'emportant sur la logique industrielle ou financière...

Lire article ICI


=>  8 septembre  -  Juste un avant-goût...                    (Le Télégramme,  07 sept.)

Non, on n'a pas encore trouvé de pétrole sur la plage de Kerhillio, à Erdeven ! ...

Il s'agit seulement d'une plateforme auto-élévatrice destinée à réaliser des sondages puis des forages en vue de l'atterrage des câbles électriques de raccordement du parc éolien flottant de Groix - Belle-Île.

C'est le RTE qui réalise ces travaux, payés sur les factures d'électricité, avant-même que l'appel d'offres du projet soit lancé (les offres sont remises en octobre prochain), et donc que l'on sache véritablement si des projets techniquement faisables et finançables sont proposés...


Voir article ICI                                        Photo : Le Télégramme



=>   5 septembre  -  Belle-Île, l'endormie...             (Gardiens du Large, 5 septembre)


"Vente" de ses charmes, en oubliant les éoliennes

Un classique déni de réalité dans des panneaux exposés aux Poulains : on y lit tous les charmes de l'île, la fragilité de son milieu naturel, les efforts de protection entrepris depuis 20 ans, sans un mot pour le péril qui s'annonce, les 60 éoliennes de 260 ou 300 m toujours promises à 20 km de la pointe.

Comme en ce fol été de 1939, où les braves gens gardèrent si longtemps la tête dans le sable...

Voir ICI



=>  27 août  -  Un parc éolien flottant en Norvège         (RTBF - Belga, 23 août)


L'inauguration d'un parc éolien flottant de 11 machines en Mer du Nord est présentée avec emphase par le lobby éolien et par la presse qui le suit.

Si c’est effectivement le premier parc flottant conséquent mis en service, il serait bien aventureux d’y voir une référence pour le projet Bretagne-Sud (AO5).

Déjà les 11 éoliennes sont de puissance bien inférieure à la soixantaine prévue pour l'AO5 (8,6 MW, pour 12 à 20 MW pour l’AO5).

 Surtout elles sont ancrées à 140 km du rivage, par une profondeur de 250 à 300 mètres, et sont destinées à alimenter 5 plateformes d'exploitation pétrolière et gazière situées au voisinage (notons au passage la grande incohérence de vouloir extraire des milliers de tonnes de gaz ou de pétrole avec de l'électricité décarbonée !). En tout cas, il n’y a donc pas besoin de poste électrique intermédiaire ni de liaison vers la côte.

Ajoutons que les flotteurs sont d’une conception bien particulière : un long tube lesté dans le prolongement du mat de l’éolienne, qui fait office de quille verticale profonde, d’environ 100 m de hauteur, ce qui nécessite un grand fond pour être installé... Concept donc inutilisable pour l'AO5, où la profondeur est inférieure à 100 mètres (c’est le concept dit SPAR = Single Point Anchor Reservoir).

Voir l'article récent paru dans la presse belge   ICI   



=>  26 août   -   Marchands et voyeurs                      (Le Télégramme, 26 août)


Déjà des vedettes touristiques de Bréhat mènent quelques touristes naïfs voir le champ éolien de Saint-Brieuc, en cours de mise en service... Peuvent-ils s'imaginer, ces inconscients, que ces lieux ont connu la colère des artisans-pêcheurs venus y manifester pour entraver le premier bateau du promoteur, protégé par un bateau de guerre et plusieurs vedettes de la gendarmerie maritime.

Economie du spectacle, gros business et tourisme industriel, prenant la place de l'honnête labeur des pêcheurs, l'industrialisation irresponsable de la mer s'ajoutant aux visites des derniers terrils du Pas-de-Calais. Vive le progrès !                                   Voir ICI



=>  25 août   -   Méli-Mélo au FIFIG                              (Gardiens du Large, 25 août)


Cette année le Festival international du Film Insulaire de Groix (23 au 27 août) avait pour thème les îles écossaises. Les organisateurs pour être dans l’air du temps ont consacré l’après-midi du 25 août à la question des éoliennes avec pour titre « Le déploiement des éoliennes en mer et sur terre : vers l’auto-suffisance énergétique des îles »

On eut droit à une juxtaposition confuse entre le grand éolien industriel qui envahit nos rivages et les exemples de petites iles écossaises (75 et 100 habitants) en quête d'autonomie énergétique...

Des choux et des carottes assemblés en une drôle de potée...                   Lire la suite



=>  25 août  -  Protection des oiseaux en Wallonie ?    (RTBF - Belga, 14 juillet)


Les autorités wallonnes viendraient de donner leur accord pour l'installation sur les parcs éoliens d'un système de caméras de reconnaissance des oiseaux, pouvant entrainer le ralentissement, voire l'arrêt des éoliennes pour éviter les collisions.               Voir article

MAIS... la nouvelle émane d'un promoteur de projets éoliens et ressemble fort à une opération alibi à but surtout médiatique. Il y est même suggéré que ne seraient protégés que les oiseaux "nobles" (milan royal...) et rien n'est dit sur le fonctionnement la nuit ou par mauvais temps.



=>  22 août   -   La religion des renouvelables          (Transitions&Energies, 22 août)


C'est la rédaction de la très sérieuse revue scientifique qui consacre un article à ces nouveaux dévots : "Les sources d'énergies dites renouvelables, qui permettent de produire de l'électricité bas carbone, comme l'éolien, le solaire et dans une bien moindre mesure la géothermie et l'hydraulique, bénéficient d'une image et même d'une mystique, surtout les deux premières, qui ont peu à voir avec leurs vertus réelles..."      Lire la suite...



=>  19 août - Sacrifice annoncé d'oiseaux marins     (Gardiens du Large, 15 août)


Une politique de gribouille - On savait déjà que l'enquête publique avait été menée et la localisation des éoliennes avait été décidée par la ministre Barbara Pompili en mai 2021, avant toute étude environnementale. Depuis lors, les données bibliographiques qui ont été rassemblées - et qui ont été publiées progressivement sur le site internet du ministère de l'écologie à partir de février 2022 - mettent en évidence que cette localisation correspond à une zone de plus forte densité de plusieurs espèces d'oiseaux marins sur le littoral du nord du golfe de Gascogne.

Des données manquantes évidentes à la prise de décision, un vice de procédure ?

           Voir article ICI       

Les Gardiens du Large alertent la Ligue de Protection des Oiseaux


Ils ont survécu aux marées noires, on leur envoie les éoliennes

   

=>  10 août   -   Notre tract d'été                                                     (Gardiens du Large)



=>  5 août   -   L'hydroélectricité, le "géant endormi"    (Trans&Energies, juillet)


 "La Commission européenne au nom toujours de sa doctrine de la concurrence, qui a mis à mal le marché européen de l’électricité, presse depuis le milieu des années 2000 Paris de mettre en concurrence ses concessions de barrages. Résultat, EDF a réduit considérablement ses investissements." Alors que la France possède le parc le plus important de l'Union Européenne avec 25,4 GWe, il serait possible de le moderniser en gagnant en puissance, pour des montants et des délais raisonnables... Une énergie décarbonée et pilotable (ou prédictible), mais qui ne bénéficie pas de l'intérêt que la CE accorde à l'éolien.

Lire ICI



=>  5 août   -   La décarbonation des usages thermiques (froid, chaleur) 

(Theconversation, 31 juillet)

La revue universitaire propose un article très précis sur la géothermie dans les zones urbaines -

 lire ICI . Comme la généralisation du chauffe-eau solaire thermique, on voit là tout le potentiel de décarbonation possible sans passer principalement par l'électricité.



=> 5 août  -  Les centrales électriques virtuelles : kezako ?

(Stop These Things, juillet) 

C'est un nouveau concept apparaissant dans la littérature technique anglo-saxonne, qui vise à dissimuler l'intermittence de l'éolien et du solaire derrière différents gadgets. L'article décapant du site anti-éolien australien décortique ce terme pédant qui devrait envahir bientôt les articles "branchés",  en révélant de quoi il s'agit : 

Les "nouvelles" centrales électriques virtuelles sont synonymes d'un contrôle plus draconien de la demande par le gouvernement ...     

Lire la traduction ICI              Visiter le site Stop These Things en anglais       





=>  27 juillet   -   Eoliennes flottantes de Fos                              (le Marin, 27 juillet)


S'informer pour mieux contester - Ce parc flottant expérimental de 3 éoliennes de 8 MW, jumeau de celui abandonné de Groix/Belle-Île (EOLFI), en est à la phase de mise en place de la première machine. L'article est intéressant pour se rendre compte du gigantisme de l'opération, de la mobilisation de nombreuses entreprises de toutes nationalités, mais aussi de quelques détails intéressants pour la connaissance de notre projet : déjà la différence d'échelle (12 MW mini en Bretagne-Sud, voire 15 ou 16) interpelle, comme le passage à la dimension industrielle (60 machines) ; la différence des techniques aussi, flotteurs et ancrages adoptés en Méditerranée ne sauraient convenir en Bretagne-Sud, déjà car le système des ancres à succion expérimenté à Fos ne fonctionne pas sur un fond rocheux comme celui de l'AO5. Notons aussi que les câbles électriques d'atterrage bénéficient en Méditerranée d'un tunnel à 15 mètres de profondeur, là où à Erdeven on ne parle que d'un forage dirigé. Notons aussi la préparation de radars destinés à repérer les vols d'oiseaux...

Voir ICI


=>  26 juillet  -  Dire et redire ...                                   (Le Figaro, 26 juillet)


Ce ne sont pas l’éolien et le solaire qui nous feront passer le mur de 2030

On sait que le discours actuel pour justifier la croissance accéléré de l'éolien (et du solaire) repose sur des hypothèses élevées de consommation d'électricité à l'horizon 2030-2035, que le parc de production  existant ne pourrait pas satisfaire et pour lesquelles le nouveau nucléaire arriverait trop tardivement.

L'article de Bertille Bayart démonte cette argumentation, en prouvant que ce "trou" peut être comblé pour peu qu'EDF retrouve ses performances normales en se mobilisant pour le nucléaire et l'hydraulique existants...      Lire ICI


Prenant l'équation par un autre bout, B. Durant soutient que construire plus d’éolien en France serait une monumentale erreur, car cela ne servirait à rien d’autre qu’à faire beaucoup augmenter les émissions de CO2 et le coût de production de notre électricité !       Pour les adeptes des démonstrations techniques,     Lire ICI


=>  23 juillet   -   Un projet éolien offshore, ça capote...         (le Marin, 20 juillet)


L'énergéticien public suédois Vattenfall se retire du projet britannique de 1,4 GW Norfolk Boreas, en Mer du Nord. Il invoque la situation géopolitique de la chaîne d'approvisionnement devenue trop vulnérable et la dérive des coûts... Remporté en 2020-2022, ce projet fait partie des chantiers majeurs lancés par le Royaume-Uni pour accélérer sa transition énergétique.

Vattenfall est l'un des 9 candidats au projet AO5.             Lire ICI


=>  23 juillet  -  Et si l'on reparlait de la géothermie ?    (Trans&En, août 2022)


Comment se fait-il, compte tenu des avantages considérables de la géothermie, renouvelable, décarbonée, non intermittente, locale, accessible presque partout, qu’elle connaisse un développement faible ?                                     article ICI


=> 23 juillet   -  Voitures électrique et canicule     (Transitions&Energies, 17 juillet)


De quoi tempérer les ardeurs des prévisionnistes de la conversion des usages à l'électricité : un intéressant article sur la sensibilité des batteries lithium-ion à la température devrait faire réfléchir, aussi bien les acheteurs potentiels de véhicules que les adeptes de l'électrification à outrance. Chute de l'autonomie des batteries par grandes chaleurs, vieillissement accéléré...

Lire ICI


=>  19 juillet   -   Le mix énergétique 2023-2035                     (GDL, 12 juillet)


Participation des Gardiens du Large à la concertation du RTE


Les Gardiens du Large ont remis une communication justifiant l'arrêt du développement de l'éolien industriel, avec l'argument principal que, inutile au système électrique français, il cache en réalité un transfert de richesse vers l'Allemagne et les pays engagés dans la même stratégie énergétique.


Lire l'essentiel de ce texte    ou bien   sa version intégrale


=> 18 juillet  -  Subventions indirectes à l'éolien offshore   (le Marin, 17 juillet)


En plus des subventions directes à la construction ou à l'exploitation (comme les 2 Milliards d'aides d'Etat approuvées par la CE pour le seul projet AO5), on savait déjà que la puissance publique prenait à sa charge le raccordement électrique des éoliennes offshore au réseau électrique national et les investissements d'adaptation structurelle du réseau lui-même. L'article donne une idée des importants investissements dans les infrastructures portuaires que la puissance publique va aussi largement subventionner...                                          Lire ICI


=>  12 juillet   -   Delirium...                             (le président de la région Bretagne, 8 juin)

"10 EPR, 1500 éoliennes au large de nos côtes..."

On ne reprochera jamais aux dirigeants politiques d'avoir des visions prospectives, seulement  raconter au peuple des fables, sur un ton incantatoire, en faisant étalage avec arrogance d'une inculture scientifique stupéfiante devrait être pénalisant...

Un zéro pointé à Loïg Chesnais-Girard pour son intervention à la table ronde d'ouverture de l'Open de la transition écologique et énergétique, à Lorient, le 8 juin 2023.

Non, M. le président, il n'y aura jamais l'équivalent de 10 EPR au large de nos côtes, non les énergéticiens n'ont nul besoin de 1500 nouvelles éoliennes en mer... simplement car le vent restera aléatoire et intermittent, et que 1500 fois rien, ce ne sera jamais grand'chose.

Afin d'éviter de tels dérapages, si lourds de conséquences environnementales et économiques pour la Bretagne, les Gardiens du Large se tiennent à la disposition du Conseil régional pour y organiser un cycle de formation élémentaire en électricité.

(extrait vidéo de 1mn18)


=>  6 juillet   -   Filière bois-chaleur en pays d'Auray       (Ouest-France  4 juillet)

Une leçon pour les bonimenteurs : il n'est pas nécessairement besoin de "transfert des usages" et de passage à l'électricité pour décarboner de nombreuses activités. Le vaste secteur de la chaleur, urbaine ou industrielle, peut s'appuyer sur la combustion du bois, processus renouvelable à bilan CO2 nul, pour devenir un acteur important des objectifs de décarbonation, en dehors des scenarios électro-intensifs du RTE et des prêches du lobby éolien.

Belle réalisation à Auray et bientôt dans d'autres communes d'AQTA, jusqu'à Quiberon...

 Voir l'article "Avec leur chaufferie bois..."

UN VRAI APPORT A L'AUTONOMIE LOCALE, A L'EMPLOI DE PROXIMITE,

A DISTANCE DES GRIFFES DES MULTINATIONALES.



=>  4 juillet  -  Déception au parc éolien de St-Nazaire                  (collectif DLM)

Le collectif Défense de la Mer (la Baule) suit en continu les résultats techniques de ce premier parc offshore. Il constate après 6 mois de fonctionnement que la production est bien loin des objectifs visés, le facteur de charge cumulé atteignant 31,5 % pour 41,3 % attendus.

Aucune communication à ce sujet de l'investisseur-exploitant (EDF-Renouvelables)

Pannes de jeunesse ? ... ou mauvaise analyse préalable des vents de Sud-Bretagne ? ... ce qui serait mauvais présage pour le devenir du projet AO5.


=>  2 juillet   -   Tête baissée dans le brouillard                         (Gardiens du Large)

Communiqué après 4 réunions publiques d'information tenues par le préfet du Morbihan


"Les 4 réunions publiques tenues par les responsables du projet éolien Bretagne-Sud (Ministère, Préfet, RTE) à Lorient, Groix, Belle-Île et Erdeven, entre le 15 et le 27 juin, laissent une étrange impression de brouillard sur le fond, d'autoritarisme sur la forme. (...)

Elément inquiétant, le contenu des messages délivrés, fréquemment indigent scientifiquement, ne fait que révéler l'inconsistance des décideurs et le risque encouru dans cette affaire par les finances publiques et la sécurité du système électrique national.

Elément réconfortant : les interventions souvent très argumentées et déterminées de beaucoup de participants à ces réunions ont démontré que le ferment d'une vraie opposition sociale au projet existe bien localement..."

Lire la totalité...


=>  4 juillet   -   Une démonstration toute crue...       (European Scientifist, 4 juillet)

Qui a émis 8 fois plus de CO2 que la France pour produire son électricité ?



=>  1er juillet  -  La fable du foisonnement                                                       (Cérémé)


On a encore entendu à la réunion d'Erdeven une éminente représentante du ministère de la Transition écologique soutenir mordicus que le foisonnement du régime des vents au niveau européen était une réponse importante à l'intermittence locale. On lui conseille de consulter le document ci-joint, établi à partir des données météorologiques.                  Lire Fiche Cérémé

Non, l'énergie éolienne n'est pas sauvée par un inexistant foisonnement



=>  27 juin  -  Il n'y aura jamais de transition éolienne et solaire...

Le site Stop-These-Things publie un article tiré d'une revue du Connecticut (USA). On y découvre, dans le contexte du système électrique américain, les arguments critiques des scientifiques contre le mythe d'un recours massif aux sources de production intermittentes et aléatoires. Vivifiant de constater tant de proximité !

                                 Lire ICI


=>  27 juin  -  Coup de tonnerre dans l'Union Européenne        (TKP 25 juin)

La Suède se retire du Green Deal et abandonne les objectifs "d'énergie verte".


La ministre des Finances Elisabeth Svantesson a averti que la nation scandinave avait besoin "d'un système énergétique stable". Svantesson a expliqué que "les énergies éolienne et solaire sont trop instables" pour répondre aux besoins énergétiques du pays.            Lire la suite...


=>  27 juin  -  Ses activités éoliennes font chuter Siemens-Energy

(Le Figaro, 23 juin)

Siemens Energy chute de 30% à la bourse de Francfort, à cause de ses activités éoliennes. " Suite à l'augmentation substantielle des taux de défaillance des composants des éoliennes, le conseil d'administration de Siemens Gamesa a lancé un examen technique approfondi du parc installé et de la conception des produits de Siemens Gamesa "

" Les mesures potentielles liées à la qualité et les coûts associés sont actuellement en cours d'évaluation et devraient dépasser 1 milliard d'euros ".

C'est un des trois grands constructeurs d'éoliennes du marché européen : Siemens-Gamesa (Allemagne), Vestas (Danemark), et Géneral -Electric (USA), qui s'effondre ainsi sous nos yeux… 

Ce constructeur est actuellement qualifié pour équiper les projets offshore français de Saint-Brieuc (62 éoliennes de 8 MW), Le Tréport (62 éoliennes de 8 MW), Courseulles-sur-Mer (64 éoliennes de 7 MW).                                            Lire ICI


Coup d'arrêt pour l'éolien ?    (in revue "la chronique Agora")            Lire ICI



=>  28 juin  -  Eoliennes Bretagne-Sud - réunions publiques    (Ouest-France)

 Houleuse à Groix, massive et interrogative à Erdeven


 Voir OF article Groix              Voir article Erdeven



=>  27 juin - Changement climatique                                 (Stop-These-Things - 7 mai)

Les 30.000 éoliennes allemandes provoqueraient des sécheresses locales

 

L'effet de sillage au niveau régional ! C'est du moins ce que laissent penser diverses études menées en Allemagne, rapportées par le site https://stopthesethings.com 

Au fait, cela ne fait-il pas penser à la situation de Belle-Île, en aval des 60 éoliennes géantes ?                        Lire ICI



=>  19 juin -  Un procès simulé...                            (revue en ligne Vert)


L’impact sur le vivant des éoliennes en mer situées au large de la Bretagne était au cœur du quatrième «procès simulé» organisé par l’association Wild Legal. Une façon de faire avancer la jurisprudence pour mieux prendre en compte les droits de la nature.

Voir ICI 



=>  16 juin  -  Le bruit des éoliennes perturbe les coquillages   

 (Ouest-France, 9 juin)


Dans l’actualité d’un appel d’offres national, alors que la France ambitionne de construire un grand nombre de parcs éoliens le long de ses côtes, il devient urgent d’étudier l’impact de leur pollution sonore sur les écosystèmes marins. C’est  l’avis des chercheurs du Laboratoire des sciences de l’environnement marin (Lemar), au sein de l’Institut universitaire européen de la Mer (IUEM), à Plouzané, près de Brest.

Voir l'article ICI



=>  9 juin   -   Le cahier des charges de l'AO5 !           (Site de la CRE, 8 juin)


Il était attendu depuis des mois, le calendrier sans cesse reculé.

Les candidats, en conciliabule depuis 2 ans avec le ministère de la transition énergétique et le RTE (on dit  "en dialogue concurrentiel"), assurés maintenant de pouvoir bénéficier d'une aide d'état de 2,08 milliards d'euros validée par la CE, vont devoir remettre leur offre d'ici au 2 octobre.

Le lauréat sera choisi en début d'année 2014. La mise en service est reculée à 2031...

On note qu'une grande souplesse est donnée sur la puissance électrique des machines, pouvant aller de 10 à 20 MW, et donc sur le nombre à installer pour atteindre la puissance totale visée, entre 230 et 270  MW : entre 13 et 27 éoliennes.

Ce cahier des charges est un texte complexe dont on vous proposera une analyse prochainement. Voir ici le lien où le retrouver sur le site de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE).



=> 9 juin  -  ça ne finira donc jamais...                                           (Le Marin, 9  juin)


Le gouvernement fixe les objectifs  d'extension de l'éolien offshore par façade maritime, à l'horizon 2035 ... et les notifie aux préfets (le 7 juin)

Notre façade, dite nord-Atlantique/Manche-ouest, impactée actuellement par les parcs de Saint-Brieuc (496MW, en construction), Bretagne-Sud = Groix, Belle-Île, Quiberon (250+500 MW, en développement), Saint-Nazaire (480 MW en fonctionnement) et Yeu-Noirmoutier (500 MW en développement), pour un total donc de 2,23 Giga-Watt, devrait atteindre 6 GW (ou 9) en 2035.

 

Alors que le projet AO5 est à peine lancé, il faut donc s'attendre à un TRIPLEMENT des usines éoliennes en mer dans les 12 ans, donc très certainement à des extensions des projets en cours ! On nous embobine avec des discours rassurants, mais la catastrophe à venir est déjà à l'étude !

Voir article ICI



=>  7 juin -  Colloque Eolien en mer                               (Parlement européen, 24 mai)


Colloque organisé par François-Xavier Bellamy ((LR/PPE) avec Ana Miranda (BNG/EFA).

Il a réuni des scientifiques indépendants, des autorités locales, la CE, l'industrie éolienne et des pêcheurs suédois, allemands, néerlandais, belges, français, espagnols et portugais, représentant des milliers de navires actifs en Baltique, mer du Nord, Manche, Atlantique et Méditerranée.

=>  7 juin - UE, cynisme criminel "à la française"   (Conseil de l'Europe, 6 juin)


Cela commençait bien : "Malgré les efforts de l’Union européenne (UE) et de la communauté internationale, la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes se poursuivent à un rythme alarmant, au détriment des populations, de l’économie et du climat. Cette situation est largement documentée... etc "

Ainsi débute un projet de règlement sur la restauration de la nature, datant de juin 2022, issu du Parlement européen et du conseil (voir ICI). Seulement la dernière version, publiée le 6 juin 2023, sous la présidence suédoise, souhaite maintenant conférer aux énergies renouvelables le statut de « projets d’intérêt public supérieur ». Ils bénéficieraient ainsi d’une dérogation aux obligations d’amélioration et de non-détérioration des habitats des espèces... La RIIPM de la loi française diffuse.


Attention, interruption momentanée des mises à jour

reprise prochaine


=>  29 mai   -   A la française !                                                 (Le Marin, 22 mai)

On sait que les éoliennes en mer sont de grandes moulinettes à oiseaux, en particulier migrateurs. Le parc en construction de St-Brieuc a fourni un sinistre précédent pour éviter à l’exploitant d'entrer en infraction avec le Code de l'Environnement : une dérogation pour pouvoir tuer 54 espèces d’oiseaux (et 5 familles de mammifères marins) – voir ICI.

Les Néerlandais viennent d’inaugurer un procédé plus respectueux de la nature : l’arrêt momentanée d’un parc éolien offshore lorsque sont signalés des passages d’oiseaux migrateurs – voir ICI un article récent paru dans Le Marin.


Simple effet d'annonce ou bien amorce d'une vraie évolution ? Que va imposer le cahier des charges du parc Bretagne-Sud ? Une gestion sanglante "à la française", ou bien une approche plus soft (et coûteuse), "à la néerlandaise" ? 


 

=>  29 mai  -  Application immédiate pour les goélands de Bretagne-Sud ? 

                                                                                               (Bulletin d'info AO5 n°8)

La localisation prévue pour l'usine de 60 éoliennes géantes de Bretagne-Sud (130 km2 - ouest de Belle-Ile, sud de Groix) est très fréquentée par de grandes colonies de goélands. Le bulletin AO5 n°8 nous informe que "Bretagne Vivante" va équiper 80 oiseaux adultes de GPS pour suivre leur comportement dans la zone.

Voir article ICI

Pour quelle utilisation cette étude ?  On ne croit guère qu'elle peut amener au déplacement des éoliennes, puisque le site a été choisi avant que de telles études soient menées... Peut-elle simplement instruire la dérogation à la loi de protection des espèces, autorisant l'extermination de ces oiseaux ?

Ou bien, comme aux Pays-Bas, va-t-on régler le fonctionnement des éoliennes sur les vols de Goélands, une nouvelle intermittence en somme...  On peut rêver !


 

=>  28 mai   -   Un signe annonciateur ?                               (Le Marin, 24 mai)

          Abandon du grand projet éolien flottant de Trollvind en Norvège (1000 MW)

"La viabilité économique du projet, qui devait se faire sans subvention, ne serait plus au rendez-vous. Le secteur de l’éolien offshore n’échappe pas à l’inflation des coûts des matières premières et doit aussi composer avec la hausse des taux d'intérêt. Les solutions techniques (...) ont aussi dû être modifiées".

L'énergéticien norvégien Equinor annonce qu'il reporte le projet à une date indéterminée ; idem pour ses deux partenaires Total-Energies et Shell.

Quand on vous disait que l'éolien offshore est une technologie immature !


Notez bien cher lecteur (sans sourire) que ces trois sociétés font partie des candidats au projet Bretagne-Sud.                                  Lire ICI



=>  28 mai   -   Affaire intérieure, les Gardiens du Large changent de président


Pour remédier à quelques dysfonctionnements, le conseil d'administration de l'association, réuni le 26 mai, a élu un nouveau bureau, autour des membres fondateurs. La continuité est donc totale et le combat contre le projet éolien Bretagne-Sud se poursuit.

Voir le communiqué publié à cette occasion, et un article de Ouest-France qui en rend compte.



=> 12 mai  -  La question qui tue                                      (Ouest-France, 08 mai)

"Le parc éolien en chantier au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier est-il déjà obsolète ? "


La question ne vient pas d'un affreux complotiste mais du très sage Ouest-France Lire ICI , qui constate simplement  que le démarrage des travaux, prévu durant l'été 2023, va concerner des éoliennes de 8 MW, celles considérées au moment de l'appel d'offres, alors que les constructeurs proposent actuellement des modèles de 12 MW ou plus, en principe plus performants.

Nos amis de l'association NENY qui s'oppose au projet soulignent que bien d'autres aspects structuraux du projet sont aussi dépassés.

Va-t'il falloir reprendre tout le dossier ? ?

Nous faisons remarquer à Ouest-France que le parc de Saint-Nazaire vient d'être mis en service avec des machines de 6 MW, plus dépassées encore !


=> 10 mai  -  Si l'on vous dit...                                         (Mer et Marine, 10 mai)


... que l'ancrage d'une éolienne flottante de 10 ou 15.000 tonnes pendant 20 ans, c'est facile.

Lisez cet article qui fait le point des connaissances sur les câbles en polyamide, et vous serez circonspect ! Pas de précision sur le retour d'expérience de l'éolienne expérimentale Floatgen, pas de questionnement sur la durée de vie, la maintenance nécessaire envisagée, en fréquence et en coûts... Et si la bonne grosse chaîne qui s'use, c'était finalement mieux ?                      Lire ICI



=>  9 mai  -  Jour sombre...                                          (Mer et Marine, 9 mai)

                    pour la population et les pêcheurs de St-Brieuc                          


=>  9 mai  -  Si l'on vous dit...                                              (Energies&Transitions, 9 mai)

... que l'éolien est sous contrôle car le régime des vents est maintenant prévisible.

Riez un bon coup et demandez à votre interlocuteur s'il connaît les équations  de Navier et Stokes...

Lire ICI



=>  7 mai  -  Ce que ça coûte, un regard lucide        (Energies & Transitions, 6 mai)


"Pourquoi les renouvelables ne sont pas aussi compétitifs qu'on le proclame"

L'article démontre implacablement les facteurs liés au caractère intermittent et aléatoire du solaire et de l'éolien. On retrouve ce qui est maintenant bien connu comme l'accroissement des capacités renouvelables, bien au-delà de ce que requièrent les consommations (sans éviter pour autant la présence de capacités pilotables en garantie), mais aussi ce qui l'est moins : l'excès d'électricité lorsque les conditions de vent ou de soleil sont favorables, ce qui génère des prix négatifs et l'obligation pour certains générateurs renouvelables de s'effacer, toutes choses bien peu favorables aux finances ! Seuls les surcoûts de réseau ne sont pas mentionnés, sans doute car ils sont couverts par la puissance publique (et les contribuables) et n'affectent pas les investisseurs...

Lire ICI



=>  6 mai  -  L'effet de sillage

Un regroupement d’éoliennes en mer entraine des « effets de sillage » atmosphériques, qui peuvent engendrer des turbulences et une perte de production jusqu’à 25% pour les éoliennes sous le vent, ou pour les autres parcs les plus proches.

Retrouvez l’étude de Chrytophe GRELLIER. vue sur le site ventdebout59.

Le climat de Belle-Île sera-t-il perturbé par les 60 éoliennes de Bretagne-Sud ?




=>  5 mai  -  La "sécheresse éolienne"                            (Spectator Australia, 23 avril)

Un ajout à la "novlangue" des businessmen !

L'expression désigne une nouvelle catastrophe naturelle, ravageuse pour les finances ; elle apparaît seulement dans les pays qui ont trop d'éoliennes.

L'article (traduction française ci-jointe) nous vient d'Australie, qui semble familière de cette pétole-là.

Il est emprunté au site britannique vraiment inépuisable Stop These Things .



=>  3 mai  -  Souveraineté                                                           (ENERPRESSE, 3 mai)


ENERPRESSE amorce la publication d'un dossier sur les conclusions de la commission d'enquête parlementaire sur la perte de souveraineté et d'indépendance énergique de la France. En dépit de certaines projections discutables (voir ci-dessous notre note du 8 avril), dont on espère qu'elles seront revues, le travail historique sur le déclin des dernières décennies est remarquable. Nous extrayons de ce dossier l'introduction du président de la commission, Raphaël Schellenberger :


" Cet hiver 2022/2023, c'est grâce à un effort de réduction de la production industrielle, à une baisse du niveau de production des entreprises et à un important renoncement au confort des citoyens, que la France ne s'est pas retrouvée plongée dans le noir. Jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un tel retour en arrière n'avait été demandé aux Français.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Quels sont les choix successifs qui ont conduit à cette perte de souveraineté énergétique ?"                                (Lire la suite...)


=>  2 mai  -  La petite musique...                                               (Ouest-France, 2 mai) 


Celle du vecteur "chaleur" qui vise à se décarboner lui-même, sans passer par l'électricité, donc en déligitimant l'éolien, un encart ce jour dans O-F...                                       Lire ICI


   

=>  1er mai - Pire encore que Bretagne-Sud ? Dunkerque...      

(Les Echos, 26 avril)


46 éoliennes de 12 à 15 MW (comme celles d'AO5, soit de hauteur minimale 260 m), mais posées à  seulement 10 km des plages !

La Belgique porte plainte devant la Commission Européenne. Voir ICI les Echos, du 26 avril.

Visiter le site de l'association : Vent Debout 59


 

=>  30 avril  -  Stockage par batteries ?               (Stop These Things, 29 avril)


"Grande illusion : Pourquoi le stockage par batteries ne peut pas résoudre le problème de l'intermittence de l'éolien et du solaire"

L'article étudie, sur l'exemple du système électrique britannique, la faisabilité d'un stockage de l'électricité générée par l'éolien dans des batteries géantes, telles qu'il en existe au moins un prototype en Australie...

En anglais : Lire ICI              traduction : Lire ICI



=>  29 avril  -  Contre l'éolien offshore, VIVE LA CHALEUR

        (Localtis, Banque des Territoires,  24 avril)

A l’approche de la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) se prépare une loi de programmation sur l’énergie et le climat (LPEC), dont le projet est attendu avant l’été. Alors que les acteurs les plus bavards du secteur électrique (fanatiques de l’éolien offshore comme fanatiques du nucléaire) militent pour une augmentation considérable des usages de l’électricité, enclenchant le mécanisme fatal : + de nucléaire pour le long terme, des centrales à gaz à moyen terme, donc + d’éolien pour les décarboner), voilà qu'à rebours de cette sombre alliance, le secteur de la chaleur fait entendre sa voix et sort ses cartes pour contribuer d'une autre façon à la réduction des émissions CO2. Ses moyens : récupération de chaleur fatale dans l’industrie, valorisation des déchets, solaire thermique, géothermie, méthanisation, extension des réseaux de chaleur etc...

De toute évidence, une convergence objective avec les opposants à l'éolien industriel.

Voir la présentation du « plan Marshall » de la filière Chaleur renouvelable et de récupération, remis à Agnès Pannier-Runacher, le 20 avril                    Lire ICI




=>  28 avril  -  Lettre ouverte au préfet ...          (site Robin-des-Bois   27 avril)



"... les échouages de balénoptères sont exceptionnels en Haute-Normandie. Ces deux échouages se sont produits quelques jours après l’arrivée de la plateforme autoélévatrice Seajacks Kraken battant pavillon Panama sur le chantier de l’usine éolienne offshore EDF Renouvelables/Maple power/Skyborn (dite “parc éolien en mer de Fécamp”)..."     Lire ICI


La même info sur France 3 Normandie  ICI



=>  27 avril  -  «Le lobbying anti-nucléaire allemand est très efficace»               Interview de François Goulard(*) publié par Figaro TV le 25/04/23


"Alors que l’Allemagne vient de fermer ses trois dernières centrales nucléaires, François Goulard analyse la stratégie énergétique allemande. L’ancien ministre rappelle que le choix, outre-Rhin, d’un parc d’énergies renouvelables important, nécessite la multiplication des centrales thermiques, et engendre un mix énergétique plus coûteux. Il y voit l’origine du lobbying anti-nucléaire allemand, pour des raisons de compétitivité industrielle."

Pour voir la vidéo du Figaro cliquez ici


(*) François Goulard fut maire de Vannes, député du Morbihan, secrétaire d’Etat aux transports et à la mer, Ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la Recherche, président du conseil départemental du Morbihan. Il a adhéré aux Gardiens du Large.




=>  26 avril -  Mer Morte - la déclaration d'Ostende     (Ostende, 24 avril)


Les six états riverains de la Mer du Nord (plus Irlande et Luxembourg), sous l'égide de la présidente de la Commission Européenne et la bienveillance intéressée de l'Allemagne, ont le 24 avril décidé de “multiplier par huit la capacité des parcs éoliens offshore en mer du Nord d’ici 2050”. Les investissements pour atteindre cet objectif sont estimés à 800 milliards d’euros.

Arrêtons-les, ils sont devenus fous

Regardez la couverture théâtrale de la télévision belge ICI

... et les articles de Libération et de Courrier International   LA



=>  25 avril  -  Formons-nous  -  L'éolien et la stabilité du réseau électrique


Lors de l'analyse du fiasco du projet tout renouvelabe de l'île d'El Hierro (Canaries) - voir ci-dessous au 17 janvier 2023 - nous avions vu comment la stabilité en fréquence d'un petit système isolé était dépendante de l'inertie des générateurs thermiques classiques existants. L'article de Georges Sapy que nous vous proposons aujourd'hui - lire ICI - généralise la question aux grands systèmes (comme le système français) et démontre qu'on ne peut y introduire des générateurs intermittents aléatoires (éoliens, solaires) que de façon limitée. Pour les lecteurs qui ne sont pas rebutés par les études techniques.




=>  23 avril  -  Novlangue à Etel                                      (Le Télégramme, 21 avril)


Daniel Cueff, vice-président de la région Bretagne, lors de l'inauguration d'une exposition de propagande éolienne à Etel :                                          Lire ICI


" L'éolien en mer doit réaliser la synthèse entre biodiversité, activités marines (pêche), production énergétique et paysage "

=>  22 avril  -  "Outre leur laideur agressive, les éoliennes sont aussi une source de pollution sonore et lumineuse"  (Marianne  21/4/23)


Billet de Pierre Jourde, écrivain et critique littéraire.

 "La loi du 10 mars 2023, qui entend faciliter l’installation des sources d’énergie renouvelable, dont les éoliennes, prive les communes de quasiment toute possibilité de s’opposer aux décisions préfectorales d’installation de ces dispositifs. Il y a une programmation – une planification à la soviétique – dont il faut atteindre les objectifs.

Désormais, les mots « écologie », « énergie renouvelable », « réchauffement planétaire » sont des mantras permettant de faire n’importe quoi, puisque c’est au nom du Bien, et qu’il faut pouvoir exhiber des statistiques vertueuses, sans se préoccuper de la réalité.

[...] Qui a dit que les éoliennes étaient vertueuses ? Elles polluent les sols et les paysages et tuent les oiseaux."


Lire son billet ici



=>  21 avril  - Deux baleines échouées en Normandie      (Seashepherd, 20 avril)


Faisant écho aux cas signalés dans le New Jersey (voir ci-dessous), ces morts jettent une fois encore le doute sur les effets possibles de l'industrialisation de l'espace marin, là du chantier des éoliennes de Fécamp, à 40 km...

L'association Seashepherd est bien décidée à faire diligenter toutes les expertises.      Lire ICI



=>  20 avril  -  Mégalithes - UNESCO - Atterrage du câble électrique         


(suite nouvelle parue ci-dessous le 15 avril)


Après la réunion décisionnelle organisée par le préfet du Morbihan le 12 avril, les Gardiens du Large et l'association Sites et Monuments ont publié un communiqué commun, s'opposant à la traversée des zones mégalithiques par les câbles 225kV d'évacuation des éoliennes AO5, considérant qu'il s'agirait d'une profanation d'un des plus anciens témoignages d'une activité culturelle humaine. 

                            Lire ICI dans Le Télégramme, 20 avril.


Sites et Monuments avait détaillé sa  position sur son site, dès le 13 avril - voir ICI


De quoi est-il question ?  Paysages de Mégalithes, l'autre association présidée par le maire de Carnac, montre magnifiquement les zones concernées - voir ces pages ICI -, pour lesquelles elle a engagé une procédure de reconnaissance par l'UNESCO, au titre de patrimoine de l'humanité.

Notons que cette association semble au contraire envisager de négocier avec RTE les conditions d'un franchissement sous-terrain en profondeur des zones mégalithiques avec un tunnelier...



=>  18 avril  -  Contre l'éolien dans le New Jersey USA  

(Stop These Things, 12 avril)


Le massacre des baleines : 500 000 Américains demandent la fin de l'exploitation

            de l'énergie éolienne en mer

Le New Jersey, petit état de la côté Est des USA (8,6 M. d'habitants), voit arriver avec effroi la construction de parcs éoliens offshore le long de ses côtes. Quatre usines ont été attribuées entre 2019 et 2022 pour être mises en service dans les prochaines années (total 5000 MW) ; deux au Danois Orsted et deux au regroupement EDF-Renouvelables + Shell (Atlantic shores 1 et 2). Conscients de l'expérience des autres états littoraux, conscients en particulier de la mortalité causée aux baleines dont certains cadavres viennent s'échouer sur leurs côtes (10 cas depuis décembre 2022), nombre d'habitants du New Jersey sont mobilisés contre ces projets.

Lien vers la pétition qui a recueilli près de 500.000 signatures : ICI

CR d'une réunion publique récente à Trenton, capitale du New Jersey : ICI



=>  17 avril  -  Sortir du jardin d'enfants                        (Le Point 16 avril)


Un ancien ministre de l'environnement peut-il avoir les idées claires ?


Apparemment oui, si on écoute Brice Lalonde dans son article du Point  -  lire ICI


" Il n'y a que quatre pays européens qui réussissent à décarboner leur électricité, ce sont la Suisse, la Norvège, la Suède et la France. Pourquoi ? Parce qu'ils ont des moyens de production pilotables décarbonés qui fournissent cette électricité lorsqu'elle est demandée et quasiment à toute heure au long de l'année. Les autres pays produisent une électricité soit systématiquement très carbonée, comme la Pologne, soit décarbonée par moments, comme l'Allemagne et l'Espagne, quand le soleil et le vent sont au rendez-vous, mais carbonée le reste du temps par appel au gaz et au charbon"...



Après qu'aient pris fin manifestations et blocages des ports de pêche, se sentant délaissés par les organisations professionnelles et ignorés du secrétaire d'Etat à la mer, les artisans pêcheurs ont décidé de s'organiser, ceux du Morbihan en adhérent à la CGPME, ceux d'Audierne en créant leur association autonome.          Lire ICI  




=>  15 avril  -  Nucléaire ou charbon ? ils ont choisi !

(Transitions&Energies - 14 avril)


La France commencerait-elle enfin de lever la voix dans la guerre que lui livre l'Allemagne sur le terrain de la politique énergétique ? Fin du nucléaire donc relance impérative du charbon (+ gaz extérieur), développement addictif des ENR intermittentes, l'Allemagne semble s'entêter, par dogmatisme idéologique, dans une politique énergétique et environnementale contradictoire et sans issue, mais toujours prônée à sa suite par la Commission européenne....

L'article de la revue T&E proposé ICI décrit ce contexte et la timide critique adressée par la France le 13 avril sur cette relance des énergies fossiles en Allemagne, sans vouloir faire le lien avec sa propre politique !

Revoir aussi ICI les situations comparatives F / D  



=>  15 avril  -  AO5, atterrage et mégalithes           (Le Télégramme 12 avril)


Erdeven, plage de Kerhillio, c'est là que le câble sous-marin devrait déboucher...

Le tracé définitif jusqu'au poste 225kV de Pluvigner a été dévoilé lors d'une réunion organisée le 12 avril par le préfet du Morbihan.                                               Voir article ICI




=>  11 avril  -  Baleines, phoques, dauphins, les ravages de l'éolien offshore américain...

          Voir directement l'article en anglais   ICI

                                 ... ou bien sa traduction LGL en français    LA




=>  9 avril  -  Bonneteau (*)

Le Télégramme du 8 avril salue une bonne nouvelle pour la SNSM - ICI - . Selon un arrêté paru le 8 avril au Journal officiel, les parcs éoliens sont soumis à une taxe d’un montant de 18,605 euros par mégawatt.heure, dont 5% vont revenir à la SNSM.

Il s'agit pourtant d'un tour de passe-passe.

Exemple du projet Bretagne-Sud AO5 : En une année, ses 250MW pourront générer 815.000  € pour la SNSM. Merci les investisseurs éoliens ?  En fait ceux-ci auront reçu dans le même temps un cadeau de 100 Millions d'€ au titre de l'aide d'Etat (2,08 milliards sur 20 ans). 

Autrement dit l'éolien n'est qu'un habillage de propagande, pour un versement bien naturel de l'Etat à la SNSM.


   (*) Bonneteau : jeu de dupes de l'ordre de l'escroquerie,




=>  8 avril - Plus un pays recourt aux sources d'électricité intermittentes, plus le courant y est cher...


Une note d'un membre des Gardiens du Large - Voir ICI - exploitant les données publiques, et montrant les sur-investissements colossaux réalisés en Allemagne (la puissance installée est égale à 3 fois celle nécessaire à la pointe).               



=>  8 avril  -  Commission d'enquête parlementaire    (rapport du 6 avril)

sur "la perte de souveraineté énergétique de la France"


Nous vous proposons deux analyses de ce rapport, celle de la revue Transitions & Energies et celle du bulletin professionnel ENERPRESSE .


On y verra que le texte met en évidence avec vigueur plusieurs décennies d'errance dans la conduite de la politique énergétique du pays. La parole a été largement donnée à des partisans du nucléaire, et le rapport adopte la vision actuellement dominante d'un développement massif des usages de l'électricité, donc des prévisions de consommation en forte croissance.

En conséquence, les rapporteurs se prononcent pour une construction accélérée de nouvelles centrales de production, nucléaires mais aussi éoliennes !

On a ainsi la surprise de lire leur proposition n°29 qui réclame un lancement accéléré des appels d'offre pour 50 parcs éoliens offshore, en rendant contraignante leur installation !


De quoi interpeler sérieusement les opposants à cet éolien devenant de plus en plus totalitaire, et derrière lui à ces scénarios très électro-intensifs qui tendent à le légitimer.


Fabien Bouglé a immédiatement réagi sur Sud-Radio - écouter-ici




=>  8 avril  -  Du rififi dans l'éolien...


Deux "couac" sérieux secouent le petit monde des requins de l'éolien industriel : 1/ l'attribution de l'appel d'offre AO4 (Centre Manche n°1) à EDF Renouvelables - voir ci-dessous - , à un prix bradé de 44,9 euros / MWh, bien inférieur aux prix actuels des projets photovoltaïques ou éoliens terrestres.  L'article au vitriol de la Tribune - ICI - présente bien la levée de boucliers du secteur : "EDF écrase le marché, les concurrents dénoncent des pris cassés".

2/ l'échec du dernier appel d'offres destiné à l'éolien terrestre (où 6% seulement des dossiers ont été retenus, principalement en raison de conditions financières obscures du cahier des charges). La CRE (Commission de Régulation de l'Energie), qui gère ces appels d'offres, est sur la sellette.

     Voir - ICI  - autre article de la Tribune.




=>  5 avril  -  Revue en ligne ATLANTICO        (04/04/23)


"Une transition énergétique mal pensée : 120 milliards d'euros engagés n'ont pas réduit d'une seule tonne nos émissions de CO2 "


Une approche pédagogique nouvelle pour démontrer que les éoliennes installées en France ne servent pas à réduire les émissions de CO2 ; les auteurs insistent sur la part de production qu'elles retirent au nucléaire, sans bénéfice pour le climat (à conforter cependant).     Lire ICI



=> 4 avril  -  Ailleurs contre l'éolien industriel...


Si vous comprenez l'anglais, vous pouvez visiter cet intéressant site britannique, en cliquant sur ce lien  https://stopthesethings.com/ (= arrêtez ces choses)


Ci-dessous un court exemple... avec seulement l'introduction d'un long article :

         Lire l'article en cliquant   ICI



Natacha Polony : Nucléaire, automobile : Allemagne-France, 2-0


"Décidément, les Allemands ne sont pas des gentlemen..."          Voir son éditorial  ICI


Que ne feraient-ils pour fragiliser notre économie et nous imposer leurs maudites éoliennes !




=>  30 mars - à Lorient




=> 28 mars  - les annonces de Mme Pannier-Runacher   (27/03/23)


Eolien, le rouleau-compresseur...


Dans un communiqué du 27 mars - voir ICI - , le ministère de la transition énergétique annonce simultanément :


*   le choix du lauréat pour la première usine éolienne centre-Manche n°1 (Nord-Est du Cotentin, face à Courseulles, appel d'offres n°4 AO4): il s'agit de "EDF - Renouvelables" associée à un partenaire financier canadien (même attelage que pour l'usine de Saint-Nazaire).

     Voir dans Mer et Marine du 28 mars les détails pour ce projet - LA


*   la sélection des candidats pour les usines d'Oléron (AO7) et centre-Manche n°2 (AO8).


*   la prochaine publication du cahier des charges du projet Bretagne-Sud, en avril...




=> 27 mars  -  Les réflexions d'un visionnaire        (publication FB du 23/03/23)


"... les productions intermittentes devraient être couplées à des productions pilotables. Serait ainsi économiquement pris en compte le double investissement qu’elles imposent et qui ne leur est pas aujourd’hui imputé . Il conviendrait aussi de mettre à leur charge les coûts de raccordement assez faramineux qu’elles requièrent en raison de leur dispersion territoriale...

... et au revoir les éoliennes !"

Ces quelques lignes, pleines de bon sens, sont extraites d'un court texte publié par François Goulard, ancien ministre, maire de Vannes, député et président du conseil départemental du Morbihan. En une page il souligne l'absurdité du marché actuel de l'électricité qui prétend traiter également l'électricité pilotable et l'électricité intermittente, tout en octroyant maints privilèges à la seconde (avantages financiers, priorité d'achat...)

On peut être homme politique en vue et critique radical d'un choix économique dominant.

Lire son texte en entier  ICI



=> 27 mars - Ouest-France        (26/03/23)


Les artisans pêcheurs bloquent le port de pêche de Lorient


Pour lire l'article, c'est ICI






=> 25 mars -  Eoliennes et centrales à gaz en Allemagne

On sait que l'immense parc renouvelable intermittent allemand 113 GW (dont éolien 61,5 et solaire 51,5) ne peut fonctionner qu'associé à un parc de centrales pilotables 78,8 GW thermiques à flamme (43 charbon/lignite + 35 gaz/fioul + 8,1 nucléaire, en décroissance), fortement émettrices de CO2.

D'où le score déplorable du système électrique allemand en matière d'émissions de CO2

(387gCO2 / KWh en Allemagne en 2022, contre 56 pour la France - source RTE).

La construction annoncée de 25 GW supplémentaires de centrales à gaz ne fait que confirmer ce modèle.



=> 23 mars - AO5, annulation d'une importante réunion de concertation


Le préfet annule la 2ème réunion plénière de concertation (dite "Fontaine") prévue ce jour  sur le raccordement électrique du projet éolien Bretagne Sud. Le RTE devait y présenter aux parties prenantes ses choix sur le tracé, l'implantation des postes de compensation et de raccordement, entre le point d’atterrage sur la côte et le poste 225 kV de Pluvigner, au nord d'Auray. Il y était en particulier attendu une réponse à la question du passage des champs de mégalithes...




=> 23 mars - le marin   (22/03/23)


Manifestation des pêcheurs à Rennes, le 22 mars


« Nous sommes venus manifester pacifiquement », a affirmé alors David Le Quintrec, au centre de l’attention des médias présents, en déroulant ses principales revendications : prix trop élevé du carburant, projet d’interdiction de travailler dans les aires marines protégées, implantation d’éolien posé ou flottant


Voir la totalité de l'article du Marin - ICI




=> 21 mars - La République du Centre  (20/03/23)


Avarie technique ou chasseur de sanglier ?


Lundi 20 mars, les automobilistes ont pu voir une éolienne en feu le long de l'autoroute A10, sur la commune de Châtenay (Eure-et-Loir).

                                  Voir article en cliquant ICI





=> 19 mars - TRANSITIONS & ENERGIES   (magazine 116 - 15/3/23)


Géothermie, l'appel du fond...


Une énergie renouvelable, décarbonée, abondante, non intermittente et locale, exploitable sans besoin des multinationales de l'énergie... Elle a pourtant été oubliée de la loi d'accélération des énergies renouvelables.

La France vient seulement de mesurer son potentiel et parle de favoriser (enfin !) son développement.

 Clic pour lire l'un des articles du dossier que lui consacre Transitions & Energies



Les STEP ?   ... pas si facile

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Les adeptes de l'éolien vivent en général dans l'attente du miracle du stockage, qui viendrait réparer la tare de l'intermittence. Sans avoir trop conscience que le plus souvent ni les capacités nécessaires, ni la faisabilité technique ne sont au rendez-vous, ils mettent souvent en avant le stockage hydraulique, par des STEP - stations de transfert d'énergie par pompage - dont la France a construit plusieurs grands ouvrages dans les années 70-80 (5000 MW). L'exemple de l'ouvrage inachevé de Redenat en Corrèze, décrit en détail dans cet article, montre toutes les difficultés de mener à son terme un seul projet réel !  De quoi ouvrir les yeux de bien des rêveurs...

Clic vers "L'incroyable histoire de la STEP oubliée", in Transitions & Energies 




=> 17 mars - méli-mélo


Hier 16 mars, la revue Le Marin publiait un court article " L'Etat a posé les hypothèses du projet éolien flottant en Bretagne sud " cliquer ici .

L'article résume les données transmises par la France à la Commission européenne pour justifier sa volonté d'accorder une Aide d'Etat de 2,08 milliards d'Euros à l'industriel lauréat du projet. On y lit que le parc éolien de 250 MW localisé face à Groix et Belle-Île fonctionnerait 4000 heures par an (sur 8760), ce qui correspondrait à un facteur de charge de 45% (valeur bien élevée...).

Mais faisant preuve de zèle, sans doute pour instiller dans l'esprit des lecteurs l'idée qu'il pourrait peut-être faire mieux, Le Marin ajoute que l'éolienne expérimentale Floatgen, située face au Croisic, aurait atteint un facteur de charge de 66% en février 2020 !

Formulation de bateleur de foire car la règle du jeu, et simple rigueur scientifique, impose de ne comparer que des facteurs de charge annuels (pourquoi ne pas écrire que Floatgen a atteint 98% le jour le plus venté de l'année). Et le dernier chiffre publié par Floatgen indique que pour 2020 l'éolienne de 2 MW aurait produit 6 800 MWh, ce qui correspondrait à un facteur de charge très respectable de 38,8 % (à vérifier cependant à une autre source).

Le discours public sur l'éolien est rempli de ces imprécisions ou combines qui embrument l'esprit critique des citoyens. Zéro pointé pour Le Marin !




=> 13 mars  -  TRANSITIONS & ENERGIES   (13/3/23)

"Batteries, des promesses toujours des promesses"

"Les annonces depuis des années de percées spectaculaires dans la technologie des batteries, qui ne se concrétisent jamais, finissent pas lasser. Il ne se passe pas une semaine ou presque sans qu’un centre de recherche, une université, un constructeur automobile promettent, avec la complaisance de médias devenus des relais de communication, des batteries se rechargeant plus rapidement, concentrant plus d’énergies, utilisant moins de métaux stratégiques, coûtant moins cher à fabriquer."

Clic pour lire l'article de Transitions & Energies





=> 13 mars - Le Marin    (13 mars)


Une manifestation pour défendre la pêche côtière prévue à Rennes le 22 mars.

Pêcheurs artisans, mareyeurs et poissonniers de toute la France se donnent rendez-vous le mercredi 22 mars à Rennes devant le parlement de Bretagne. Ils veulent dénoncer les contraintes de plus en plus fortes sur leur activité... parmi ces contraintes le développement de l'éolien offshore prend une place importante.

Pour ceux qui en auront la possibilité, les Gardiens du Large vous invitent à venir les soutenir.

Clic ici pour voir l'article du Marin




=> 13 mars - Contrepoints     (13 mars)


 La parfaite inadaptation des énergies renouvelables intermittentes à un grand réseau électrique, surtout à base nucléaire,  a été abondamment démontrée par les Gardiens du Large, en général dans l'indifférence des médias acquises au lobby éolien.

Il est réconfortant de voir la revue Contrepoints publier aujourd'hui un billet d'humeur qui développe la même analyse... On pourrait encore débattre de tel ou tel point, mais l'essentiel y est dit.

Clic ici vers Contrepoints




=> 11 mars - Les Echos   (09/03/23)


Loi sur l'accélération des énergies renouvelables

Le Conseil Constitutionnel, par une décision rendue le 9 mars 2023, estime les huit articles visés par les saisines des Républicains et du Rassemblement National conformes à la constitution, "le législateur ayant poursuivi un objectif de valeur constitutionnelle de préservation de l'environnement".

Clic vers "les Echos"



=>  10 mars  -  REVOLUTION ENERGETIQUE    (10/03/23)


Pan, sur le bec... Rappelez-vous les discours officiels qui prétendaient que le parc éolien de Saint-Nazaire allait couvrir 20% de la consommation électrique de Loire-Atlantique. Or on connaît maintenant l'allure de l'électricité produite depuis janvier 2023, pleine de trous et de bosses, une intermittence inadaptée à tout profil de consommation ! 


"Voici la vertigineuse intermittence du parc éolien en mer

de Saint-Nazaire"


"Des courbes en montagnes russes"

"Il est possible d’observer la courbe de puissance du parc éolien de Saint-Nazaire au pas horaire depuis le 10 janvier 2022. Le parc, d’une puissance totale de 480 MW pour 80 turbines, est virtuellement séparé en 2 fermes de 240 MW. Le graphique présente ainsi 2 courbes à peu près similaires, prenant la forme de vertigineusemontagnes russes."

Clic pour lire l'article de Révolution Energétique.


=> 9 mars  -  ACTU.fr Normandie (06/03/23)

Parc éolien en mer : les opposants imaginent les pires scénarios au Tréport

"Depuis mai 2008, les membres de l’association Sans offshore à l’horizon disent leur opposition au projet d’implantation d’éoliennes en mer au large de Dieppe et du Tréport (Seine-Maritime). 15 années d’un dur combat qui semble être bientôt perdu par les opposants : le promoteur du projet, la société Éoliennes en mer Dieppe – Le Tréport (EMDT), prévoit en effet de commencer son chantier dans le courant de l’année 2024."

Clic pour lire l'article



=> 9 mars - TRANSITIONS & ENERGIES  (9 mars 2023)

L’importance des pompes à chaleur est grandement sous-estimée

"Pour décarboner le chauffage des bâtiments, il n’y a qu’une seule solution techniquement mature, la pompe à chaleur. Elle devrait être la priorité de la transition énergétique avant les renouvelables et les voitures électriques. D’autant plus, que l’Union Européenne s’est fixée, pour changer, des objectifs totalement irréalistes: installer 50 millions de pompes à chaleur supplémentaires d’ici 2030. Le premier problème à surmonter est celui du manque d’informations fiables."

Clic pour lire l'article de TRANSITIONS & ENERGIES




=> 9 mars - STOP THESE THINGS  (Blog à plus de 5 millions de visiteurs)

Simplement stupide : la seule chose plus stupide que l'énergie éolienne est l'énergie éolienne offshore

"L'énergie éolienne a un prix exorbitant, sortir ces choses en mer envoie ces coûts en orbite : l'énergie éolienne offshore intermittente coûte six fois le coût de l'électricité au gaz qui est toujours disponible à la demande.

Placer des éoliennes industrielles géantes à des kilomètres au large est déjà assez coûteux, mais les coûts croissants pour tenter de les entretenir (et les câbles de transmission qui les relient ) dans un environnement marin hautement corrosif sont positivement punitifs.

À tel point que même les plus grands projets offshore ont dérapé, comme le détaille Robert Bryce"


Clic pour lire l'article de R. BRYCE





=> 27 février - Les menhirs vont-ils faire reculer les éoliennes ?



Aujourd'hui la question de l'atterrage du câble sous-marin devient cruciale puisque le préfet du Morbihan devrait arrêter les décisions en la matière en mars. RTE a défini une zone côtière étroite, entre Etel et Plouharnel, où ce câble devrait être raccordé à un câble 225 kV sous-terrain, livrant l'énergie produite au poste RTE de Pluvigner.

Seulement la zone est truffée de mégalithes; et il semble impossible de la franchir en creusant des tranchées de câbles, sans ravages pour ces mystérieux monuments.

Situation d'autant plus fâcheuse que l'UNESCO est en train de classer ces sites !   Voir ici un article de Ouest-France exposant la situation...

Le 26 février, les Gardiens du Large et l'association Sites et Monuments ont publié un communiqué commun s'élevant contre cette grave menace contre un ensembe qui relève incontestablement du patrimoine de l'humanité. Les dégâts collatéraux de l'éolien en mer ne peuvent que se multiplier ; il faut arrêter le projet !

Voir ici, la reprise de ce communiqué de presse par le Télégramme.




=>  26 février - Ouest France (24/2/23)

Éoliennes en mer : Les Gardiens du large lancent un appel aux dons.

L’association Les Gardiens du large lance une collecte de fonds pour financer des expertises et de futurs frais d’avocats, dans le cadre de sa lutte contre le projet d’éoliennes en mer au large de Belle-île, Groix et Quiberon.

L’association Les Gardiens du Large, basée à Quiberon (Morbihan), est persuadée que, cette fois, David peut triompher de Goliath. (La Commission européenne vient d’autoriser la France à accorder une « aide d’État » de 2,08 milliards d’euros, ponctionnée sur les citoyens, pour subventionner le projet d’éoliennes Sud Bretagne)

Lire ici l'article de Ouest France




=> 18 février - Une cagnotte pour soutenir les Gardiens du Large

ENTRER DANS LA CAGNOTTE    ICI




=> 22 février - 2 milliards d’euros au projet Bretagne-Sud !

la belle annonce qui ne coûte pas cher à la Commission Européenne (CE)...


Le 13 février, la CE autorisait la France à apporter une subvention de 2,08 milliards d’euros au projet Bretagne-Sud AO5, ce qu’elle appelle « aide d’état ».

De telles « aides d’état » sont théoriquement interdites par la doxa européenne, car accusées de distordre les marchés. L’autorisation en est accordée parcimonieusement par Bruxelles pour les projets jugés stratégiques, par exemple, à ses yeux « germano-centrés », pour l’éolien...


Attention, il ne s’agit pas d’un cadeau de Bruxelles, juste d’un feu vert donné à la France pour apporter au consortium retenu au terme de l’appel d’offres (prévision fin 2023) un bonus au prix des MWh produits. L’industriel verra son prix garanti par un « contrat pour différence » : il vendra au prix du marché et, si celui-ci est inférieur au prix garanti, l’état lui versera le différentiel (directement ou par un intermédiaire) ... et réciproquement si le prix du marché est exceptionnellement plus élevé.

Le versement sera donc réalisé en toute quiétude par une entité publique, c’est-à-dire in fine payé par le consommateur d’électricité (sur sa CSPE) et/ou par le contribuable.

Pendant les 20 ans d’exploitation, la France dispose ainsi d’un « bon à tirer » de 2 milliards sur ses citoyens, ce qui correspond à un supplément de tarif moyen de 100 à 117 €/ MWh versé au promoteur, pour la totalité de sa production annuelle (de 0,8 à 1 TWh).


On est en droit d’être surpris que cette annonce du montant colossal de l’aide intervienne avant-même le résultat de l’appel d’offres... Parions que les multinationales intéressées sauront utiliser cette information pour tirer le meilleur parti de la subvention !


Le communiqué de presse de la CE   voir ICI




=>   14 février - Les Gardiens du Large dénoncent la loi d'accélération des

    énergies renouvelables


Voir la mention du communiqué de presse par Ouest-France (14 février)  -  lire ICI

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=>   13 février - A propos des éoliennes Bretagne-Sud,

... un dialogue par la presse


  • Le 23 janvier, quelques jours avant le vote de la loi d'accélération des énergies renouvelables, les maires de Belle-Île écrivent au Président de la République, dernière instance à même d'entendre leur revendication d'éloignement des éoliennes. La presse régionale donne une place importante à l'évènement.


  • Le 25 janvier, les Gardiens du Large rédigent un communiqué de presse, un appel à la raison après ces vaines demandes... Ce communiqué sera aussi repris par les mêmes journaux.





=>   12 février - Des cours de physique élémentaire à l’ENA ?


On reste stupéfait de constater que la promotion de l’éolien industriel repose sur des approximations ou des mensonges. Le plus fréquent, systématisé dans les documents officiels comme dans les articles de presse, devenu un universel « élément de langage », est que tel projet éolien va alimenter 2.000, 50.000 ou 300.000 foyers.

Cela est faux car l’électricité produite par l’éolien est impropre à la consommation directe depuis un réseau public, à cause de son caractère incontrôlable (comme le vent) : intermittent, imprévisible, instable. L’électricité éolienne n’est domestiquée qu’à travers de nombreux dispositifs et lourds investissements de l’ensemble du système, qui se cachent derrière chaque usine éolienne subventionnée.


Incompréhension des fonctionnements industriels ou propagande consciente, on est sur le terrain de la manipulation de masse. Nul doute que le monde des décideurs politiques est facilement complice car le plus souvent ignorant des règles physiques en jeu.


Ce thème de l’absence de culture scientifique, technique et industrielle de l’administration politique est repris parfois publiquement.


Un exemple réconfortant nous a été apporté le 29 novembre 2022 par les déclarations d’un haut responsable du secteur de l’énergie (Yves Bréchet), lors de son audition par la commission d’enquête parlementaire sur la Souveraineté et l’Indépendance énergétique.     

Voir ici




=>  10 février  -  La loi d'accélération des énergies renouvelables souffrirait-elle d'inconstitutionnalité ?

Un avocat de la FED (Fédération Environnement Durable) pointe les dispositions de la loi qui lui paraissent attaquables (maître William Azan - 24 janvier).

Lire ici

Successivement, les 7 et 9 février, le RN et le PR, appuyés par leurs propres avocats, allaient saisir le Conseil Constitutionnel sur la base de certains points de cette analyse.



=>  22 janvier  -  Lettre des Gardiens du Large adressée aux députés et sénateurs, membres de la Commission Mixte Paritaire, en charge d'élaborer une version finale du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables.

Lire ici




=>  17 janvier  -  Analyse des Gardiens du Large :

Les STEP (Stations de transfert d'Energie par Pompage) :

un rêve de stockage d'électricité... qui ne marche pas dans la réalité.


Un coup dur pour l'éolien à l'île d'EL HIERRO (Canaries). Et pourtant, c'était prometteur ! Mais les lois de la physique ont leurs exigences

Un Clic pour lire les analyses de Gildas GOUARIN et de Gérard SOUFFLET, Gardiens du Large




=>  17 janvier  -  European Scientist  De Vincent Benard - 05.01.2023


" El Hierro, l’île qui voulait être “100% renouvelables”, et n’a pas réussi "


"En 2015, l’île d’El Hierro, dans l’archipel des Canaries, inaugurait un nouveau dispositif de production électrique basé sur l’éolien couplé à une station de transfert d’énergie par pompage (STEP). Selon ses promoteurs, le système devait permettre à l’île de remplacer rapidement son ancienne usine de production électrique diesel, et de se rapprocher de l’idéal Net Zéro. Après 6 ans d’opération, c’est un échec."

Un Clic pour lire tout l'article de European Scientist




=>  16 janvier  -  European Scientist   De  - 02.01.2023

"Électricité française vs Energiewende allemande :

un match sous haute tension"

"En cette nouvelle année, il est indispensable de faire le bilan de la production d’électricité en 2022.

Pour cela, nous comparerons l’Allemagne, souvent mise en avant par de nombreux politiques français pour son avance dans la transition énergétique, et la France, que ces mêmes politiques disent en retard."

Un Clic pour lire l'article de European Scientist, très bien documenté, et faites le rapprochement avec l'info ci-dessous :


=>  16 janvier  -  Front Populaire :  Jean-Marc FRENOVE  12/01/2023

"Énergie : les scélérats de l’anti-France"


"OPINION. À l’occasion des récentes auditions à l’Assemblée nationale, la France, pourtant citée naguère comme exemple d’excellence dans le nucléaire civil, vient de découvrir, assommée, que ses dirigeants l’ont menée à la catastrophe."

Un Clic pour lire l'article du Front Populaire



=>  16 janvier  -  Président du Syndicat des Energies Renouvelables 11/01/23


Commentaire tout en délicatesse du Président du SER, au fait que le Cérémé et la FED aient publié (voir info du 9 janvier, ci-dessous) quelques pleines pages sur de grands journaux, à l'adresse des députés avant le vote de la loi sur les énergies renouvelables.

Nous vous laissons apprécier la profondeur de l'argumentaire du SER.

Un Clic pour lire la prose du SER et la réponse de la FED




=> 16 janvier  -  Analyse des Gardiens du Large sur :

L'absurdité du marché de l'électricité avec la priorité d'injection des ENR


Il faut d'abord écouter Fabien BOUGLE, l'infatigable opposant aux éoliennes, et vice président de la FED : https://fb.watch/i1KJ1GyzFX/

Puis lire l'analyse plus prudente, moins à l'emporte pièces, mais tout aussi sévère quant au résultat, qu'en fait Gérard SOUFFLET, pour les GDL : "On retrouve dans tout cela les absurdités souvent dénoncées : celles du marché européen qui a oublié d’intégrer les coûts complets de production, celles de la priorité donnée à l’éolien qui pousse inexorablement le nucléaire à dégrader ses performances en sortant de la production en base, et même cette étrangeté de l’électricité éolienne exportée (alors que ses nuisances ne le sont pas)."

Un Clic pour lire toute l'analyse de Gérard Soufflet





=>  12 janvier  -   Marianne, le 11/01/2023

" Loi énergies renouvelables : une nouvelle disposition qui fâche opposants aux éoliennes et écologistes "

"Adopté ce mardi en première lecture par l’Assemblée nationale, le projet de loi « relatif à l'accélération de la production d’énergies renouvelables », dit loi EnR, contient un article permettant de faciliter la construction de certains sites contestés, qui inquiète opposants aux éoliennes et militants écologistes…"

Un Clic pour lire l'article de MARIANE




=>  11 janvier  -  Le FIGARO  du 10/01/23

"Énorme contrat dans l'éolien offshore pour le groupe Vinci"

ou comment se construit un mensonge !

"Vinci a remporté, à travers sa filiale Cobra IS, un nouveau contrat dans l'éolien offshore, pour un montant colossal de plus de 4 milliards d'euros, pour concevoir, construire et installer deux plateformes offshore de conversion d'énergie éolienne en mer du Nord, au large de l'Allemagne, a annoncé le groupe français de construction mardi. Ce contrat est similaire à un premier annoncé en juillet 2022, mais d'une ampleur nettement plus importante: ces deux plateformes seront d'une capacité totale de 4 GW et «pourront alimenter l'équivalent d'une ville de 4 millions d'habitants comme Berlin», précise Vinci."

Un non spécialiste - comme certains politiques par exemple - pourrait en retenir que VINCI s'est lancé dans la construction d'un parc d'éolien pour les allemands en mer du Nord, pour 4 milliards d'euros. Et que ça alimenterait tout Berlin...

En fait il ne s'agit que des plateformes de raccordement électriques des éoliennes au réseau. Et 4GW ne peuvent satisfaire qu'à la productions de l'électricité consommée par 1 800 000 personnes, encore faut-il que la demande se fasse quand les éoliennes fournissent !

Pour que les Berlinois ne subissent pas de coupure intempestive, il faudra que parallèlement se tiennent prêts à la pointe 2 GW de centrales thermiques polluantes, mais pilotables !


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=>  11 janvier  -  Le MONDE  du 10/01/23

Le projet de loi sur les énergies renouvelables adopté par l’Assemblée nationale en première lecture

Après les sénateurs au début de novembre, les députés ont à leur tour voté mardi, par 286 voix contre 238, en faveur du texte, qui avait reçu dans la matinée le soutien du groupe socialiste.

Jour de deuil ! Les députés viennent de donner la France et ses côtes aux promoteurs éoliens qui vont pouvoir désormais se gaver sans limite. Même les parcs nationaux sont concernés

Cette loi prévoit notamment :

  • un statut de « raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) » pour certains projets d’énergies renouvelables afin de limiter les recours ;
  • de faciliter le développement de l’éolien en mer ;
  • etc...


Après le feu vert de l’Assemblée, une commission mixte réunissant sept députés et sept sénateurs – où la droite a la majorité – doit désormais se tenir, a priori le 24 janvier, pour tenter d’établir un texte de compromis, en vue d’une adoption définitive.

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=>  10 janvier  -  La Lettre A    le 10/01/2023

Le lobby anti-éolien s'offre une campagne publicitaire contre la loi ENR


Avant le vote à l'Assemblée nationale du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, ce mardi 10 janvier, l'association le Cérémé a fait diffuser son communiqué dans plusieurs grands quotidiens.

Extraits : Le lobby anti-éolien s'est payé une impressionnante campagne de publicité dans les médias avant le vote, mardi 10 janvier, du projet de loi sur les énergies renouvelables à l'Assemblée nationale, puis le passage en commission mixte paritaire. Les organisations coalisées derrière le Cercle d'étude réalités écologiques et mix énergétique(Cérémé) de Xavier Moreno se sont offert plusieurs pages dans des journaux nationaux, contre le texte d'Agnès Pannier-Runacher. L'opération a été orchestrée afin de diffuser un communiqué choc intitulé "les fausses vérités qui biaisent le débat". Le Cérémé s'était déjà livré à un intense travail d'influence cet automne pour livrer une série d'amendements clés en mains aux députés pendant les débats.

[...]Au total, 10 pages ont été achetées. Selon nos informations, Le Monde a refusé la publication du Cérémé



=>  10 janvier  -  La Fédération Environnement Durable (FED dont notre association est membre) écrit aux députés


De son côté, la FED - riche d'un réseau de 1 700 associations anti-éoliennes - a effectué une campagne souterraine à l'approche du vote. Son président Jean-Louis Butré a demandé aux représentants locaux de contacter par téléphone les députés de chaque circonscription. En parallèle, une lettre personnalisée a été écrite aux 577 députés en ce début d'année, les exhortant à rejeter le texte de loi.



=>  9 janvier  -  Pleines pages de l'association Cérémé

 parues le 8 janvier 2023 dans :
Le Figaro, Le Journal du Dimanche etc...




=> 2023

  BONNE ANNEE A TOUS NOS ADHERENTS ET SYMPATHISANTS, ET QUE LE VENT RETROUVE SA LIBERTE DE SOUFFLER SANS CONTRAINTE







=>  28 décembre  -  L'OPINION  Le 26/12/22


Voyage en absurdie : Jean-Marc Jancovici, victime d’un monde sans fin


Plusieurs libraires ont reçu un email signé d’une « commission environnement » de la maison d'édition Dargaud. Le message demande aux libraires d’inclure un erratum dans la bande dessinée.

"Jean-Marc Jancovici use d’approximations, d’intox et de procédés rhétoriques qui ne permettent pas aux lecteurs de se faire une opinion juste et fondée sur les faits", écriraient les éditions Dargaud. Dargaud n’a jamais envoyé ni message ni erratum. Il s’agit d’un faux, d’un piratage. Dargaud a réagi vite en expliquant avoir été parasité par un groupe d’activistes dont il dit tout ignorer. Il a condamné la diffamation de Jean-Marc Jancovici, et je cite : une « action infamante » après laquelle ils entendent engager des poursuites.

Un Clic pour lire l'article de L'OPINION



=>  26 décembre  -  LA TRIBUNE  Le 24/12/22

Déboires d'EDF et du nucléaire français : Proglio et Lauvergeon mettent leur rivalité de côté pour accuser l'Allemagne

Auditionnés par l'Assemblée nationale, ancien patron d'EDF, Henri Proglio, et l'ancienne patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, qui n'ont cessé de se combattre il y a plus de dix ans, expliquent les déconvenues d'EDF par la volonté de Berlin de nuire à l'énergéticien tricolore, en imposant l'ouverture des marchés de l'énergie.


Un Clic pour lire l'article de la TRIBUNE


=>  25 décembre  -  CEREME   Le 21/12/22

Un Clic pour lire l'article du Cérémé



=>  21 décembre  -  INTERVIEW de FABIEN BOUGLE sur CNEWS

Trahison d'état dans le domaine énergétique :

émission explosive face à Ivan Rioufol    le 2/12/22  !


 Un Clic pour voir l'interview (à partir de la minute 26)

=>  21 décembre  -  LE POINT DE FIN D'ANNEE

                                    par les Gardiens du Large


En cette année finissante, quelques informations intéressantes à signaler…

Le vote du projet de loi sur l'accélération des énergies renouvelables : il doit intervenir dans les premiers jours de janvier, avec toutes chances de passer grâce au forcing des macroniens et l'appui de députés de gauche ou écolos. Comme au Sénat, les amendements demandant l'éloignement de l'éolien offshore ont été repoussés, la raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM) des ENR est sur le point d'être rétablie avec toute sa rigueur, limitant les possibilités de recours et autorisant toutes les entorses aux lois de protection de l'environnement… Mais des maladresses ont été accumulées et un miracle est encore possible.

Un Clic pour lire tout l'article de Gérard SOUFFLET







=>  20 décembre  -  3ème LETTRE DES GARDIENS DU LARGE

                                        AUX DEPUTES 

A PROPOS DU VOTE  DE LA LOI ASAP LE 10 JANVIER


Madame la Députée, Monsieur le Député,

Notre association, Les Gardiens du Large, particulièrement implantée : à Quiberon, Belle-Île, Groix & sur la côte du Morbihan et mobilisée contre la zone industrielle éolienne de Bretagne Sud, vous a contacté par deux fois à propos des conséquences extrêmement néfastes du projet loi accélération des ENR sur les paysages littoraux & leurs habitants ainsi que sur la biodiversité & la vie marine côtière.

Depuis fin décembre plusieurs journées hivernales ont apporté la démonstration que l’électricité d’origine éolienne pouvait se trouver gravement déficiente au moment des pointes de consommation, rendant le recours à cette source d’énergie inutile pour garantir une alimentation électrique sûre du pays, il apparaît irrationnel de vouloir accélérer son développement.

En conséquence prétendre qu'une Raison Impérative d’Intérêt Public Majeur (RIIPM) devrait être reconnue aux projets d’ENR intermittentes aléatoires dépasse l’entendement.

Un Clic ici pour lire la suite de la lettre





=>  17 décembre  -  LE FIGARO  le 17/12/23

Énergies renouvelables : LR dénonce «l'inutilité» du texte et votera contre


L'Assemblée nationale a achevé dans la nuit de jeudi à vendredi l'examen du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables.


Le groupe LR à l'Assemblée a prévenu samedi qu'il votera contre le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, qu'il juge «inutile» et accordant des «avantages injustifiés» à la filière éolienne.

Un Clic pour lire l'article du Figaro





=>  14 décembre  -  LE FIGARO    Le 13 /12

"L'Assemblée adopte des mesures pour doper l'éolien en mer"

Un article qui décomplexifie les procédures de consultation et planifie le déploiement des éoliennes offshore a été adopté dans l'hémicycle.


L'Assemblée a adopté mardi une série de mesures visant à accélérer l'installation de parcs éoliens en mer, en votant l'un des articles clés du projet de loi sur les énergies renouvelables, malgré les réticences d'une partie de l'hémicycle. Comme au Sénat, la question d'une distance minimale d'éloignement pour ces grandes éoliennes offshore a animé les débats, mais tous les amendements en ce sens ont été repoussés lundi et mardi, comme l'espérait le gouvernement.

Un Clic pour lire l'article du Figaro




=>  10 décembre  -  Enquête des Gardiens du Large

"Les éoliennes « vertes »… à voir : le SF6 ( Hexafluorure de Soufre)"


Résumé : Le SF6 (hexafluorure de soufre) est un très bon isolant électrique, mais aussi un gaz à très fort effet de serre, avec un potentiel de réchauffement global (PRG) à cent ans 23 500 fois supérieur à celui du CO2. Les fabricants d’éoliennes, en particulier offshore, ont du mal à s’en passer et ont demandé un moratoire pour son éviction. Et ça commence à se voir : l´effet du SF6 qui s’échappe des 30.000 éoliennes allemandes, est plus important que celui du trafic aérien intérieur allemand. 

Un Clic pour télécharger toute l'enquête des GDL (signée Eric SARTORI)




=>  9 décembre  -  Enquête des Gardiens du Large sur... le VENT

"Nouvelles difficultés pour l’éolien :

Baisse tendancielle de la vitesse du vent ?"

 Copernicus est le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne. Copernicus a publié mi-2021 un rapport intitulé : « Vents faibles » qui laisse augurer quelques difficultés pour l’industrie éolienne. Certains pays européens ont une période de plus d’une décennie (depuis 2009) de vitesses de vent inférieures à la moyenne ou proches de la moyenne et le phénomène semble s’accélérer et entraine d’ores et déjà  une réduction du potentiel de production d’énergie éolienne dans les pays touchés. Ainsi, entre juillet et septembre 2021, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Danemark n’ont utilisé que 14% de leur capacité éolienne installée contre 20 à 26% les années précédentes.

Un Clic pour lire toute l'enquête des GDL (signée Eric SARTORI)





=>  9 décembre  -  Enquête des Gardiens du Large sur le BALSA

"Du balsa dans les éoliennes ? Oui, et pas qu’un peu !"


 L’utilisation de balsa dans les pales d’éoliennes et ses conséquences en termes de déforestation en Amérique du Sud constituent un vrai problème un peu passé sous la trappe, tant tout le monde s'est focalisé sur la recyclabilité des résines polymériques qui l'entourent. Pourtant, c’est encore un autre aspect qui remet en cause le caractère écologique de l’éolien. 

Un Clic pour lire quelques données et le détail de l'enquête des GDL (signée Eric SARTORI)

=>  8 décembre  -  L'OPINION  le 8/12/22

«Projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables: le débat escamoté»

La tribune de Xavier Moreno (Cérémé)

Extraits :

«Le gouvernement et sa majorité s’opposent à toute recherche d'équilibre entre les mesures destinées à favoriser les énergies intermittentes, la préservation d’autres politiques publiques et la protection des riverains»

« Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a rappelé que plus de 80 % des consommateurs d'électricité vivaient dans des villes où on n’implante pas d'éoliennes et que l’intégralité des contraintes pesait sur une minorité qui vit à la campagne »

"Mais faire voter par anticipation des lois pour accélérer le développement des énergies les plus contestées au nom d’objectifs obsolètes, ne favorisera pas la formation du consensus démocratique indispensable pour réussir la transition énergétique"



 Un Clic pour lire toute la tribune



=>  6 décembre  -  LAUSANNE CITES  le 05/03/22

Yann Arthus-Bertrand: "Etre écolo et pro-nucléaire,

c'est faire preuve de bon sens"

Alors que le débat sur le nucléaire est relancé en Suisse, Yann Arthus-Bertrand fait volte-face. Le militant écologiste de renommée mondiale estime que l’on ne peut pas se passer de l’atome à l’heure où les besoins en électricité explosent.

Entretien.

«Les énergies renouvelables ne permettront pas de faire face à l’augmentation des besoins en électricité»

un Clic pour lire l'interview





=>  6 décembre  -  TRANSITIONS & ENERGIES  6/12/22

Révolution à l’Ademe, le militantisme passe de mode

"L’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe) dont le budget dépasse 4 milliards d’euros fait depuis sa création en 1991 du militantisme écologiste contre le nucléaire, contre l’automobile et pour promouvoir les renouvelables et la décroissance. Au point que ses études et ses rapports ont perdu presque toute crédibilité. Mais le virage à 180 degrés d’Emmanuel Macron sur le nucléaire et le retour à la réalité contraint et forcé par la crise énergétique vont tout changer à l’Ademe. Son nouveau Président, Boris Ravignon, est résolument pro-nucléaire…"

Un Clic pour lire l'article de T&E



=>  5 décembre  -  TRANSITIONS & ENERGIES 

  "Le réquisitoire contre «l’ignorance stupéfiante» des politiques sur l’énergie de l’ex Haut-commissaire à l’énergie atomique"


"Auditionné par la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la Souveraineté et l’indépendance énergétique, Yves Bréchet, ancien Haut-commissaite à l’énergie atomique, a dit tout haut ce que depuis des années de nombreux experts disent tout bas. La politique énergétique française est menée par une classe politique incompétente dont l’inculture scientifique et technique est abyssale."

Un Clic pour lire l'article de TRANSITIONS & ENERGIES





=>  5 décembre  -  LE FIGARO  4/12/22

=>  5 décembre  -  BUSINESS TRAVELER FRANCE  LE 2/12/22

"Le choix des énergies renouvelables en Allemagne est une catastrophe"

"De nombreux spécialistes de l’énergie s’inquiètent alors que la France suit les pas de l’Allemagne en investissant dans le solaire et l’éolien des énergies intermittentes qui demandent des centrales de complément à gaz ou au charbon…"

Un Clic pour lire l'article de Mr Alain COFFRE




=>  5 décembre  -  LE BLOG de Loïk Le Floch-Prigent  le 4/12/22

"En tant qu’ancien patron de GDF, je peux vous le dire, le plan du gouvernement face au risque de coupures d’électricité n’en est pas un !"

"Appeler aux efforts de M. et Mme Toulemonde c’est de la communication, ce n’est pas une politique."


Un Clic pour lire l'interview de LFP. Voyez les commentaires, ils sont truculents...





=>  5 décembre    -    PARIS MATCH  semaine du 1 au 7 / 12





=>  30/11/22  -  Communiqué de Presse

des GARDIENS du LARGE  le 30/11/22 


Les Gardiens du Large ont pris bonne note du soutien accordé par le groupe RN, au Conseil Régional de Bretagne, à leur demande de moratoire de la zone industrielle d’éoliennes flottantes Bretagne Sud, au large de : Belle-Île en Mer, Groix, Quiberon.

Notre demande de moratoire avait été formulée dans notre courrier des Gardiens du Large aux Parlementaires, à la veille du débat sur le projet d'accélération des énergies renouvelable. Notre revendication avait déjà suscité les commentaires intéressés de plusieurs députés, de différents partis politiques. Nous nous réjouissons de cette prise de conscience parmi les élus.


 Les Gardiens du Large tiennent à rappeler qu’ils sont une association apolitique qui ne se prêtera à aucune instrumentalisation. Ils sont attachés à défendre les intérêts de la population bretonne confrontée au développement insensé de l’éolien en mer, que sa motivation soit : environnementale, professionnelle, écologique, politique… et pensent que l'absence de rationalité scientifique, technique, climatique, économique & écologique de ces gigantesques projets éoliens, et les ravages qu'ils entraineront sur un patrimoine littoral jusque-là préservé, devraient rallier de nombreux conseillers régionaux et élus de tous bords, à leur position de moratoire immédiat, et éventuellement d'annulation.


 C'était d'ailleurs la position de M. François Goulard, alors Président du Conseil Départemental du Morbihan : « Il s’agirait d’un préjudice considérable pour notre région, pour les pêcheurs qui perdraient l’accès à une ressource très riche, pour le tourisme en raison de la perte d’attractivité d’une nature défigurée… Ce projet serait un crime contre une nature d’une beauté insurpassable. Transformer la mer côtière en zone industrielle est tout bonnement insensé ».


 C'est cette ligne que nous continuerons à défendre par l’information et la sensibilisation des habitants, des divers acteurs économiques et des élus, en collaboration avec des associations de défense du patrimoine et de l’environnement marin qui sont à nos côtés. Nous souhaitons vivement que d’autres élus ou simples habitants rejoignent notre combat.

 







=>  30 novembre  -  JDD  le 31/10/22

"Rapport sur l'électricité : Bernard Accoyer écrit au président de RTE

 et pointe "un biais majeur" dans l'étude"


Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale répond à RTE sur le rapport "Futur énergétique 2050" dans un courrier que le JDD s'est procuré.


 C'est un rapport qui avait fait du bruit. Le gestionnaire national du Réseau de transport d'électricité (RTE) a publié une étude, baptisée "Futur énergétiques 2050" afin de définir l'avenir du système électrique français, dressant six scénarios pour atteindre la neutralité carbone d'ici trente ans. Du 100% renouvelable à l'extension du parc nucléaire existant, RTE décrit pour chaque option la faisabilité technique et économique de l'option. Bernard Accoyer a analysé le rapport et fait part de ses critiques dans un courrier que le JDD a pu obtenir.

S'adressant au président du directoire de RTE, Xavier Piechaczyk, il pointe "un biais majeur" dans les prévisions de l'étude en raison d'une hypothèse de départ trop restrictive. En effet, selon l'ancien député, le scénario de référence utilisé pour le rapport prévoit une consommation d'électricité trop basse en 2050, soit 645 TWh, " à peine supérieure de 35% à celle de 2019", précise-t-il, alors que tous les pays voisins prévoient une augmentation de leur consommation entre 70 et 80%. Pour faire face à cette augmentation de la production nécessaire, il appelle à revoir des scénarios comportant plus de nucléaire. 


Un Clic pour lire la lettre de Bernard ACCOYER à RTE






=>  29 novembre  -  Billet d'Humeur des Gardiens du Large

"Le parc au large de Belle Île, qui devrait être mis en service entre 2028 et 2030, devrait produire 70 % de la consommation électrique domestique du Morbihan"

C'est ce que l'on peut lire à la fin d'un récent article de Ouest-France (24 novembre 2022 ).

Cette assertion relève à nos yeux de la propagande et du mensonge, pour deux raisons :

1 - Le chiffre annoncé (70%) est énormément exagéré : 

2 – L'électricité produite par les éoliennes est impropre à la consommation et est dirigée ailleurs que vers le département et ses consommateurs locaux...

Un Clic pour lire le billet d'humeur de Gérard Soufflet pour les Gardiens du Large



=>  29 novembre  -  TRANSITIONS & ENERGIES  le 28/11/22

" La France et l’Allemagne font semblant de se réconcilier dans l’énergie "


Paris approvisionnera Berlin en gaz et l’Allemagne fournira de l’électricité à la France. Mais cela n’efface pas la totale opposition des deux pays sur la politique énergétique européenne, sur les prix du gaz et de l’électricité, sur le nucléaire, sur les subventions aux industries…

Berlin et Paris ont annoncé à la fin de la semaine dernière un grand accord dans l’énergie permettant d’éviter les pénuries cet hiver. La France fournira du gaz provenant de ses réserves à l’Allemagne et cette dernière approvisionnera la France en électricité grâce à ses centrales à charbon et peut-être ses éoliennes s’il y a du vent. C’est rarement le cas quand les hivers sont rigoureux puisque cela signifie qu’un anticyclone s’est installé sur l’Europe. Quant au solaire, en Allemagne il est déjà très peu productif, encore plus quand les journées sont courtes.

La France livre déjà depuis la mi-octobre du gaz à l’Allemagne qui, à son tour, pourrait avancer à novembre au lieu de janvier l’augmentation de ses capacités d’échange d’électricité, ce qui permettra à la France d’en recevoir davantage.


Un Clic pour lire l'article de Transitions & Energies






=>  27 novembre  -  OUEST FRANCE  le 27/11/22






=> 27 novembre  -  LE TELEGRAMME   du 27/11/22

Les Gardiens du large demandent par moratoire de stopper le projet éolien au large de Belle-Ile

Un Clic pour voir l'article du Télégramme





=>  27 novembre  -  Communiqué de Presse des Gardiens du Large  Le 26/11

Eoliennes flottantes et mirages marins

Les Gardiens du Large expriment leur satisfaction qu'après un si long silence de plus en plus de communes se fassent l'écho de l'indignation croissante de leurs administrés contre le projet d'implantation d'une vaste zone industrielle d'éoliennes géantes en face de leurs côtes.

Ils applaudissent donc l'initiative de la Communauté de communes de Belle-Île de voter à une imposante majorité, à sa séance du 22 novembre 2022, une motion extrêmement sévère contre le projet, dit Bretagne-Sud, de 60 éoliennes de 260 m de haut. La motion rappelle le simulacre de démocratie que constitua le débat public et les préjudices considérables que causerait pour l'attractivité du territoire et pour son économie touristique la présence de ces machines à l'ouest de l'île. Elle rappelle qu'elles ne feraient que s'ajouter à celles du parc de Saint-Nazaire qui, depuis l'été dernier et sans avis préalable, ravagent l'horizon au sud-est.

En ajoutant que le "débat ne saurait être pollué par la question du versement d’une compensation des nuisances provoquées par les éoliennes.", les communes de Belle-Ile déjouent par avance avec dignité les marchandages corrupteurs que ne manqueront pas d'engager les autorités et les promoteurs.

Les Gardiens du Large soulignent cependant que l'espoir mis par la motion belle-iloise dans un éloignement possible des éoliennes au-delà de la Mer territoriale, dans la Zone économique exclusive (ZEE), n'est hélas qu'un mirage. Car les cartes marines sont incontestables : rester dans la "macro-zone" de consultation, en passant-même la frontière de la ZEE, ne ferait gagner que quelques kilomètres pour Belle-Île, ne changeant guère la visibilité des éoliennes.

Les Gardiens du Large estiment qu'aujourd'hui on est en droit d'être plus exigeant : après l'abandon pour raisons techniques et économiques du projet expérimental de trois éoliennes flottantes entre Groix et Belle-Île, un moratoire sur le projet Bretagne-Sud s'impose.




=>  25 novembre  -   Info des Gardiens du Large :

Une idée originale de localisation des éoliennes offshore


Lors de son audition par la commission d’enquête sur la souveraineté énergétique de la France, le 23 novembre, le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a avancé une proposition pour sortir du débat sur l’acceptabilité de l’éolien, qu’il trouve « légitime ». « Est-ce qu’il ne faut pas les concentrer, comme on a fait historiquement dans de grandes zones industrielles ? », s’est-il interrogé, citant notamment Fos-sur-Mer, Dunkerque ou encore Le Havre. Cela permettrait, selon lui, de « concentrer les “nuisances” plutôt que de les disperser ».





=>  25 novembre  -  Infos des Gardiens du Large

sur la loi relative à l’accélération des énergies renouvelables.

Le débat devrait être long, car plus de 2000 amendements ont été déposés avant les débats préliminaires en commissions.

 En pièce jointe vous avez une analyse de ces amendements, issue de l'association nationale FED (Fédération de l'Environnement Durable), dont les Gardiens du Large sont membres.

 Au moment de la rédaction de ce mail, les points notables suivants sont déjà apparus au sein des commissions concernées par le projet de loi :

Possibilité pour le RTE de construire ses sous-stations à terre avant les appels d'offres – C’est un amendement déposé par le gouvernement en vue de l’examen en commission. Il donne la possibilité au gouvernement d’autoriser RTE à construire les sous-stations électriques et l’ensemble du raccordement à terre des parcs éoliens en mer par anticipation des appels d’offres, dès la définition des zonages destinés à l’accueil des parcs, identifiés dans le document stratégique de façade. Selon le gouvernement, cette mesure permettrait d’accélérer la mise en service des raccordements de plusieurs années.

L'opposition unie pour supprimer l'article sur la RIIPM (Raison Impérative d'Intérêt Public Majeur) - Au sein de la commission du Développement durable, la droite et la gauche (sauf certains PS), ont voté ensemble le 23 novembre, la suppression de l’article 4 (28 en faveur, 25 contre), en dépit de l’avis du gouvernement et du rapporteur Pierre Cazeneuve (Renaissance). Le gouvernement pourrait proposer une réécriture de cet article, afin de réintroduire le principe lors de l’examen en cession publique, prévue à partir du 5 décembre.

A l’issue de ces débats en commissions, le débat public à l'Assemblée commence le 5 décembre… à suivre.

G. Soufflet, Gardien du Large

  Un Clic pour lire l'analyse des amendements par la FED




=>  24 novembre  -  TELEGRAMME  Auray  le 23/11/22

"Les Gardiens du large demandent par moratoire

de stopper le projet éolien au large de Belle-Ile"

"Ce mercredi 23 novembre, l’association Les Gardiens du large fait savoir qu’elle a demandé de stopper, par un moratoire, le développement de l‘éolien marin, et en particulier, le projet d’éoliennes flottantes au large de Belle-Ile."


Un Clic pour voir l'article





=>  24 novembre  : le cri d'alarme d'une lectrice ! Nos concitoyens sont victimes de "l'illusion de la connaissance", le pire ennemi de la connaissance...

Bonjour,

 J'attire votre attention sur la concertation citoyenne que le ministère de la transition écologique a mise en ligne afin de sonder les Français sur leurs souhaits en matière de politique énergétique. Les citoyens sont appelés à répondre à une batterie de questions, et il y a notamment un volet qui concerne le "mix énergétique" et les énergies renouvelables, dont les éoliennes en mer.

En lisant les contributions publiées à ce sujet, je suis effarée de voir que la plupart sont à fond pour le développement accéléré de l'éolien en mer ! Mais ce qui est encore plus effarant, c'est que ceux qui s'expriment ne sont absolument pas au courant de toutes les nuisances qu'il entraîne ni du caractère intermittent de cette énergie : ils sont convaincus que l'éolien en mer est la solution miracle qui va permettre de remplacer peu à peu le nucléaire et d'assurer l'autonomie du pays en électricité d'ici 2050.

Il me paraît donc très important de participer massivement à cette consultation et d'exprimer des avis contraires, en donnant les véritables informations sur l'éolien en mer : destruction de la biodiversité, destruction des emplois locaux, saccage des paysages, main mise de grosses sociétés étrangères sur le patrimoine marin et aberration technologique. Peu de gens savent par exemple que les éoliennes ne pourront pas fonctionner en hiver, à cause des tempêtes, parce que c'est trop dangereux, et que c'est précisément en hiver qu'on a le plus besoin d'électricité... Il faut leur expliquer, parce qu'ils ne comprennent pas.

Ces contributions seront si j'ai bien compris synthétisées, présentées au Parlement et censées être prises en compte pour élaborer la politique énergétique de la France en 2023.

 Alors tous à nos claviers pour dire NON au développement des éoliennes en mer, avant le 31 décembre !

 

Marie-Hélène 



=>  24 novembre  -  OUEST FRANCE Morbihan  le 24/11/22

"Éolien en mer à Groix et Belle-Ile.

L’association Gardiens du large demande un moratoire"

"L’association est opposée au projet de parc éolien flottant au large de Groix et Belle-Ile (Morbihan). Elle vient d’adresser un courrier à tous les députés appelés à se prononcer sur le projet de loi dit d’accélération des énergies marines renouvelables."

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=>  24 novembre  -  Un livre à lire,un rendez-vous à ne pas manquer.





=>  22 novembre  -  Les GARDIENS du LARGE le 21/11/22

Après le "pas de travers" du SENAT avant le débat sur la loi relative à l’accélération des énergies renouvelables,

nous avons rédigé une note qui résume notre objectif :

Notre revendication essentielle est d'obtenir un moratoire des grands projets éoliens en cours, jusqu'à définition rationnelle du mix électrique optimum pour le pays (la nouvelle PPE 2024-2033 doit justement être adoptée en 2023).

Nous avons d'abord envoyé cette note à Bernard ACCOYER (ancien président de l'Assemblée Nationale) et à Marc LE FUR (député de la 3ème circonscription des Côtes d'Armor), qui sont acquis à cette cause et ont accepté d'être nos relais.

Puis aux parlementaires avec la lettre suivante :

"A Mesdames, Messieurs les Parlementaires,

 L’association LES GARDIENS DU LARGE souhaite vous adresser des éléments que nous vous invitons à prendre connaissance en pièce jointe, en vue du débat sur la loi relative à l’accélération des énergies renouvelables.

 Ci-joint, une note qui résume notre approche et peut apporter des arguments utilisables dans ce débat. Nous espérons qu’elle vous sera utile et peut-être aussi pour déposer de nouveaux amendements en séance."

Clic pour voir la note des Gardiens du Large



=>  21 novembre  -  PUBLIC SENAT   LE 17/11/22

Energies renouvelables : le compromis du Sénat sur les éoliennes

 divise les LR

"Les députés LR veulent réintroduire l’idée d’un droit de véto des maires, en réalité des conseils municipaux, sur l’implantation d’éoliennes. Le principe, arrêté en commission au Sénat, a été supprimé en séance, les LR se retrouvant mis en minorité par leurs alliés centristes. La question agite la majorité sénatoriale."

Clic pour lire l'article


=>  21 novembre  - BUSINESS AM  le 21/11/22

Le patron de Siemens Energy en a marre des problèmes de l’éolien: « Cela demande 10 fois plus de matériaux que les technologies conventionnelles »


"Pourquoi est-ce important ?

Siemens Gamesa Renewable Energy figure parmi les plus grands fabricants d'éoliennes au monde. Si la maison mère monte au créneau, c'est que la situation pose vraiment problème."


Clic pour lire l'article



=> 17 novembre  -  SEA SHEPHERD  :

Procès simulé du programme WILD LEGAL, saison 4


La BRETAGNE est belle. Elle vaudrait bien un vrai procès !

Clic ici


=>  17 novembre  -  LE MONDE du 15/11/22

"Abandon d’un projet pilote d’éoliennes flottantes au large du Morbihan"


Extraits : "Le consortium qui porte le projet fait état de « défis techniques, commerciaux et financiers » dans un contexte d’inflation et de difficultés d’approvisionnement.

Trop compliqué… et trop cher. L’entreprise Shell a décidé de se retirer d’un projet pilote d’éoliennes flottantes au large de Groix et de Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), un programme à 300 millions d’euros porté par un consortium réunissant Shell, la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et le chinois China General Nuclear Power Group.

Le consortium « a été confronté à plusieurs défis techniques, commerciaux et financiers, le tout dans un contexte de coûts en constante augmentation et de contraintes très fortes, en termes d’inflation et de chaîne d’approvisionnement », a-t-il expliqué dans un communiqué mardi 15 novembre, confirmant une information des Echos.

Le programme breton devait permettre de tester trois éoliennes flottantes, technologie vue comme l’avenir de l’éolien en mer car elle permet d’installer des parcs plus en profondeur, donc plus loin des côtes, que les éoliennes rivées dans le plancher marin.

Le projet s’était déjà heurté au retrait des fabricants de turbines General Electric puis Vestas, qui devaient fournir les éoliennes de 6 mégawatts, et ensuite à celui du fabricant de flotteurs Naval Group, qui a cédé son activité dans le domaine. Shell avait repris l’affaire en 2019 en rachetant la société Eolfi, ex-filiale de Veolia et pionnier de l’éolien flottant."



 

=>  17 novembre  -  OUEST-FRANCE  du 17/11/22

"Éolien flottant à Groix :

 l’association Les Gardiens du large se félicite de l’abandon du projet"


​L’association en profite pour rappeler son opposition à l’autre projet, celui de grand parc éolien, qu’elle considère « nuisible pour le climat » et « économiquement aberrant ».


Clic pour lire l'article de Ouest-France




=>  17 novembre -  LE TELEGRAMME  du 17/11/22

"Abandon de la ferme pilote au large de Belle-Ile,

un signe « encourageant » pour Les gardiens du large."


"Le projet de ferme pilote d’éoliennes flottantes porté par Shell, au large de Belle-Ile, a été abandonné. L’association Les Gardiens du Large y voit un « signe d’encouragement »."

Clic pour lire l'article.




=>  17 novembre  -  TRANSITIONS & ENERGIES du 17/11/22

"Sur l’hydrogène vert, l’Allemagne nous rejoue la taxonomie verte"


Tout observateur de l’actualité des énergies a récemment vu passer des promesses d’investissements massifs dans l’hydrogène. Qu’ils soient étatiques, européens ou portés par des investisseurs privés, les fonds affluent vers une filière jugée stratégique pour la transition énergétique. L’Allemagne tente d’en prendre la pole position en défendant au niveau européen sa vision d’un hydrogène « vert » fabriqué par électrolyse qui se distingue de celle de la France. Il n’est pas question pour Berlin d’utiliser de l’électricité nucléaire décarbonée.

Clic pout lire l'article de Jean-François Moreau.



=> 16 novembre  -  Emission "QUOTIDIEN" du 7/11/22 :

Jean Marc JANCOVICI, pour ceux qui aiment, du "grand Janco" :  Clic



=> 16 novembre  -  Les gardiens du large ont publié hier le Communiqué de Presse suivant :

 

“ Les Gardiens du Large se félicitent de l’abandon du projet de zone éolienne pilote à proximité des côtes de Belle-Île et de Groix, porté par un consortium formé de Shell, de la Caisse des dépôts et du chinois CGN. Selon les promoteurs eux-mêmes, la hausse des coûts, la crise de l'énergie et les difficultés des fournisseurs ont eu raison du modèle économique du projet, même avec un coût de rachat du MWh (240 €), qui est le double de celui du projet industriel Bretagne Sud.

Venant après les déclarations de la ministre Mme Pannier-Runacher sur le manque de maturité de l’éolien off-shore flottant lors du débat au Sénat sur le projet de loi d’accélération des ENR et son opposition à une distance minimale de 40 km des côtes, cet abandon conforte les Gardiens du Large dans leur opposition en particulier au projet Bretagne-Sud, et plus généralement, au développement à marche forcée d’une ceinture de cinquante zones industrielles autour de nos côtes. Des projets en définitive nuisibles pour le climat (en raison d’un back-up fossile indispensable), économiquement aberrants, dangereux pour la sécurité d’approvisionnement et ravageurs pour nos paysages, la biodiversité et l’économie locale, en particulier la pêche.”

Clic pour lire les  commentaires des Gardiens du Large.






=> 16 novembre  -  20 MINUTES      le 15/11/22

"Le projet de ferme pilote d'éoliennes flottantes au large de Belle-Ile abandonné"

Shell, associé à la Caisse des dépôts et au groupe chinois CGN, jette l’éponge en raison du retrait de deux de ses fournisseurs et de la hausse des coûts

Clic pour lire l'article de 20 Minutes





=>  16 novembre  -  Les ECHOS  du 15/11/22

"Eoliennes : Shell abandonne son projet au large de Belle-Ile"

"Ce projet d'un montant de 300 millions d'euros mené par le consortium qui rassemble Shell, la CDC et le chinois CGN devait préfigurer la filière d'avenir aux côtés des fermes pilotes en construction en Méditerranée. La hausse des coûts, la crise de l'énergie et les difficultés des fournisseurs ont eu raison du modèle économique du projet."

Clic pour lire l'article des Echos


Il ne s'agit que des 3 éoliennes expérimentales de EOLFI... Petite victoire, mais à quand le Grand Matin ???

"Ce projet pilote a décidément bien du plomb dans l'aile. Cet abandon ne fait que confirmer le caractère très aventureux du projet commercial. Les conditions sont pourtant avantageuses avec un coût de rachat du MWh (240 €) le double de celui du projet commercial."(NENY)




=>   14 novembre   -  Ré à la HUNE (10/11/22)

 LE JOURNAL D'INFORMATION GRATUIT DE L'ÎLE DE RÉ


"QUELLE VIABILITÉ DU PROJET ÉOLIEN SUD-ATLANTIQUE ?"

Alors que le Préfet de Charente-Maritime a annoncé lors d’une conférence de presse mardi 18 octobre le lancement du projet de parc éolien, dont la mise en service serait projetée pour 2030, le Rétais Dominique Chevillon, tête de proue de l’opposition à ce projet, notamment via le Collectif NEMO, monte à nouveau au créneau.

Dominique Chevillon estime que la question de l’utilité du projet dans cette zone protégée n’a jamais été débattue dans le cadre du Débat Public et doute de sa viabilité.

On connait cela...

Par ailleurs, dit-il : "[...] La France, à contretemps, investit alors que les Allemands, les Néerlandais, les Américains désinvestissent dans cette industrie.[...] On entre dans une seconde phase, où les Etats sont beaucoup plus regardants sur les subventions accordées. Le système se retourne et la générosité des Etats européens se tarit. Sauf en France, pays de grande gabegie économique et financière, jamais connue jusque-là, qui pourrait le conduire à sa faillite."


Clic pour lire l'article de Ré à la Hune




=>  13 novembre  -  CONTREPOINT (décembre 21)

"Arbre balsa : l’Amazonie menacée par les éoliennes"

Clic pour lire


COURRIER INTERNATIONAL  (mars 21)

"En Équateur, le balsa emporté par la fièvre éolienne"

Clic pour lire


=>  13 novembre  -  Le MONDE  (12/11/22) 

 « L’éloignement des parcs à 50 km est une tendance de fond dans les pays européens »

L’association Eolarge, composée de maires de communes littorales et présidée par Christiane Tincelin, adjointe au maire de Barfleur (Manche) demande dans une tribune au « Monde », l’éloignement des parcs éoliens marins au large du littoral pour rétablir la confiance avec les territoires.

Clic pour lire l'article du Monde


L'association "Les Gardiens du Large" pour sa part a une position très argumentée qui conduit à demander qu'il n'y ait en France aucune installation d'éoliennes en mer. Elles ne nous servent à rien sur le plan énergétique et aggravent le bilan carbone de la France.




=>  12 novembre  -  Analyse des Gardiens du Large.

"L'éolien industriel en France :

Nuisances pour nous, décarbonation pour les autres pays"

Commentaires autour d'une note RTE "Précisions sur les bilans CO2"

_________

La démonstration de notre titre est apportée paradoxalement par une note du RTE 1, qui cherchait à répondre à la mise en doute fréquente de l'impact de l'énergie éolienne sur la décarbonation de la production électrique. La réflexion qui suit vise à tirer toutes les conséquences de ce papier ; elle conclut en décrivant le choix qui s'offre aux décideurs engagés dans le développement des ENR intermittentes : relancer en France la construction d'un parc conséquent de centrales polluantes à combustible fossile, ou bien accepter que l'éolien français fonctionne durablement au bénéfice principal de pays tiers : Cela impliquera de consentir à une exploitation de type colonial du littoral français, les coûts et les nuisances restant localisées en France, mais le bénéfice de la décarbonation revenant aux pays voisins.


Clic pour voir toute l'analyse de Gérard Soufflet pour les Gardiens du Large



=>   11 novembre  -  Hervé MACHENAUD  (Graphiques présentés par cet ancien dirigeant de EDF lors de la réunion publique des Gardiens du Large à Quiberon le 5/11/22) :

Paradoxe ! Plus l'investissement en éolien ou solaire est élevé, plus le pays concerné consomme de combustible fossile, rejette de CO2, et paie cher son kWh...

Clic pour voir les graphiques.



=>  10 novembre  -  LE MONDE  6/11/22

Comment la France mise sur les éoliennes flottantes pour produire son électricité.

Devancés par l’Ecosse et la Norvège, les Français veulent devenir la locomotive européenne de la captation de l’énergie du vent avec des turbines flottantes et d’exploiter l’énorme capacité énergétique de la Méditerranée.

Les conquérants de l'inutile...


Clic pour télécharger l'article du MONDE




=>  9 novembre  -  FABIEN BOUGLE :

Loi d'exception éoliennes : une grande colère après la trahison des sénateurs Les Républicains !


Chers Amis, 

 Suite au vote par les Sénateurs Les Républicains de la loi éoliennes déposée par le gouvernement la colère est immense. Cette volte-face organisée par certains sénateurs des Yvelines interroge sur les enjeux cachés derrière cette trahison. 

 Je suis intervenu chez André Bercoff sur Sudradio pour expliquer en quoi ce vote est une véritable trahison. Je le dis d'autant plus qu'un sondage non publié de mars 2022 montre que l'électorat proche des Républicains est un des plus hostiles aux éoliennes.

 Ce véritable suicide politique est incompréhensible. N'hésitez pas à exprimer massivement votre incompréhension auprès de vos élus en particulier vos députés. 

 Et comme d'habitude, diffusez sur les réseaux sociaux. 

 Avec toute mon amitié et mon dévouement à vos côtés.

 ON NE LACHE RIEN ! 

 Fabien Bouglé 

@FabienBougle

Expert en politique énergétique

06 82 86 22 14

Auteur des livres

"Eoliennes la face noire de la Transition écologique" (éditions du Rocher mis à jour 2022) et

 "Nucléaire les vérités cachées" (éditions du Rocher octobre 2021)




=>  9 novembre  : LES ECHOS du 7 novembre

Energies renouvelables : le Sénat adopte largement le texte modifié

Le Sénat a adopté dans la nuit de vendredi à samedi le projet de loi pour accélérer la production d'énergies renouvelables, par 320 voix pour, 5 contre et 18 abstentions. Un compromis a été trouvé pour enlever les deux points bloquants du véto des maires et sur l'éolien marin, la distance de 40 kilomètres des côtes.

Une trahison !


Clic pour lire LES ECHOS




=>  9 novembre  :  OUEST FRANCE


Article sur la réunion publique des Gardiens du Large du 5 novembre


Clic pour lire l'article Ouest France



=>  9 novembre  :  LE TELEGRAMME

Article sur la réunion publique des Gardiens du Large du 5 novembre

Clic pour lire l'article du Télégramme


=>  9 novembre   : CONTREPOINTS


En réponse à l'incitation de Mme Pannier-Runacher à EDF de doper les productions hydro et éolienne pour passer l'hiver...

"Faut-il que l’amateurisme de nos gouvernants soit à ce point devenu alarmant pour qu’ils croient possible de renforcer notre approvisionnement électrique en dopant sa production aléatoire et en affranchissant l’hydroélectricité de sa gestion saisonnière par l’appât du gain !"

Un intéressant retour sur les défauts de l'éolien en matière de stabilisation du système...

Clic pour lire l'article de Contrepoints



=>  8 novembre  : REUNION PUBLIQUE DES GARDIENS DU LARGE du 5 novembre à Quiberon


Vous trouverez ci-dessous (7 novembre) les principaux éléments, remis à la Presse, de la réunion publique des Gardiens du Large, tenue à Quiberon, le samedi 5 novembre dernier.
Précisons d'emblée que ce fut une bonne réussite puisque nous avons compté
plus de 400 présents à la salle des congrès (espace Louison Bobet).
Trois invités extérieurs sont intervenus :
1/
Loïk Le-Floch-Prigent (ex présidents d'Elf-Aquitaine puis de Gaz-de-France)

et 2/ Hervé Machenaud (ex-dirigeant d'EDF & administrateur du Cérémé) se sont partagés les questions de la politique énergétique et du fonctionnement du secteur électrique, disqualifiant résolument l'utilité de l'éolien industriel dans la situation française. Tous deux ont des attaches en Bretagne et Loïk LFP est beaucoup engagé contre le projet de St-Brieuc.
3/
Lamya Essemlali, présidente de Sea-Shepherd - France, a expliqué l'engagement de son association de défense du milieu marin contre le projet éolien de Saint-Brieuc et, de là, la menace radicale que Sea-Shepherd voit arriver sur la biodiversité avec la généralisation des parcs éoliens offshore tout le long du littoral français.
Vous pouvez visualiser l'ensemble de la réunion d'un
Clic

Mais la réunion durant 3h31, vous pouvez aussi sélectionner les présentations de Gildas Gouarin pour les GdL (début à 0h33'), de H. Machenaud ( début à 1h19'), de Loïk LFP (début à 1h44, puis entrecroisée avec l'intervention de Lamya Essemlali)
NOUS VOUS INVITONS PARTICULIÈREMENT A VISUALISER CETTE DERNIÈRE, de 2h04min à 2h53mn, tant l'analyse de Sea-Shepherd est novatrice et riche sur la question des atteintes à la biodiversité.








=>  8 novembre  :  LES AUTOCOLLANTS DES GARDIENS DU LARGE SONT DISPONIBLES

Envoyez-nous une enveloppe (format normal) timbrée à votre adresse, en nous précisant combien vous en voulez. Jusqu'à 7 autocollants on ne dépasse pas 20g.

Nous les vendons 2 € pièce (pour alimenter notre caisse !).





=>  7 novembre  -  Réunion publique des Gardiens du Large

Palais des Congrès, Quiberon le 5 novembre 2022

« Usines éoliennes en mer, paysages défigurés…

Est-ce vraiment nécessaire ? » 

DOSSIER DE PRESSE

1-1    Synthèse Gardiens du Large : Clic                     

1-2    Synthèse Hervé Machenaud  :  Clic

1-2 bis   Slides de H.Machenaud  :  Clic

1-3    Synthèse L. Le Floch Prigent  :  Clic

2-1  Diaporama Gardiens du Large  :  Clic 

2-2  Tract Gardiens du Large  : Clic

2-3  QR Code du document  Sea ShepHerd  :  Clic

2-4-1  Lettre à Edouard PHILIPPE  :  Clic

2-4-2  Questionnaire aux candidats aux Conseils Rég. & Dép.  :  Clic

2-4-3  Lettre à Bérangère Couillard, Secrétaire d’Etat  :  Clic

2-4-4  Lettre aux Députés & Sénateurs  :  Clic

2-4-5  Lettre aux Maires  :  Clic

2-4-6  Lettre aux élus et aux maires d'AQTA sept 2022  :  Clic

2-4-7  Lettre de l'ancien président du conseil départemental au préfet  :  Clic


Vous pouvez voir en podcast la vidéo de la réunion :

https://fr-fr.facebook.com/belleileTVofficiel/




=>  26 octobre  -  EnerGeek* 14/10/22

"Les Etats membres réduisent l’ambition du plan REPower sur les EnR",

Exit l’objectif de 45 % d’énergies renouvelables pour 2030, et retour aux 40 % adoptés officiellement au tout début de l’été : tel est le plus spectaculaire amendement, parmi ceux proposés par les États membres au plan REPowerEU de l’Union européenne :

L’objectif des 45 % d’EnR en 2030 de REPowerEU raboté à 40 % par les États membres


 Autre changement majeur : les amendements des États suppriment la volonté de la Commission européenne d’inscrire dans le droit communautaire le principe selon lequel les énergies renouvelables doivent être considérées comme une question « d’intérêt public supérieur ». 

L’atténuation de ces mesures pourrait mettre un frein au déploiement des renouvelables dans l’Union européenne, dans une période particulièrement sensible sur la question énergétique.


Cliquez ici pour lire l'article


* Energeek – Swiss independent renewable energy company




=>  23 octobre  -  CONTREPOINTS  du 6/10/22 : 

Énergies renouvelables : coûteuses et inutiles


La presque totalité de ce qu’on nomme « énergies renouvelables » sont intermittentes et subies. L’éolien et le solaire dépendent de la météo, l’hydraulique au fil de l’eau dépend du débit des fleuves, les hydroliennes des courants et des marées. On dit qu’elles ne sont pas pilotables à la demande comme le sont les centrales thermiques, nucléaires ou à combustibles fossiles. Mais elles ont d’autres caractéristiques qui les rendent difficilement utilisables sur un réseau électrique interconnecté de haute densité.

Cliquez ici pour lire l'article de Contrepoints




=> 23 octobre  -  FRANCE BLEU LOIRE OCEAN   20/10/22

"Dans son discours d'ouverture de la session plénière ce jeudi, la présidente du Conseil régional des Pays de la Loire Christelle Morançais s'est portée candidate à la réalisation d'un troisième parc éolien marin au large des côtes de Vendée et de Loire-Atlantique."

 " Christelle Morançais a dit sa fierté "d'être les premiers" sur l'éolien off-shore. Elle a rappelé la récente mise en service du parc éolien marin au large de Saint-Nazaire ..."

Cliquez ici pour lire l'article de France Bleu Loire Océan



=> 23 octobre  -  OUEST FRANCE

Zone potentielle d'implantation d'éoliennes flottantes en Bretagne Sud selon la conférence régionale de la mer et du littoral.

Donc, 62 éoliennes, c'est une broutille, on peut en mettre beaucoup plus !

Puissance potentielle 48.8 GW, c'est plus de 4000 éoliennes de 12 MW (celles de 260 m qui constitueraient l'usine de Bretagne Sud) ...

Où sera la limite ?






=> 23 octobre  -  TRANSITIONS ET ENERGIES le 21/10/22  :

"Passage au crible des 13 arguments en faveur d’un développement accéléré des ENR* intermittentes"  .

Tribune de Pierre Audigier, polytechnicien et ingénieur des mines. 

"La présente note traite de la solution prônée par les partisans d’un développement accéléré des ENR intermittentes; nous y reprenons leurs arguments -après avoir rappelé le grain de vérité à l’origine de ces arguments car, comme le disait Bossuet, toute erreur est fondée sur quelque vérité dont on abuse."

Lisez notamment les réponses à ces arguments qui concernent les ENR


  • Oui, le nucléaire est complémentaire des sources intermittentes.
  • Oui, les coûts des énergies solaire et éolienne ont considérablement diminué au cours de ces dernières années.
  •  Oui, le développement du solaire et de l’éolien crée des emplois.
  • Oui, le recours à l’hydrogène permet de stocker l’électricité produite par les sources intermittentes.
  • Oui, l’énergie solaire est gratuite comme nous le rappelait encore récemment EDF dans une publicité en faveur des ENR.


Cliquez ici pour lire l'article de TRANSITIONS&ENERGIES

*  ENR signifie ENergies Renouvelables




=>  23 octobre  -  Courrier des lecteurs :

Si un jour vous avez le temps, car ce documentaire est magnifique, très pédagogique et surtout, il vous permettra de mieux apprécier des conséquences locales et régionales qu'auront les accumulations de parcs éoliens en mer en France et ailleurs par les impacts majeurs de "EFFETS DE SILLAGE" : sur la stratification des masses d'eau, les lentilles de convection, les variations thermoclines (T° et "salinité"), sur le phytoplancton et les chaînes trophiques ...regardez-le sur le site internet d'ARTE. 

Sur ARTE : "Australie : l'odyssée océanique : la zone tempérée".

Chrystophe 


=> 23 octobre  -  OUEST FRANCE du 13/10/22 : 

"Éoliennes en mer : les pêcheurs s’inquiètent pour leurs zones de pêche"

La localisation du parc éolien flottant au large de Groix (Morbihan), prévue par le gouvernement, ne fait pas l’unanimité chez les pêcheurs, notamment les fileyeurs, comme David Le Quintrec, qui dénonce la perte de leur zone de pêche. Témoignage.

Cliquez ici pour lire l'article de Ouest France



=> 23 Octobre  -  Le TELEGRAMME  du 23 octobre : "En difficulté au large de Belle-Ile-et-Mer, un cargo remorqué au port de Lorient"...

Tout un symbole !

Le cargo coréen a une avarie de gouvernail à 45 km à l'ouest de Belle Île, proche du secteur prévu pour l'usine éolienne.

Il informe le Cross vendredi à 21h40.

Après négociation il est remorqué samedi à 18h26.

Il transporte ... des pales d'éolienne, destinées à ... l'Allemagne.

Cliquez ici pour lire l'article du Télégramme




=> 14 octobre  -  Les Gardiens du Large vous invitent à participer à la réunion publique qu'ils organisent au Palais des Congrès, Espace Louison Bobet, boulevard René Cassin à QUIBERON (56170) le samedi 5 novembre 2022 de 14h30 à 17h30 


 “Usines éoliennes en mer : des paysages défigurés !...

Est-ce vraiment nécessaire ? ”

 

Trois invités, experts reconnus, exposeront leur point de vue et répondront aux questions du public.


  • Monsieur Loik Le Floch Prigent, spécialiste des questions d’énergie, ancien Président de Rhône-Poulenc, d’Elf-Aquitaine, de Gaz de France et de la SNCF.
  •  Monsieur Hervé Machenaud, membre de l'Académie des Technologies, ancien Directeur de la branche Asie-Pacifique du groupe EDF, et ancien membre du comité exécutif du groupe EDF. Auteur de « La France dans le noir »
  •  Madame Lamya Essemlali présidente de l’ONG Sea Shepherd France 

 Des élus et parlementaires sont invités.

 Réunion publique gratuite, filmée, retransmise en direct puis en podcast sur le lien Internet :

 https://fr-fr.facebook.com/BelleileTVOfficiel/

 N'hésitez pas à faire suivre l'invitation dans vos réseaux : la démonstration de notre capacité de mobilisation est importante pour peser dans les décisions à venir. La salle prévue permet d'accueillir beaucoup de monde.



 

=> 14 octobre  - ECONOMIE MATIN 14/10/22

"ÉNERGIE : LA VRAIE VÉRITÉ !" PAR LOÏK LE FLOCH-PRIGENT

Pour Loïk Le Floch-Prigent, qui a dirigé tour à tour Rhône-Poulenc, Elf Aquitaine, Gaz de France et la SNCF, la crise énergétique menace comme jamais les entreprises françaises. Le gouvernement français n'a pas pris la mesure du péril économique, contrairement à l'Allemagne par exemple, qui a mis 200 milliards d'euros sur la table pour contenir les prix, et protéger ses PME.

Cliquez ici pour lire l'article



=>  13 octobre  -  OUEST FRANCE du 20/09/22 :

"Éoliennes en Presqu’île de La Baule : les photomontages étaient-ils réalistes ?"

À la pointe de Penchâteau dans la baie du Pouliguen. | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE

Cet été, la vue des éoliennes en mer a surpris tout le monde en Presqu’île de La Baule. Le cabinet qui avait réalisé des photomontages, il y a dix ans, est revenu comparer...


Cliquez ici pour lire l'article de Ouest France





=> 13 octobre  -  FIGAROVOX du 11 octobre : «Éoliennes terrestres: Emmanuel Macron doit écouter la colère des Français»

Le président du groupe LR, Olivier Marleix, et 58 députés de son groupe expriment leurs vives inquiétudes envers le projet de loi destiné à «accélérer les énergies renouvelables», qui vise à limiter au maximum les procédures conditionnant la création d’éoliennes.


Cliquez ici  pour voir l'article sur FigaroVox

Cliquez ici pour télécharger une copie de l'article




=> 13 octobre  -  CEREME le 5 septembre : Le projet de loi d’exception soumis au Conseil d’Etat suscite de graves critiques.


Le projet de loi d’exception soumis au Conseil d’Etat, qui comprend son exposé des motifs et

l’étude d’impact qui l’accompagne, suscite de graves critiques. Le Cérémé livre ci-dessous son

analyse en l’état actuel de ce projet. D’autres critiques, convergentes, sont relevées par de

nombreux experts, incluant des juristes réputés.


Cliquez ici pour lire le document de Cérémé.

Organisation à but non lucratif, indépendante, le Cérémé défend l’intérêt général de la France dans ses choix de politique énergétique sur la base d’analyses chiffrées, de calculs vérifiables et d’idées validées par les meilleurs experts du secteur de l’énergie. Susciter des débats et les réflexions propres à enrichir et à faire vivre une approche rationnelle est le moyen d’action privilégié par le Cérémé.


=> 12 octobre  -  Extrait de notre COURRIER des LECTEURS daté du 11/10/22


Bonjour aux gardiens du large,

 J'habite à Lorient, je suis scandalisée par le projet d'éoliennes au large de Groix et Belle-île, et encore plus scandalisée par la propagande faite à la médiathèque François Mitterrand sur ce projet : depuis au moins trois semaines, tout le hall du rez-de-chaussée de la médiathèque est occupé par des maquettes et panneaux expliquant tous les avantages des éoliennes en mer.

Exposition diligentée par la région Bretagne, qui insiste évidemment sur les emplois crées et l'électricité fournie... 

J'ai fait part de mon indignation à la personne qui était à l'accueil, en lui demandant si elle trouvait normal qu'une médiathèque relaye ainsi la propagande du gouvernement. Je lui ai demandé si elle se rendait compte de l'impact de ces odieuses machines sur le milieu marin et sur les paysages et lui ai dit que la médiathèque devrait aussi permettre aux associations qui sont contre ce projet de défendre leur point de vue. L'employée était un peu de mon avis, elle a dit qu'elle transmettrait ma remarque "à sa direction".

Alors je vous soumets l'idée : demander à la médiathèque une contre-exposition défendant le point de vue des Gardiens du large. On est en démocratie, non ? Tous les points de vue ont le droit d'être défendus publiquement, pas seulement celui de la Région.

Je viens de signer la pétition et compte adhérer à l'association prochainement.

Cordialement,

Marie Hélène

Cliquez ici pour aller sur la page du Courrier des Lecteurs



=>  10 OCTOBRE  -  Parc de Saint-Nazaire :  L'électro-choc.

La duperie des photomontages du débat public.

Cliquez ici pour télécharger la comparaison d'un photomontage "officiel"  avec la réalité.




=> 10 octobre  -  LETTRE DES GARDIENS DU LARGE AUX ELUS

Avec copie au CONSEIL DEPARTEMENTAL


Cliquez ici pour voir la lettre

"[...] Allez-vous accepter ce projet qui serait un crime contre une nature d’une splendeur incomparable ? Laisserez-vous transformer en zone industrielle, notre territoire que les générations qui nous ont précédés, ont su nous léguer, intact car protégé et classé au prix de biens d’efforts et de sacrifices ? Il est encore possible de s’opposer à cette folie. Nous sommes responsables du territoire que nous léguerons à nos enfants. En espérant, Madame la Maire, Monsieur le Maire, que vous agirez sans attendre l’irréparable, pour préserver le patrimoine naturel dont nous avons hérité et que nous devons transmettre, intact, je vous prie d’agréer l’expression de ma considération distinguée."



=>  10 octobre  -  Compte-rendu de la réunion publique du 22 Septembre 2022 à Belle-Île en Mer

Cliquez ici pour télécharger le CR

Cliquez ici pour lire l'article que lui a consacré BELLE-ÎLE EN DIAGONALES



=>  6 octobre  -  LETTRE AUX ELUS ET AUX MAIRES D'AQTA

"[...] Allez-vous accepter ce projet qui serait un crime contre une nature d’une splendeur incomparable ? Laisserez-vous transformer en zone industrielle, notre territoire que les générations qui nous précédés ont su nous léguer, intact car protégé et classé au prix de biens d’efforts et de sacrifices ? Il est encore possible de s’opposer à cette folie. Nous sommes responsables du territoire que nous léguerons à nos enfants. En espérant, Madame, Monsieur le Maire, chers collègues, que vous agirez sans attendre l’irréparable, pour préserver le patrimoine naturel dont nous avons hérité et que nous devons transmettre, intact, aux générations futures, je vous prie d’agréer l’expression de ma considération distinguée."

Copie : Mr le Président du Conseil Départemental


Cliquez ici pour télécharger la lettre, remise par le Vice-Président des Gardiens du Large, par ailleurs conseiller communautaire d'AQTA, à ses collègues élus de la communauté de commune AQTA




=> 6 octobre  -  REUNION PUBLIQUE des GARDIENS DU LARGE à GROIX le 1er octobre.

Quelques jours après le choix par le Gouvernement d’une zone d’implantation proche des côtes insulaires, les 2 associations GARDIENS DU LARGE & HORIZONS-GROISILLONS ont organisé en commun une réunion publique à Groix, le 1er octobre 2022 à 19h00, pour faire le point du projet de construction face à Groix, Belle-Île et Quiberon d’un immense parc de 20 puis 60 éoliennes géantes.

Cliquez ici pour télécharger le compte rendu et le communiqué final des 2 associations.


LA COUVERTURE PAR LA PRESSE 

Le télégramme : Vent de fronde à Groix… Cliquez ici


Ouest-France : Une forte opposition à la construction d’éoliennes au large du Morbihan Cliquez ici

(Erratum sur l’appartenance de G.Soufflet, qui représentait les Gardiens du Large).





=> 05 octobre  : Une page DIAPORAMA et une page COURRIER DES LECTEURS ont été rajoutées sur la page d'ACCUEIL




=> 5 octobre 2022  -  OUEST FRANCE du 4/10/22 :

"Voici le projet éolien portuaire qui a surpris Emmanuel Macron à Saint-Nazaire."

"La réunion promise par le président de la République à Saint-Nazaire aura bien lieu fin octobre. Le directeur du Grand port veut accueillir les maxi-éoliennes flottantes de demain. Il souhaite aussi une stratégie plus large."

Le 10-11/09/22 le même journal rapportait des propos étonnants des industriels éoliens :

« On va sortir du bois d’ici la fin de l’année » (9ème paragraphe)

C'est effectivement un langage approprié quand il s'agit de transformer nos rivages en Jurassic park. Ils sont heureux de nous annoncer des éoliennes flottantes de 16 MW, de 350 m de haut. Des flotteurs de 15.000 tonnes et de 100 m de côté... Monstrueux

Cliquez pour lire l'article de Ouest France du 4/10/22

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=> 30 septembre  -  LE TELEGRAMME ce jour.

Dans la foulée aussi, notre communiqué...

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=> 30 septembre -    OUEST FRANCE ce jour à 14h20

Le communiqué des Gardiens du Large est publié dans la foulée.

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=> 30 septembre  -  COMMUNIQUE DE PRESSE ENVOYE CE JOUR AUX MEDIAS :

Les Gardiens du Large réagissent au choix d’implantation de l’usine éolienne de Bretagne Sud décidé par le gouvernement :

Celui-ci la prévoit au plus proche possible des côtes de Belle-Île, soit à 19 km, méprisant l’avis des populations et des élus.

Cette décision est l’illustration même de sa volonté de vouloir imposer, par la force et sous couvert d’un simulacre de débat public, les usines éoliennes extrêmement néfastes pour nos territoires, ses paysages emblématiques, ses écosystèmes, sa biodiversité et son économie traditionnelle.

Cette brutalité de l’État se manifeste également dans le projet de loi d’exception destiné à faciliter la construction de 50 usines en mer, soit plus de 5000 nouvelles monstrueuses machines, en leur accordant toute une série de dérogations au droit commun, y compris celles de détruire les espèces protégées et de piétiner les précédentes lois de protection de l’environnement.

Les Gardiens du Large rappellent que cette gigantesque zone industrielle de 150 km2 couvrira la mer de 62 gigantesques éoliennes de 260 m de haut, 80 m plus hautes que celles de Saint Nazaire qui détruisent déjà nos paysages même à plus de 30 km.

Tout cela à un prix colossal et pour rien.

Pour rien, parce que la France dispose déjà d’une électricité décarbonée avec le mix hydraulique et nucléaire que l’éolien, en outre, est incapable de remplacer, car énergie intermittente, irrégulière, aléatoire, non prédictible, non stockable et non pilotable.

Ainsi, l’éolien est dans l’incapacité de nous alimenter sans être adossé à autant de nouvelles centrales à gaz  (Landivisiau) ou à charbon (Allemagne) hautement productrices de gaz à effet de serre. Une aberration et surtout une affaire de gros sous !

Alors qu’en Loire-Atlantique la sidération est à son comble devant l’horizon ravagé par le parc de Saint Nazaire et l’indignation générale chez les maires qui déclarent avoir été trompés par des photomontages truqués, la destruction de nos paysages par ces usines est désormais incontestable.

Une démocratie se doit d’entendre la colère et le traumatisme des habitants accablés à l’idée du saccage planifié d’un littoral unique, libre depuis la nuit des temps, d’une valeur inestimable, fierté de son territoire et vecteur de sa prospérité.

Aussi les Gardiens du Large se félicitent que le Conseil Départemental du Morbihan ait pris l’initiative du vote d'une motion défavorable au projet. Il appelle tous les élus locaux à s’unir avec les habitants afin de stopper ce funeste  projet.

Les Gardiens rappellent qu’en cette période de crise énergétique de grande ampleur, l’objectif prioritaire est de réduire les gaspillages, de développer les énergies renouvelables non électriques afin de remplacer les énergies fossiles, d’investir dans l’efficacité énergétique et de renforcer la production d’électricité décarbonée d’origine nucléaire seul moyen pilotable pouvant garantir à la fois l’indépendance énergétique du pays, l’abondance de l’énergie et son faible prix.

Informer et débattre avec tous est une priorité des Gardiens du large qui organiseront une réunion à Quiberon le 5 novembre à 14 heures à l’Espace Louison Bobet.




30 septembre  -  LE FIGARO   «Le gouvernement français muselle la contestation» : les opposants aux parcs éoliens contre-attaquent au niveau européen

Plusieurs ONG environnementales ont déposé une plainte conjointe devant la Cour Européenne de Justice. Par le biais de ce recours inédit, elles comptent frapper au porte-monnaie de toute la filière de l'éolien et changer son image écologique, usurpée selon elles.

Cliquez pour télécharger



=> 30 septembre  -  OUEST FRANCE du 28/9/22 :

Parc éolien en mer au large du Morbihan: « Le sentiment d’être sacrifiés » pour les élus.

"Après que le gouvernement a précisé la localisation du futur parc éolien flottant au large du Morbihan, les élus de Belle-Île-en-Mer et Quiberon expriment leur déception, tout comme l’intercommunalité Auray Quiberon terre atlantique (Aqta)."

Cliquez pour voir l'article




=> 29 septembre  -  FRANCE 3 BRETAGNE  :

 Interview du Président des Gardiens du Large,

suite à la décision de l'Etat d'implanter les 20 premières éoliennes à l'intérieur de la ZEE (Zone Economique Exclusive) à 20 km de la Pointe des Poulains.

Cliquez ici pour écouter l'interview  à partir de la minute 4 (si besoin ouvrir un compte)




=> 29 septembre  -  OUEST FRANCE du 28/9/22 

Le Vice-Président des Gardiens du Large met sur la table du Conseil Municipal le sujet des éoliennes. Tensions !




=> 28 septembre -  l’Etat a choisi la zone d’implantation du parc éolien en BRETAGNE SUD.

Celle-ci demeure la même depuis le début, c’est à dire que les éoliennes seront bien à 16 km des côtes belliloises sur le DPM, la plus proche de l’île en Zone Est.

Ce parc, qui devrait comporter une vingtaine d’éoliennes, sera situé à l’intérieur de la zone retenue pour le lancement de l’appel d’offres à l’issue du débat public achevé en 2020. Il se situera dans la partie Est de cette zone, à plus de 20 km de la Pointe des Poulains de Belle-Île.

 L’intervention du député Pahun n'aura pas permis d’infléchir la décision de l’Etat en relocalisant le projet dans la partie ouest de la zone, en ZEE.

Voir l'annonce officielle.

Commentaire d'une Gardienne du Large :

"Il semble que la décision de concentration de la localisation des éoliennes de la première étape sur l'unique zone DPM réponde à l'objectif de satisfaire immédiatement les appétences financières des maires et autres bénéficiaires de la redistribution de la taxe DPM.

Que les îliens ne pensent pas qu'ils en seront quittes pour la suite. 

On peut aiséement anticiper que, cette étape étant acquise, le "changement de loi" de la taxe ZEE sera bien finalisé, mais seulement dans une 2nde étape, pour mettre effectivement en place la compensation financière ou fiscale rendant cette fois attractive pour les maires l'implantation de l'usine suivante en ZEE.

Ainsi le troupeau est bien conduit, avec les bonnes carottes à chaque étapes ...

Aujourd'hui, l'exécutif utilise la tactique du cliquet pour bien verrouiller le remplissage de la zone DPM..."



=> 27 septembre  -  Usine à vent de Saint Nazaire vue de Belle Île

Photo prise par un Gardien du Large, ça n'est plus un photomontage !

C'est à 31 km et ces éoliennes ne font "que" 180 mètres de haut.

Celles de Bretagne Sud feront 260 mètres.




=>  20 septembre 2022  -  Avis du CNTE (Conseil National de la Transition Ecologique) sur le projet de loi Borne d’accélération des renouvelables.


Résumé : le projet de loi d’accélération des ENR devait passer pour avis devant le Conseil national

de la Transition Ecologique. Et avis il y a eu, qui s’oppose frontalement aux principales dispositions du projet et met en garde contre leurs conséquences. Le CNTE appelle notamment à tenir compte de l’avis du Comité National de Protection de la Nature selon lequel « l’adéquation des objectifs éoliens offshore avec l’objectif de zéro perte nette de biodiversité inscrit aux articles L. 110- 1 et L. 163-1 du code de l’environnement paraît difficile voire impossible à atteindre » ; il alerte sur l’augmentation considérable de l’artificialisation des sols et l’explosion des conflits d’usage, en particulier concernant la pêche et appelle à considérer soigneusement les enjeux sociaux sous-jacents, notamment d’emplois ; il dénonce une régression du droit de l’environnement par l’article 3 qui permet à certains projets d’échapper à une évaluation environnementale ; il met en cause la reconnaissance automatique d’une Raison Impérative d&#39;Intérêt Public Majeur pour les projets ENR et rappelle que la protection de la biodiversité est au même niveau une raison impérative d’intérêt public ; il refuse l’une des dispositions phares du projet qui supprimerait l’obligation d’un débat publics pour chaque projet de parc off shore pour le remplacer par un seul et unique grand débat public pour toute une façade maritime En bref, il en resterait plus rien des principales dispositions du projet et c’est très bien ainsi.

Téléchargez l'avis dans son intégralité




=> 19 septembre 2022  -  OUEST FRANCE  :  Groix. Les associations vent debout contre le projet de parc éolien flottant

"Les Gardiens du large et l’association Horizon Groisillon s’associent pour organiser un débat public, à la salle des fêtes de Groix, le 1er octobre 2022, à 19 h, afin de dénoncer le gigantisme du projet de parc éolien flottant, au large de Groix et de Belle-Île et de chercher ensemble d’autres solutions."

Voir l'article de Ouest France


=> 19 septembre 2022 - L’invraisemblable projet d’éoliennes en mer

Publié le 26 août 2022 par Maxime Tandonnet


"Rien n’est plus invraisemblable que le programme de déploiement des éoliennes en mer. Une immense ferme d’éoliennes flottantes (sic) est prévue entre Belle-Ile et l’île de Groix. Elles mesureraient plusieurs centaines de mètres de hauteur et couvriraient une partie de l’horizon. Le résultat serait de ravager l’un des plus extraordinaire paysage maritime de France. Au nom de l’écologisme (les énergies renouvelables), les pouvoirs publics s’apprêtent à enlaidir l’environnement, à saccager les côtes sacrées de Bretagne. Et peu à peu, l’idée est d’étendre partout, sur tous les rivages cette entreprise de destruction. La logique contradictoire est celle des systèmes totalitaires: saccager l’environnement au nom de l’écologisme, comme massacrer au nom du progrès de l’humanité. Et puis le nihilisme n’est pas absent de la démarche: assassiner la beauté des côtes françaises est une manière de grignoter les bonnes raisons d’aimer un pays. Cette entreprise de destruction est fortement contestable sur le plan du rapport coût-avantage énergétique. Elle couvre probablement des intérêts pécuniaires gigantesques et inavoués. Monstrueux."

MT

Lire le Blog personnel de Maxime Tandonnet





=> 19 septembre 2022  - la revue "CAUSEUR" - Entretien avec Loïk Le Floch-Prigent sur l'énergie en France : “Nous avons été les fourmis de la fable, pas les cigales”

Bien que la France produise l’électricité la moins chère et la moins polluante, les particuliers et les entreprises auront à faire face à des pénuries d’énergie et à des factures totalement inédites. Quelles sont les causes de cette situation? Réponse : l’absence totale d’anticipation dont nos dirigeants politiques ont fait preuve ces dernières années et la carcan qu’impose l’UE au marché de l’énergie. Il est urgent de réagir !

Lire l'entretien de Loïk Le Floch-Prigent avec Sophie de Menthon.



=> 19 septembre   2022  :  le Député Jimmy PAHUN est venu faire son marché à Saint Pierre Quiberon  le 15 septembre. Le président des Gardiens du Large et de nombreux adhérents de notre association y étaient.

Eric GUILLOT, président des Gardiens du Large a débattu durant plus d’une heure avec le Député Jimmy PAHUN. Leurs échanges ont été enregistrées par LCP (La Chaîne Parlementaire) pour une diffusion à venir… Des membres de notre association et des passants ont pu s’exprimer et échanger un peu avec le Député. Il y avait du monde, et on a pu constater qu’une seule des personnes s’exprimant, était partie prenante pour les éoliennes. Eric a pu sans langue de bois et toujours avec courtoisie dialoguer durant une 1/2 heure à 3/4 d’heure avec le Député, relancé par la journaliste de LCP, à qui il a remis en début d’interview, notre tract et le courrier envoyé aux Parlementaires.

Le télégramme a publié un article sur cette rencontre, en restant très discret sur notre association...

Voir l'article du Télégramme



=> 18 septembre 2022  -  Interview du président des Gardiens  du Large


 Mardi 13 Septembre au matin, interview radiophonique durant 3/4 d’heure avec le journaliste Frédérick COLAS de FRANCE BLEU ARMORIQUE. Puis en début d’après-midi, interview radiophonique durant 1/2 heure avec la journaliste Nathalie VILLALON de BRETAGNE 5.

Ecouter l'interview de BRETAGNE 5



=> 18 septembre 2022 -  Jean Marc JANCOVICI :

100% renouvelable pour pas plus cher, fastoche ?

"L’exercice que je vous propose ci-dessous consiste non point à regarder quelle trajectoire permet d’arriver à une électricité 100% ENR, mais tout simplement combien d’argent il aura fallu investir une fois que l’on y sera, à consommation électrique inchangée. Disons que c’est un petit calcul pour donner un ordre de grandeur, sans plus de prétention, mais qui est quand même largement suffisant pour forger quelques conclusions fortes à la fin."

Conclusion :

"Décarboner l’économie est une impérieuse et urgente nécessité. Mais la seule chose qui est certaine, c’est que ce que nous sommes en train de faire en France au système électrique ne peut en aucun cas se revendiquer de ce domaine d’action, ni même d’une quelconque analyse rationnelle des risques. Cette dernière commanderait plutôt d’arrêter demain matin de mettre le moindre euro supplémentaire dans l’éolien et le solaire, qui en France vont déjà nous couter près de 100 milliards « pour rien » avec les installations déjà en place, pour tout mettre dans la « vraie » décarbonation.

Ce qui doit recueillir notre financement, et d’urgence, c’est la rénovation du bâtiment, la modification des systèmes de transport, la baisse et la décarbonation des flux de transformation de matière (ce que l’on appelle « industrie » en général), la modification des systèmes agricoles, ou encore la création d’un enseignement et de règles économiques adaptés au monde en contraction que nous allons avoir, et non au monde infini dont nous rêvons encore. Il n’y a pas vraiment le luxe de perdre notre temps et notre argent dans des illusions !"


Cliquer ici pour voir l'étude de JM




=> 18 septembre 2022 : 3 dossiers pour vous expliquer pourquoi il faut suspendre le développement de l'éolien.


Dossier n°1 : L’éolien off shore : une équation économique incertaine, une technologie non mature, un coût très élevé de l’électricité pour une décarbonation très peu efficace, voire contestable.

 Résumé : Coût extrêmement élevé, technologie non mature, forte dépendance en matériaux stratégiques, occupation extravagante de l’espace maritime, des projets à risque aggravé et des problèmes en séries. En outre, les éoliennes produisent toujours de l’électricité intermittente. De ce fait, dès qu’il y a 1 MW d’éolien installé quelque part, il faut obligatoirement, pour assurer la continuité de la fourniture d’électricité, installer un peu moins de 1 MW « d’autre chose » (gaz, charbon, nucléaire ?)

L’ensemble de ces considérations fait qu’il est difficile de considérer l’éolien off shore , et surtout flottant comme répondant à un intérêt public majeur ; par contre on voit bien comment il conduit à la destruction de nos plus beaux paysages maritimes, à jeter à bas cinquante ans d’efforts de protection du littoral, à une privatisation de larges espaces maritimes sans équivalent. En conséquence, la seule urgence qui s’impose est celle d’un moratoire



Dossier n°2 : L’éolien off shore : les effets environnementaux : atteintes aux paysages marins et à la biodiversité, les littoraux transformés en zones industrielles, 50 ans de protection du littoral jetés en pâture aux requins des ENR 

Résumé : Les avis très critiques de la CSPP, de la CNPN et de Sea Shepherd sur les effets nocifs d’un développement massif de l’éolien off shore sur la préservation des paysages et de la biodiversité. Comment les débats sont nourris par les promoteurs de simulacres d’études d’insertion dans les paysages et des désillusions et de la colère qui s’ensuit lorsqu’apparaissent en plein champs des éoliennes censées rester invisible. « Transformer la mer côtière en zone industrielle est tout bonnement insensé »


Dossier n°3 : L’éolien off shore : la pêche- les pêcheurs sacrifiés et exclus de la mer 


Résumé : Très actif à Bruxelles, le lobby de l’éolien a prévenu : « il faut approcher différemment la planification de l’espace maritime ». Pour les pêcheurs déjà confrontés aux parcs éoliens, la signification est claire : ils sont évincés de leurs zones de pêche ; à cela s’ajoutent les effets nocifs des parcs sur la biodiversité, la pollution, les courants. Face à une propagande intense qui va jusqu’à influencer les enfants à l’école et achète les complicités, les pêcheurs s’organisent avec leurs organisations professionnelles pour obtenir l’interdiction de parcs qui auraient une incidence majeure sur la pêche.


Par Eric SARTORI, Historien des Sciences et Gardien du Large


Téléchargez les dossiers en cliquant : Dossier 1     Dossier 2   Dossier 3



 


=> 14 septembre 2022 -  Sans commentaire...




=>14 septembre 2022  :  projet de loi d'exception sur l'installation des éoliennes et des renouvelables.

Les Gardiens du Large ont envoyé une lettre à chaque député(e) et à chaque sénateur(trice) - ce qui représente plus de 900 envois- pour les alerter spécifiquement sur les dangers de ce texte, et les appeler à le rejeter purement et simplement.

Beaucoup ont répondu qu'ils soutenaient notre combat.

Télécharger la lettre




En page "BRETAGNE" s'il vous plait !





=> 9 septembre 2022 : Le coup bas de nos maires !

11 de nos maires ont signé une lettre écrite par notre député.

Voir la page spéciale du site

L’usine ne peut pas être éloignée de plus de 25 km des côtes de Belle-Île parce que la macro zone de 1330 km2 déterminée à l’origine sur laquelle elle doit s'implanter est très vite bordée à l’ouest par deux zones superposées à vocation militaire : la zone d’essai des tirs balistiques de la Marine Nationale, dont les SNLE et une zone de tirs classiques. (Voir carte ci-jointe)

De plus, actuellement prévue en limite de ZEE coté mer territoriale, elle serait distante de 16 à 21,6 km de Belle-Île. (voir carte ci-jointe)

La repousser en ZEE, comme ces maires le demandent dans leur lettre, sans exiger une limite inférieure d’éloignement qui pourrait être d’au moins 50 km voire de 80 km comme l’exemple en Ecosse qu’ils soulignent, revient à accepter un recul de 5,6 km (21,6 - 16) dérisoire et sans effet sur son impact visuel.

En outre, ce courrier valide le projet aux yeux de l’Etat, ainsi que les 50 autres annoncés comme indiqué en fin de texte.

C’est donc bien une trahison, et assurément une grave erreur politique que d’avoir signé cette lettre rédigée par notre député Jimmy Pahun.





=>  25 août 2022  - ATLANTICO GREEN  : "Ce manque de vent qui pourrait compliquer notre réponse à la crise énergétique"

"L’Europe, où la concentration d’éoliennes est la plus importante, est particulièrement touchée par une pénurie de vent. Cette situation menace la production d’énergie.[...].

Pour les parcs éoliens en mer du Nord par exemple, au cours des premiers mois de l’année 2022, une baisse de l'ordre de 30% de la production a été constatée par rapport à ce qui était prévu. Les résultats sont donc très mauvais.[...]  Les modèles des climatologues prévoyaient qu’avec le réchauffement climatique, un affaiblissement des régimes de vent allait intervenir en Europe mais ils ne pensaient pas que cette baisse serait aussi drastique [...]."

Voir tout l'article

On observe sur la figure jointe l'extrême variabilité du vent et de la production des éoliennes, et on comprend toute la difficulté de coupler ce type de production à un réseau électrique qui doit garantit la stabilité en fréquence et la sûreté d'approvisionnement !









=> 23 août 2022 - Le Monde - Rentrée politique : derrière le « président des crises » Macron, les interrogations grandissantes sur l’absence de cap -

Dernier paragraphe :

"...Un projet de loi – en soute depuis le gouvernement Jean Castex – visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables doit être présenté en septembre au conseil des ministres. Afin de montrer sa mobilisation, le chef de l’Etat a prévu de se rendre à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), sur l’unique site éolien offshore de France en activité."

Après tout, dans « crise climatique », il y a « crise ».




=>  23 août 2022 - Le MIROIR du NORD -   Eolien en mer en Bretagne: hypocrisie ou incompétence des maires concernés?



"C’est la question que l’on peut se poser en lisant un extrait du bulletin municipal du Croisic, commune de bretonne située en région « Pays De Loire »."

"Mais pas que. Récemment, plusieurs édiles ont été consultés suite au montage des 27 premières éoliennes en mer sur les 80 attendues en fin d’année. D’ores et déjà, une partie d’entre elle pose question ou provoque déjà la colère d’élus et d’habitants. En effet le média actu.fr a passé en revue le retour de plusieurs municipalités vis à vis du chantier démarré et désormais visible de tous. Certains maires comme ceux de la Baule ou de Guérande acceptent les conséquences au nom des retombées énergétiques pour le département. Ce site éolien fournira à terme 20% de l’électricité nécessaire à toute la Loire Atlantique."

Une fois les éoliennes arrivées, les réactions négatives se font enfin entendre du côté des élus...

"D’autres en revanche sont consternés. A l’instar de la mairesse du Croisic, même son de cloche du côté du maire de Saint Nazaire  » On n’imaginait pas que les éoliennes se verraient autant, même si la météo est exceptionnelle, il faudra voir cela l’hiver. »."  Voir tout l'article




=> 18 août 2022     Le TELEGRAMME  :  "TotalEnergies a vendu 50 % de la centrale de Landivisiau à un fonds d’investissement"... espagnol !

"Le groupe TotalEnergies a revendu 50 % de ses parts dans la centrale de Landivisiau (29) à un fonds d’investissement espagnol, en avril dernier. L’opération serait « sans conséquences » sur le fonctionnement de l’outil mis en service le 31 mars 2022.

TotalEnergies, propriétaire de la centrale au gaz de Landivisiau par le biais de sa filiale, la Compagnie électrique de Bretagne (CEB), a vendu, en avril 2022, 50 % de ses parts à Asterion Industrial Partners, un fonds d’investissement espagnol."

Voir l'article

Ainsi la boucle est bouclée... Les Espagnols gagnent le jackpot en vendant 3 fois son prix l'électricité éolienne, et engrangeront, quand les éoliennes seront en panne de vent, les 2/3 du temps, une partie des bénéfices d'une centrale à gaz qui n'était prévue, nous a-t-on fait croire, que pour être un outil d'appoint pendant les pics de consommation, le 1/3 du temps en soutien du réseau. Pourtant même le Président du Groupe d’Études et de Soutien en faveur de la Production des Énergies Régionales (GESPER) admettait, le 25 janvier 2019 dans les colonnes du Télégramme :

«  Il faut voir cette centrale (Landivisiau) comme le pendant intermittent des énergies renouvelables ».

Bref, Total fournira le gaz, les espagnols toucheront des dividendes, et les 50% de la vente sont réinvestis dans des éoliennes. Tout le monde est content.

Sauf nous ! Et il faut le dire !



=>  17 août 2022   La biodiversité sacrifiée, c’est aussi une exigence de la Commission européenne !

Recommandation de la Commission relative à l’accélération des procédures d’octroi de permis pour les projets dans le domaine des énergies renouvelables et à la facilitation des accords d’achat d’électricité (18/05/2022) :

Article 24 : « Les États membres devraient veiller à ce que la mise à mort ou la perturbation d’espèces données d’oiseaux sauvages et d’espèces protégées au titre de la directive 92/43/CEE du Conseil ne fasse pas obstacle au développement de projets dans le domaine des énergies renouvelables, en exigeant que ces projets intègrent, le cas échéant, des mesures d’atténuation visant à prévenir efficacement et autant que possible la mise à mort ou la perturbation, en assurant le suivi de leur efficacité et, à la lumière des informations obtenues dans le cadre du suivi, en prenant les mesures supplémentaires qui s’imposent pour éviter toute incidence négative significative sur la population des espèces concernées. Si ces points sont respectés, la mise à mort ou perturbation accidentelle d’espèces données ne devrait pas être considérée comme intentionnelle et ne devrait donc pas relever de l’article 12, paragraphe 1, de la directive 92/43/CEE ni de l’article 5 de la directive 2009/147/CE du Parlement européen et du Conseil »

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=PI_COM:C(2022)3219&from=EN


La rédaction particulièrement alambiquée laisse peu de doute : tant pis pour les dégâts sur des espèces protégées, on compense si possible.

Compenser en matière de biodiversité marine ? Voilà ce qu'en pense Sea Shepherd :

« Le gouvernement français a accordé à des promoteurs éoliens et des fonds de pension étrangers les plus beaux sites naturels de son littoral et a autorisé des projets d’usines dont l’impact va être colossal, impossible à compenser et irréversible pour la biodiversité marine, première régulatrice du climat, première productrice d’oxygène et premier puits de carbone de la planète »

https://newsletters.seashepherd.fr/images/septembre_2021/PROJET_FRANCAIS_D_USINES_EOLIENNES_EN_MER_-_UNE_BOMBE_A_RETARDEMENT_ECOLOGIQUE.pdf




=> 17 août 2022    Transitions & Energies  :  "Géothermie, cette énergie renouvelable est toujours la moins chère sur le long terme"

Où l'on découvre qu'il y a des mal aimées parmi les ENR, alors qu'elles ont d'immenses atouts, dont celui de ne pas être intermittent... Son problème ? Elle demande de gros investissements. Mais elle a une durée de vie très élevée (100 à 200 ans pour les sondes), et s'amortit en 10 ans. Ce n'est pas l'échelle de temps qui intéresse les politiques...

Voir l'article de Transition & Energies




=> 16 août 2022    Economie Matin  : "LOI D'EXCEPTION SUR LES ÉOLIENNES : BORNE ET PANNIER-RUNACHER DÉCLARENT LA GUERRE AUX FRANÇAIS."

Extraits de l'article de Fabien Bouglé (lanceur d’alerte écologiste)  "Le gouvernement s'apprête à soumettre aux votes des sénateurs et des députés son projet de loi d'exception sur l'installation des éoliennes et des renouvelables." [...]

"Cette loi d'exception a pour objectif affiché de supprimer les voies de recours des citoyens, de permettre la destruction plus forte des espèces protégées." [...]

"L'élément de langage instrumentalisé par le gouvernement est que la France n'aurait pas atteint ses "objectifs européens" dans le domaine des installations d'Energies renouvelables éoliennes ou panneaux solaires. Cette loi est censée répondre à l'injonction européenne." [...]

Voir tout l'article





=> 16 août 2022    Association "Les Plans Environnement" :

Pourquoi, en France, la production éolienne est une erreur ? 

"Si on étudie le rapport de la Cour des comptes, on s’aperçoit que l’ensemble des engagements sur les ENR concernant entre autres, l’éolien et le photovoltaïque, a dépassé en début d’année, les 121 milliards d’€. N’est pas compté dans ce rapport, l’éolien offshore pour 25 d’€. La question qu’il faut se poser est : pourquoi dépenser autant d'argent et, pour quelle utilité ?

[...]

L'auteur explique ensuite en termes simples comment fonctionne le réseau électrique, la difficulté de régler le production sur la consommation à tout moment, comment se comporte le réseau avec la production intermittente des éoliennes, et... pourquoi les éoliennes ne sont d'aucune utilité !

Sa conclusion : 

 "Les scientifiques indiquent de plus en plus, un réchauffement climatique à 4 degrés pour la fin du siècle. C’est considérable. Il est grand temps d’arrêter de dépenser l’argent inutilement et, l’éolien ne servant strictement à rien devrait être en premier sur la liste des économies urgentes.

Le changement climatique nous amènera obligatoirement à faire des choix techniques et sociétaux de grande ampleur… Dépenser 146 milliards pour rien (121Mds calculés par la Cour des Comptes et les 25 milliards des champs offshore), c’est énorme, mais il n’est pas trop tard pour arrêter cette gabegie. Cette volonté politique de jeter l’argent des Français par la fenêtre pour de l’éolien est une erreur politique, scientifique, technique et financière.

A n’en pas douter, elle profite à certains et seule la pression exercée par les citoyens pourra mettre fin à ce gaspillage."

Gérard JACQUINOT

Voir tout l'article




=> 14 août 2022    Un peu comme les éoliennes :

LA VOITURE ELECTRIQUE: UN NON SENS POUR LA PLANETE…

UNE ABERRATION !

Arrêtez d’acheter des véhicules électriques : Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l’absurdité de la stratégie de la voiture électrique engagée par la France.

En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d’avenir pour sauver la planète en danger.On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.

La sauver de quoi ?

On ne sait pas trop, mais il faut la sauver, nous serine-t-on !

À cette fin, la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement.

Voir la synthèse de l'article.



=>  13 août 2022  Le Figaro :  Le plan Borne pour accélérer les projets éoliens et solaires.

Le gouvernement prévoit une loi d’exception qui s’appliquera durant tout le quinquennat. Objectif: rattraper le retard français dans les renouvelables.

"Le gouvernement prévoit une loi d'exception qui s'appliquera durant tout le quinquennat :

Parmi les autres «mesures d’urgence temporaire», le projet de texte propose d’alléger les exigences environnementales imposées jusqu’à présent aux petits projets solaires et éoliens. […] L’article 6 du texte affirme que «les installations (renouvelables) répondent, dans un contexte de crise énergétique, à un intérêt public majeur». Cela permettrait de déroger à la protection d’espèces protégées et ainsi de «réduire le nombre de contentieux, qui sont sources de retards et difficultés pour les projets». […] En attendant son propre texte pour faciliter la construction de centrales, la filière nucléaire ronge son frein. Il est vrai que [les] 6 nouveaux réacteurs nucléaires […] Emmanuel Macron ne les a commandés qu’en février dernier, tergiversant jusqu’aux tout derniers mois de son premier quinquennat pour avancer sur ce dossier stratégique. Résultat, les premiers réacteurs ne seront pas prêts avant 2035. Par conséquent, l’exécutif entend développer le plus possible l’énergie photovoltaïque et l’éolien en mer.

Concernant l'éolien en mer :

Pour remplir ses objectifs actuels, il faudrait que la France installe 2 GW par an.

Fini les débats publics pour chaque projet de parc. L'exécutif prévoit un seul et unique grand débat public pour toute une façade maritime, le public s'exprimant sur de grandes zones à "vocation éolien en mer".

Synthèse de Emmanuel VRIGNAUD

NENY ( Non aux Eoliennes entre Noirmoutier et Yeu)

Voir l'article du Figaro



=>  13 août 2022   NENY, document de synthèse 2022

"Certains arguments ou liens pourront vous être utiles". Voir le rapport

NENY a 10 ans d'avance sur notre engagement contre un projet d'usine éolienne.

Il est précieux de profiter de son retour d'expérience.

Mais on comprend que ça sera difficile, d'autant plus difficile que vient de sortir le "plan Borne pour accélérer les projets éoliens et solaires"




=> 12 août : Décision du 27 juillet 2022 consécutive au débat public portant sur le projet de parcs éoliens en mer en Sud-Atlantique et son raccordement.

En effet (voir => 28 avril 2022) Il y a eu après la période de débat public, une conclusion sans appel de la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) :

LA COMMISSION PARTICULIÈRE NE CONSIDÈRE PAS FAISABLE LE PROJET ENVISAGÉ DANS LA ZONE INITIALE (...)

La balle était dans le camp de l’État qui devait décider ou non de poursuivre le projet.


Commentaire de NENY :

Le Ministère de la Transition Énergétique a fait part de sa décision concernant ce projet controversé

- Deux parcs de 1GW chacun

- Raccordement en continu sur la Rochelle jusqu’à Grenzay

- Hors de la zone de concertation élargie,

- Hors du Parc Marin

- Dans la ZPS Oiseaux Natura 200

 Soit À PLUS DE de 35 KM DES CÔTES, au-delà du Parc naturel marin.
Ce revirement de l’Etat est à mettre au crédit des opposant, marins-pêcheurs et LPO plus particulièrement, qui sont parvenus à faire basculer les élus qui étaient favorables au projet initial (certes plus modeste).

Le communiqué de presse est pour le moins cocasse, puisqu'il doute même des chances de succès de ce projet qui "constitue un défi technologique"



=> 12 août  Ministère de la Transition Energétique : Agnès Pannier-Runacher annonce des mesures d’urgence pour accélérer le développement de la production d’énergies renouvelables.

Le Jeudi 28 juillet 2022 : " Dans cette période de forte inflation, la hausse du coût des matériaux de construction conduit au retard voire à l’arrêt de nombreux projets de production d’énergies renouvelables, leurs coûts réels n’étant plus couverts par le prix d’achat de l’électricité ou du biométhane garanti par l’État. On estime que 6 à 7 GW de projets solaires et 5 à 6 GW de projets éoliens sont actuellement menacés."

voir le texte 


=> 10 août 2022  Les tracts des Gardiens du Large suscitent des réactions :


"On a évidemment droit, dès le début, à la fake news sur l’Allemagne, qui, grâce à ses avancées en énergies renouvelables (dont éolien), serait le « plus grand pollueur d’Europe ».Infox de nucléocrates, débunkée depuis longtemps, et même par France Info..."

(Vincent sur un forum  de Groix).


Gérard lui répond :

Avec un peu de retard, je lis avec une certaine stupéfaction la réaction de Vincent à l’intéressant prospectus des « Gardiens du large » (www.gardiensdularge.org ), abondamment distribué ces derniers jours.

Et j’ai l’impression d’être transporté 50 ans en arrière, quand j’affichais partout les petits autocollants « nucléaire non merci », heureuse époque où le renouvelable que nous avions en tête était celui des Amis de la terres, destiné à desservir de petites unités décentralisées, ou bien des villages autonomes, avec le grand Duduche et ses gentilles copines folâtrant à l’ombre de jolies éoliennes qui ressemblaient à des marguerites.

Hélas le panorama a bien changé, et le débat aussi !

L’éolien dont il est question aujourd’hui est une gigantesque opération industrielle très capitalistique, poussée par l’ensemble des institutions qui nous écrasent.

 [...] Le tract des « Gardiens du large » a l’immense mérite de déborder du seul aspect environnemental et de développer plus avant ces autres aspects négatifs de l’éolien industriel. Allez visiter leur site : www.gardiensdularge.org  

Voir toute la réponse de Gérard



=> 11 août 2022 :  Mathilde JOUNOT est la réalisatrice de la série documentaires « Océans la voix des invisibles » qui décrypte les nouveaux enjeux sur les océans. Le dernier film Océans 3, la voix des invisibles (sorti en mai 2020) alerte sur les conséquences économiques, sociales, environnementales du développement de l'éolien offshore. 

Elle souhaite le prolonger par une plateforme d'information (type AFP) qui a été lancée dernièrement, le 15 Juillet 2022 et qui rencontre un très grand intérêt et succès de diffusion.

Vous trouverez ci-joint le lien:   oceanscommuns.net




=> 8 août 2022  :  COLLISION ENTRE UN TRIMARAN ET UN BATEAU DU PARC ÉOLIEN DE SAINT-NAZAIRE

"Un trimaran et un navire du champ éolien en construction sont entrés en collision, selon les informations du quotidien Ouest-France. Les circonstances du choc ne sont pas connues. Il semble avoir été violent, puisque le skipper du trimaran a été projeté à l’eau.L’homme a été localisé après environ une heure de recherches dirigées par le Cross Etel. "




=> 9 août 2022  ZONE INTERDITE ! Amoureux de la mer, travailleurs de la mer, passez votre chemin !



=> 6 août 2022  Ouest France


Les Gardiens du Large ne demandent pas de repousser les éoliennes au large... Mais de ne pas installer d'éolienne du tout !






=> 5 août 2022 Le Télégramme :  Quand il mord le Poète !




=> 04 août 2022   Transitions & Energies - Finalement, l’Allemagne pourrait ne pas mettre à l’arrêt ses trois derniers réacteurs nucléaires

C’est une révision déchirante de sa stratégie énergétique que se livre aujourd’hui l’Allemagne. Un à un les éléments de sa révolution énergétique, la fameuse Energiewende, sont remis en cause. Le modèle de la production électrique massivement renouvelable dépendant des centrales au charbon et au gaz quand le vent et le soleil viennent à manquer. Et même l’arrêt des derniers réacteurs nucléaires en activité. Tant la menace cet hiver d’une pénurie de gaz et d’électricité grandit.

Voir l'article complet




=> 3 août 2022  :  Transitions & Energies - Le futur Pdg de Volkswagen n’est pas un ayatollah du véhicule électrique

En se jetant à corps perdu, sous la pression des gouvernements et des institutions européennes, dans la fabrication de gammes de véhicules électriques à batteries, au mépris des considérations économiques et de marchés, les constructeurs automobiles européens se sont-ils fourvoyés ? Le changement annoncé de Pdg à la tête du groupe Volkswagen semble le montrer. Le nouveau patron, Olivier Blume, qui dirige Porsche, ne sera pas comme son prédécesseur, Herbert Diess, obnubilé par une seule technologie. Volkswagen devrait aussi s’ouvrir à l’hydrogène, aux carburants synthétiques…

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=>  2 août 2022   : Transitions & Energies - Depuis des années des choix technologiques contestables et arbitraires

 Quand les décideurs politiques imposent les technologies de la transition, c’est souvent pour de mauvaises raisons.

En matière d’énergie, technocrates et politiques font depuis des années une erreur majeure. Ils établissent, c’est leur prérogative, le cadre et la stratégie à suivre pour mener la transition énergétique. Mais au lieu de donner des objectifs à réaliser aux entreprises, aux ingénieurs, aux scientifiques, ils se croient obligés de leur dicter les technologies à utiliser. Des choix effectués la plupart du temps pour de mauvaises raisons. Pour satisfaire des électorats et des groupes de pression, pour suivre une mode et un modèle étranger, pour répondre aux pressions des lobbys et des intérêts. Résultat, certaines technologies qui permettraient de réduire les émissions de gaz à effet de serre, qui offrent de vrais avantages en terme de souveraineté et dont les coûts peuvent être parfois très compétitifs sont négligées ou rejetées.

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=> 28 juillet 2022   Ouest-France - Parc éolien : Pahun se « bagarre »

Le député veut se battre pour que "par principe, un champ éolien ne puisse pas être implanté dans la zone des 12 milles de la côte, mais qu’il soit en zone économique exclusive ".




=> 26 juillet 2022  : Journal L'ECHO -  Loire-Atlantique : "l'impact visuel est indéniable", ce que pensent des éoliennes en mer les maires des communes concernées

Près des 2/3 des éoliennes du parc de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) sont désormais en place. Les maires des communes du littoral directement concernées donnent leur avis.


Oh Maire ! Amer ? Tu ne verras plus la mer comme un sanctuaire.

Parles en  à tes pairs, maires de Bretagne Sud, avant qu'il ne soit trop tard pour eux aussi.

Tu es fataliste et te consoles en pensant avoir bien œuvré pour la planète, mais sais-tu que là aussi on t'a raconté des histoires ? Que c'est inutile autant que visuellement insupportable ?

La redevance était alléchante, mais ça se paie !

         Les Gardiens du Large



Extraits :

David Samzun, maire de Saint-Nazaire. « On n’imaginait pas que les éoliennes se verraient autant (...) Pour une meilleure acceptation, il faudra se diriger de plus en plus vers le flottant.


Jean-Claude Pelleteur, maire de Pornichet. « À l’époque, on m’a toujours dit qu’elles seraient de la taille d’une allumette. Il y a un phénomène qui est dingue : comme pour le phare de la Banche, il y a des jours où on ne les voit pas même quand il fait beau et d’autres jours, on a l’impression qu’elles sont juste en face de nous. De toute façon, elles sont là, on va s’habituer, on n’a pas le choix. (...) Je ne peux pas renier mes paroles, j’ai toujours été pro-éolien en mer mais il faut que ça gêne le moins possible. »


Franck Louvrier, maire de La Baule. « L’aspect visuel, subjectivement, je ne l’apprécie pas mais après, je suis un responsable politique. J’ai un devoir de penser aux énergies alternatives d’aujourd’hui et de demain. Nous sommes à l’heure actuelle en sous-capacité énergétique. Nous payons les conséquences des décisions politiques qui ont été prises dans les années 70 ou plutôt de non-décision politiques en ayant refusé de faire une centrale nucléaire ici, au Carnet. (...) Ce que je regrette énormément dans ce dossier, c’est qu’on n’ait pas assez consulté la population. C’est vraiment l’erreur de départ. »


Nicolas Criaud, maire de Guérande. « L’impact visuel est indéniable mais c’est le prix à payer pour bénéficier d’énergies renouvelables et donc pour faire face à l’urgence climatique.(...) Je suis pour un mix énergétique qui allie à la fois le nucléaire et les énergies renouvelables car aucune technologie ne pourra répondre seule au défi de la transition énergétique. Au niveau de Cap Atlantique, tous les élus communautaires ont approuvé le Plan Climat Air Énergie pour réduire de 20 % en 2030 et 50 % en 2050 les consommations d’énergie, réduire de 30 % la consommation d’énergies fossiles, atteindre la neutralité carbone en 2050 et multiplier par 3 la production d’énergies renouvelables d’ici 2030. . »


Marie-Catherine Lehuédé, maire de Batz-sur-Mer. » Il y a un sujet qui me met en colère, celui du parc éolien « . Les éoliennes qui ne devaient être à peine perceptibles sont aujourd’hui » trop visibles de la côte « , estime le maire avant d’ajouter : » En tant que citoyens batziens, nous sommes tristes de voir la ligne d’horizon dénaturée sur l’ensemble de notre littoral… «


Norbert Samama, maire du Pouliguen. » Pour beaucoup de nos habitants et gens de passage, c’est une vue qui a surpris. Surtout ceux qui ont assisté aux réunions de concertation qui laissaient penser que l’impact serait plus léger « , souligne le maire, Norbert Samama. Trois types de réactions s’observent selon lui : les plus négatives sont les plus fréquentes, viennent ensuite, celles des gens qui disent » pouvoir faire avec » et plus minoritaires sont celles qui sont les plus positives sur le recours nécessaire aux énergies renouvelables. » Aujourd’hui, c’est lancé avec des technologies qui ont un train de retard. Il aurait sans doute été préférable d’attendre d’avoir des machines plus performantes que l’on aurait placées plus loin. Nous sommes seulement à 12 km du site ! À titre personnel, l’éolien flottant est moins impactant. « .


Michelle Quellard, maire du Croisic. » Notre côte n’a plus rien de sauvage. Nous avons réhabilité notre tour de côte, mais la vue que l’on en a a bien changé… « . L’horizon face mer est » obstrué » par un site de 78 km2, » alors que Le Croisic ne représente un territoire que de 4,5 km2 et celui du Pouliguen de 22 km2 " 





=> 28 juillet  Transitions & Energies : La France échappe au scénario catastrophe pour la production d’électricité cet hiver

Un des risques qui pèse sur l’approvisionnement d’électricité en France, et en Europe, pour l’hiver prochain a été en partie levé. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a validé le plan d’EDF pour traiter le problème provenant de la découverte depuis octobre 2021 de corrosion sur certains réacteurs de son parc. Si l’ASN avait demandé l’arrêt supplémentaire de réacteurs, cela aurait déstabilisé encore un peu plus le système électrique européen, déjà affaibli par la menace d’une pénurie de gaz faute de livraisons russes. Pour autant, compte tenu de la faiblesse de la production d’électricité nucléaire française, le risque de pénurie est toujours très présent, surtout en cas d’hiver rigoureux.

Voir l'article




=> 25 juillet   Entretien de Fabien BOUGLE au Figaro : «Oui, nous allons manquer de gaz et d'électricité et notre facture va exploser»

Sur le plan énergétique, la guerre en Ukraine n'a fait qu'aggraver une situation critique à l'échelle européenne, et notamment en France, affirme le chef d'entreprise essayiste, et expert en politique énergétique Fabien Bouglé.

Voir l'Entretien



=> 24 juillet  JDD : La Ministre de la Transition Energétique réduit les délais de recours

La ministre de la Transition énergétique annonce qu'elle va prendre sous peu des dispositions pour  « débloquer l’installation de capacités solaires, éoliennes, [..] pour faire du déploiement des ENR une priorité et aider les préfets en ce sens »,  notamment un décret visant à réduire les temps de contentieux. « Chaque étape d’un recours contre un projet, éolien par exemple, devra tenir en dix mois avant de passer à la phase suivante, qu’une décision ait été prise ou non ».

Bonjour la démocratie !...







=> 23 juillet 2022 :  HELP ! On a besoin de petites mains pour distribuer nos tracts à Belle-Île, Groix et sur la Presqu'île de Quiberon.

Contactez nous :  contact@gardiensdularge.org





=> 19 juillet 2022 :  Electrifier les usages est indispensable à la transition, mais compliqué.

Pour décarboner l’énergie, il n’y a quasiment pas d’autre possibilité aujourd’hui que de passer pas l’électrification des usages directement et indirectement (hydrogène vert, ammoniac vert, carburants synthétiques). Mais contrairement au discours ambiant, c’est difficile techniquement et industriellement, coûteux et cela va prendre du temps. Eoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques ne sont qu’une partie de la solution et comportent eux-mêmes de nombreux inconvénients.

Voir l'article de Transition et Energie



 => 16 juillet 2022 :

 "Nous sommes en guerre énergétique avec l’Allemagne !"

 Interview de Fabien Bouglé

Cet interview est à peu près similaire sur chacune des chaines TVLiberté ou SUD Radio, choisissez

selon vos goûts !

Commentaire d'un Gardien du Large : "Au début de la nouvelle mandature européenne, au Parlement européen le SPD avait essayé de faire passer un "phase out" européen du nucléaire, ( une obligation de sortir du nucléaire) pour tous les pays de l'UE. Raté, mais de justesse. Ils ne supportent plus la compétitivité qu'en période d'exploitation normale le nucléaire donne encore à la France."




=> 11 JUIL. 2022   Le gigantisme des installations éoliennes offshore en Loire Atlantique et en Morbihan.   Billet de Blog du club de Médiapart

Un petit tour sur les chemins côtiers en Loire Atlantique et en Morbihan pour décrire et témoigner du gigantisme de ces installations offshores, de la réalité de l'impact visuel, et de quelques réactions locales.

Extraits : "Faut-il que je décrive ce que l'on a à portée de main le long de la côte qui va de Batz au Croisic? Ici, tout proche, à 6 milles! Sur 40 à 50 degrés, une forêt de machines qui barre la seule perspective libre au regard vers le large. Un choc. Une grande tristesse. Comment continuer à faire le tour de la Pointe du Croisic avec cet univers sous les yeux. Qu'est devenue la Cote Sauvage? On se baigne à Port Lin dans le miroitement des pales. Ebouriffant. Le Croisicais est en colère."


"Mais continuons: imaginez-vous à une terrasse d'un petit bistrot au dessus du port de la Turballe. Tournez-vous vers le Sud. Les immenses bras sont bien sûr encore là à l'Ouest de la Pointe, mais ce qui frappe le plus, c'est qu'ils dépasse largement au dessus de la presqu'ile du Croisic et de Batz, offrant un arrière plan surréaliste et terrible."

Voir tout l'article

Commentaire d'un Gardien du Large :

"Combien il a raison, je rentre de la croix du Beniguet à Houat, une horreur !
On les voit même de la Presqu’ile de Quiberon à la droite de Houat, une sidération !
Pourtant elles sont à 50 km et ne font que « 210 m de haut »
On ne peut plus parler de scandale, c’est un véritable crime d'Etat, un écocide caractérisé, qui est en train de se perpétrer.
Ce qui me désespère le plus c’est que je ne trouve aucune réaction sur les réseaux sociaux.
Le peuple devrait se lever massivement pour empêcher ces monstruosités.
Car l’effet poubelle a bien commencé : Le plus dur est d’implanter les premières, après, saccagé pour saccagé, il devient moins difficile d’ériger d’autres horreurs, et de détruire ce qui reste de l’identité immaculée de nos territoires. 
On en vient à espérer un ouragan dévastateur."



=> 11 juillet 2022 : Le TELEGRAMME  "Parc éolien entre Groix et Belle-Île dans la zone des 12 milles : une « décision catastrophique »"


"La zone d’implantation du parc éolien flottant au sud de la Bretagne se ressert entre Groix et Belle-Île : le gouvernement aurait choisi l’intérieur de la zone des 12 milles. Ce qui fait bondir des associations locales.

La Fédération de protection de la Baie de Quiberon, des îles et du Grand site dunaire indique qu’elle vient « d’apprendre que le gouvernement aurait choisi d’implanter le parc d’éoliennes flottantes à l’intérieur de la zone des 12 milles, à moins de 20 km de Belle-Île et à moins de 30 km de Groix et de Quiberon ». « Nous tenons à manifester notre opposition à cette décision catastrophique », indique la Fédération dans un communiqué. « Il est encore possible, sans surcoût majeur et sans difficulté technique, d’implanter ce parc éolien en zone économique exclusive hors de vue des côtes insulaires et continental »"

C’est un très mauvais coup pour Belle-Île…

Cette décision irait aussi à l’encontre de la déclaration du nouveau président du Conseil départemental.

Lire l'article




=> 8 juillet 2022 : "La sous-station électrique du parc éolien en baie de Saint-Brieuc est installée" Le Penthièvre :

"Dans la nuit du 6 juillet 2022, la sous-station électrique du parc éolien en Baie de Saint-Brieuc a été assemblée en mer. Une étape décisive du chantier.

Ailes Marines, entreprise porteuse du projet éolien en baie de Saint-Brieuc, annonce, ce jeudi 8 juillet 2022, l’installation complète de la sous-station électrique (OSS).

Il s’agit de la première sous-station électrique en Bretagne. La seconde installée sur un parc éolien en mer en France. Les éoliennes off shore opérationnelles pour fin 2023. Emmanuel Rollin, directeur offshore France d’Iberdrola, qui détient Ailes Marines à 100%, s’est félicité..."


Ainsi le monstre est arrivé à bon port (voir papier du 21 mai ci dessous) :

Tracté avec 2 énormes moteurs Rolls Royce par un remorqueur espagnol, affrété par les allemands depuis l'Italie où il a été fabriqué (pour le compte des chantiers de l'Atlantique !?), posé sur une barge belge, le monstre haut de 90 mètres est destiné à un parc d'éoliennes exploité par l'espagnol Iberdrola.

Le site, lui, est français. Les sous et les nuisances aussi.





=> 7 juillet 2022 : Lettre de Fabien Bouglé aux députés


Mesdames et Messieurs les Députés, 

 Le quotidien Le Monde a publié un dossier complet et de qualité intitulé 

 "Derrière l’opposition aux éoliennes, une galaxie influente et pronucléaire" ( en PJ). 

 Dans cet article votre collègue et ancienne Ministre de l'Ecologie, Barbara Pompili conteste le fait que la société publique RTE soit dirigée par des partisans de la filière éolienne et des opposants au nucléaire.

 De même, les journalistes Perrine Mouterde et Stéphane Mandard documentés par Greenpeace et un organisme d'influence éolien restent sceptiques quant au fait que RTE, l'ADEME et même la Direction de l'Energie du Ministère de l'Ecologie soient totalement infiltrés par le lobby des éoliennes. 

 Aussi en réponse aux journalistes du Monde et à l'ancienne Ministre de l'Ecologie, nous venons de publier une enquête reprenant des sources publiées dans nos livres et non contestées à ce jour par les intéressés :

 - La Direction Générale de l'Energie du Ministère de l'Ecologie a été littéralement infiltrée par l'OFATE, un puissant lobby industriel éolien allemand

- l'ADEME est intéressée capitalistiquement par les projets éoliennes 

- RTE filiale d'EDF est dirigée par des acteurs politiques clefs et lobbyistes antinucléaires et pro-éoliennes. 

 Voici le lien vers l'enquête : 

 http://www.economiematin.fr/news-lobby-eolienne-ministere-ecologie-infiltration-marin

 A l'heure où le Parlement européen doit décider ou non de l'intégration du nucléaire dans la taxonomie européenne, et sceller l'avenir de l'Union européenne de l'Energie, il n'est plus possible de voir des militants antinucléaire et proéolien assurer la gouvernance de la politique énérgétique de la France et promouvoir ainsi le modèle allemand de l'Energiwende qui est un échec retentissant.

 En vous remerciant de l'attention que vous voudrez bien porter à mon alerte, je me tiens à votre entière disposition pour tout complément d'information. 

 Avec ma respectueuse considération.

 Fabien Bouglé 

Expert en politique énergétique

Auteur des livres

"Eoliennes la face noire de la Transition écologique" (éditions du Rocher mis à jour 2022) et

 "Nucléaire les vérités cachées" (éditions du Rocher octobre 2021)




=> 5 juillet 2022  : Le réseau électrique français est obsolète


Pour pouvoir adapter le réseau électrique français à des tensions entre l’offre et la demande sans précédents et à la nécessité de s’adapter en permanence à des productions intermittentes et aléatoires (éoliennes et solaires), il faut le moderniser et investir des dizaines de milliards d’euros. Encore un sujet majeur de la transition énergétique assez peu mis en avant. D’autant plus que les obstacles techniques, financiers et sociaux sont importants. Il devient ainsi très difficile de construire des lignes à haute tension tant les oppositions locales sont fortes.

Voir l'article de Transition et Energie en cliquant ici



=> 4 juillet 2022 : Les Gardiens du Large ont réalisé un nouveau tract.

Chacun peut le télécharger, l'imprimer et le distribuer. Nous en faisons imprimer plusieurs milliers et vous pouvez nous en demander. Il y aura aussi une affichette pour les vitrines.

Les cibles : les touristes, vacanciers, et les résidents de Belle-Île, Groix et Quiberon, mais aussi toute la France dans la mesure où la suppression des éoliennes est elle aussi une RIPM :

RAISON D'INTÊRET PUBLIC MAJEUR !

L'accroche : Voulez-vous vraiment voir ça ?

Le message : Tout  cela pour rien !

L'activation : Rejoignez-nous !

Cliquez sur tract  pour le télécharger



=> 2 juillet 2022 : Pour NENY, la raison d'intérêt public majeur (RIPM) est l'argument suprême pour faire passer n'importe quel projet !

Quels que soient les arguments, bons ou moins bons, qu'on peut y opposer !

Et plus le projet est gros, plus cette raison impérative d'intérêt public majeur est difficile à contester. Pour certains "petits" projet éoliens terrestres, cette RIPM peut être plus facilement contestée car la production attendue est faible. 

 Voici le texte qui permet d’articuler la demande de dérogation espèces protégées avec la raison impérative d'intérêt public majeur :

 Un projet « susceptible d'affecter la conservation d'espèces animales ou végétales protégées et de leur habitat ne peut être autorisé, à titre dérogatoire, que s'il répond, par sa nature et compte tenu des intérêts économiques et sociaux en jeu, à une raison impérative d'intérêt public majeur. En présence d'un tel intérêt, le projet ne peut cependant être autorisé, eu égard aux atteintes portées aux espèces protégées appréciées en tenant compte des mesures de réduction et de compensation prévues, que si, d'une part, il n'existe pas d'autre solution satisfaisante et, d'autre part, cette dérogation ne nuit pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle. » (Conseil d’Etat)


 Mais l’Union Européenne sous l’influence du lobby éolien et au prétexte de vouloir libérer l’Europe du gaz russe veut aller encore plus loin dans son projet de directive :

 « Les États membres devraient veiller à ce que la mise à mort ou la perturbation d’espèces données d’oiseaux sauvages et d’espèces protégées au titre de la directive 92/43/CEE du Conseil ne fasse pas obstacle au développement de projets dans le domaine des énergies renouvelables. »




=> 01 juillet 2022 

Rejet d'un des plus importants recours de NENY (Parc de YEU)

Bonjour à tous,

Comme nous le redoutions, le rapporteur public du Conseil d’État a conclu hier au rejet d'un de nos plus importants recours, celui contestant l’arrêté délivré à EMYN dérogeant à l’interdiction de destruction et de perturbation intentionnelle d’espèces protégées.

Le rapporteur s'est retranché derrière une « raison impérative d'intérêt public majeur », qui serait justifiée selon lui par :

➤ la lutte contre le réchauffement climatique, sans que l’on sache d’ailleurs la contribution réelle de l'éolien en mer à celui-ci, compte tenu de l’intermittence et du nécessaire complément par d’autres sources d’énergie notamment du gaz ;

➤ la fourniture de 8% de l'approvisionnement électrique de la région, un chiffre très théorique car les jours sans vent la production sera égale à zéro.

Peu importe donc l'avis très défavorable du Conseil national de la protection de la nature (CNPN) qui aura constitué une des pièces maîtresses de notre argumentation.

Peu importent les espèces manquantes à la demande de dérogation comme les mammifères marins ou le Puffin des Baléares, espèce en voie d'extinction directement menacé par le projet.

Peu importent les insuffisances patentes des études d'impact.

Deux autres recours restent toutefois toujours pendants devant le Conseil d’Etat :

➤ recours contre l’arrêté ministériel acceptant l’offre améliorée

➤ recours contestant le caractère prétendument non substantiel des modifications apportées in extremis au projet (déposé en août 2021)

Ces pourvois ne sont, en théorie, pas suspensifs. Mais en pratique, les exploitants attendent d’avoir purgé les autorisations de tout recours.

Ci-joint l’article de OF de ce jour, article assez équilibré du reste.

Emmanuel Vrignaud

Association NENY (Non aux Éoliennes entre Noirmoutier et Yeu)




=> 29 juin 2022   Le Monde donne, malgré lui, de bonnes nouvelles sur la force du combat anti-éolien !

Voilà une bien belle enquête qui prouve que notre action à tous a retenti dans les sphères influentes. Nous ne sommes pas seuls ! Le Monde dont l'article se veut "à charge contre les anti-éoliens" sous-entend qu'ils ne seraient que des pro-nucléaires déguisés. En réalité, cette vision tronquée permet de ne plus débattre des nombreux problèmes liés à ces machines... et, en dépit de son orientation, cette publication prouve à quel point nous nous battons à tous les niveaux pour faire entendre notre voix.

Bonne lecture ! Téléchargez l'article

 



=> 20 juin 2022

L’Allemagne contrainte de faire tourner à plein régime ses centrales à charbon

L'histoire est cruelle. L'Allemagne qui voulait imposer à l'ensemble de l'Europe son modèle de transition énergétique, fait de renouvelables intermittents (éolien et solaire) et de centrales à gaz, est contrainte aujourd'hui de prendre des mesures d'urgence pour faire face au quasi-arrêt des livraisons de gaz venant de Russie. Et parmi celles-ci, il y a la relance, annoncée comme «provisoire», de la production électrique par des centrales à charbon. Et l'Allemagne pourrait ne pas être le seul pays européen à suivre cette voie. En France, la centrale à charbon de Saint-Avold, en Moselle, pourrait reprendre du service...

Voir l'article de Transition et Energie en cliquant ici


=> 22 juin 2022

L’hydrogène devient la bouée de sauvetage du moteur thermique

Les voitures électriques à batteries et à pile à combustible à hydrogène présentent de multiples inconvénients. Le coût, l'usage, l'autonomie, les infrastructures, les matières premières stratégiques, la destruction d'un outil industriel existant. Voilà pourquoi plusieurs constructeurs automobiles travaillent aujourd'hui à la conversion de moteurs à explosion pour l'utilisation directe d'hydrogène vert (décarboné) à la place de l'essence ou du gazole.

Voir l'article de Transition et Energie   en cliquant ici


=> 11 juin 2022

Les allemands on fait la démonstration de l'inefficacité de l'éolien et du solaire comme moyen de production d'électricité décarbonée. Les tenants du 100% EnR ne lisent donc pas ce qui se passe chez nos voisins ? Ou ne veulent ils pas le voir pour d'obscures raisons leur inspirant cette politique de l'autruche ?

Ci-dessous la capacité de production installée an Allemagne (en GW)

Puis la production (en TWh par an)

Tout ça pour ça ...


"L'exemple allemand montre que le développement massif des énergies renouvelables (EnR) ne permet pas de se passer de sources pilotables, en l'occurrence fossiles."

Voir l'article Mediapart en cliquant ici.


=>   8 juin 2022

Un partenaire de choc, avec qui nous avons pris contact pour la lutte contre les usines à vent.

 https://www.facebook.com/events/1164043134157114?ref=newsfeed


=> 7 juin 2022    Il y a de sérieux risques de coupures de courant en Suisse l’hiver prochain… et en Europe

voir l'article de Transition & Energie en  cliquant ici


=> 28 avril 2022    PROJET D’OLÉRON : Conclusion sans appel de la présidente de la Commission nationale du débat public :


« La taille très limitée de la zone préférentielle au regard de l’ampleur des projets potentiels annoncés, son positionnement au sein d’une aire marine protégée, la faiblesse des études environnementales disponibles, la confusion quant au nombre de parcs éoliens envisagés et finalement l’absence de consensus entre acteur.rice.s autour de la zone initiale, ont abouti à une opposition des personnes qui se sont exprimées telle que LA COMMISSION PARTICULIÈRE NE CONSIDÈRE PAS FAISABLE LE PROJET ENVISAGÉ DANS LA ZONE INITIALE (...) »


La balle est à présent dans le camp de l’État qui doit décider ou non de poursuivre le projet.


Synthèse de Chantal Jouanno : https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2022-04/ENA-Bilan-CNDP.pdf

Le compte-rendu : https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2022-04/ENA-Compte-Rendu.pdf

Les photomontages : http://eolien-en-mer-sud-atlantique.geophom.info/



=> 21 mai 2022  TRAFIC DE MONSTRES DEVANT BELLE-ÎLE.

ET BONJOUR L'EMPLOI

200 mètres de long, 1 819 tonnes… L’impressionnant convoi et son jacket en escale à Brest

Il s'agit des fondations du poste électrique en mer de Fécamp, en transit entre Ravenne (Italie) et Cherbourg.

Hauteur 90 m. Hauteur des éoliennes à venir : 260 m. On vous laisse imaginer...


Extraits de OUEST FRANCE :

"En relâche technique au quai ouest du cinquième bassin, le remorqueur est venu réparer une avarie concernant son treuil de remorque.

Construit en 2010 aux Astillereos Armon, en Espagne, sous le nom Veranes, ce remorqueur affrété par la compagnie allemande Fairplay Towage, long de 37 m pour 14 m de large, d’une puissance totale de 5 940 kW ( deux diesels et deux propulseurs azimutaux Schottel) affiche une traction de 103 tonnes. Il est équipé d’un treuil à double tambours Rolls Royce, treuils de pont, d’installation Fifi.

La barge Stralsund appartient à la société belge Deme. Construite en 2012, sa longueur est de 90 m pour 32 m de large. Impressionnant, le jacket qui domine le port de commerce, ne manque pas d’intriguer le public. Construit par le groupe Rosseti Marino en Italie pour les Chantiers de l’Atlantique, ce jacket devrait rejoindre prochainement le parc éolien en mer de Fécamp."


Cher "public intrigué", cherchez l'erreur...

Qui a parlé de défi industriel Français, de bassin d'emploi local, de neutralité carbone?...



=> 20/04/22  Projets d’énergies renouvelables, les débats publics ne servent à rien et sont même nuisibles

voir l'article de Transition & Energie en cliquant ici.



=> 15/04/22  Stéphane Bern élu Grande Gueule de l'année !


"C'est devenu une grande gueule dans le bon sens du terme puisqu'il s'est beaucoup engagé notamment dans le patrimoine", a commenté Olivier Truchot, ravi de ce choix. C'est en direct depuis les studios d'Europe 1 que Stéphane Bern a tenu à remercier les auditeurs pour leur confiance : "Merci à tous les auditeurs et à tous ceux qui ont voté pour moi, je suis très content. On ne m'avait jamais dit que j'étais une grande gueule dans ma vie et ben voilà ! Avec l'âge venant, on a toujours besoin de s'engager et de dire ce qu'on pense".

"Ça m'amuse beaucoup quand les gens disent encore : 'c'est l'ami d'un tel politique'. On n'a pas d'amis, eux n'en ont pas non plus quand ils font ce métier. Et je trouve qu'il faut s'engager et dire ce qu'on pense parce qu'on peut porter la voix de ceux qui n'en n'ont pas, qui ne peuvent pas dire", a expliqué Stéphane Bern avant de balancer sur son ancienne mission au sein du gouvernement : "On me confie une mission pour le patrimoine et je vois qu'avec les éoliennes, on le détruit. On détruit les paysages naturels". "A chaque fois que j'en parle au Président, il me dit 'oui, tu as raison' et après, Madame Pompili (ministre de la transition écologique ndlr), elle y va à fond", a commenté Stéphane Bern. Avec sa mission, l'animateur a tout de même réussi à sauver "en pas moins de 3 ans et demi pas moins de 400 bâtiments".

"En réalité, les éoliennes sont écocides, selon Stéphane Bern. Elles sont intermittentes. En Allemagne, on le voit, ils n’ont pas de nucléaire, on leur vend d’ailleurs de l’énergie, et ils sont obligés de compenser avec du gaz. Ils ont dix fois d’émission de gaz à effet de serre que la France. La France a la seule énergie décarbonnée, qui est le nucléaire. Je ne suis pas pro-nucléaire, je suis même plutôt écolo. Je dis la vérité, j’écoute les scientifiques. Les éoliennes ne sont pas durables, elles ne sont pas renouvelables. Il y a des cimentières de palles. J’aimerais que M.Jadot nous explique, quand on voit les enfants en Afrique en train de ramasser les déchets des panneaux solaires et des éoliennes et en train d’empoisonner leur vie, s’il est d’accord avec ce que ça provoque. Et puis c’est un lobby puissant, très important, avec 150 milliards d’euros déversés. Vous comprenez que beaucoup de gens ont intérêt à ce que ça continue. C’est un déni de démocratie en France et c’est une énergie qui n’est pas indépendante. On dépend de la Chine, de l’Allemagne, et il y en a marre."

"On se bat contre un lobby très puissant, qui a des ramifications jusque dans les plus hautes instances de l’Etat", a aussi assuré Stéphane Bern. 



=> 7/12/21  Conférence en ligne CNDP « Eolien en mer »


« 11 ans de débat public et de concertations sur l’éolien en mer : quels enseignements ? »

Avec Chantal JOUANNO, présidente de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), le président de l’Autorité Environnementale (AE), et les présidents des Commissions Particulières : CPDP Méditerranée et Aquitaine.

3 à 400 participants « muselés » (micro et caméras fermés). 150 questions envoyées en ligne par écrit, une dizaine sélectionnées.

Ce qui est "choquant" :

Mme JOUANNO  dit à peu près ceci : « Le principal enseignement (après 11 ans de débat public) c’est qu’il n’y a pas d’arguments nouveaux. Ce qui est nouveau c’est que la nécessité de l’éolien en mer n’est plus en cause, et que les arguments portent plus sur l’impact environnemental que sur la contestation de l’éolien. Tous les arguments portant sur l’intermittence, la performance, le coût, le carbone… sont ceux qui sont utilisés par les pro-nucléaires. Ils ont été remplacés par des arguments servant à négocier chaque parc en s’interrogeant sur les retombées, l’impact économique et environnemental »

Mme JOUANNO rappelle que la mission première de la CNDP est bien de permettre au public de débattre "du faire ou pas faire les projets soumis", puis de faire des recommandations au Maitre d'Ouvrage.

Tout le discours qui a suivi ne remettait pas en question les projets d’éoliennes en mer, mais analysait les insuffisances des études environnementales, les faiblesses de la loi ESSOC (notamment elle contribue à rallonger la durée de réalisation d’un projet), l’absence de visibilité à long terme (« c’est quoi le coup d’après ?).

Intéressant, l’exposé CPDP méditerranée : le public a élargi le débat à l’énergie, l’opportunité de l’éolien, la sobriété, l’impact sur les modes de vie et il veut peser sur les choix. Il n’y a pas (encore) de conflit parce qu’il n’y a pas encore de projet précis. Mais une demande de vue d’ensemble et de planification. L’impact sur la biodiversité n’est pas une préoccupation pour le moment, sans doute parce que la Méditerranée n’en a pas beaucoup…

Pour la CPDP Aquitaine, il est mentionné des phrases choc : « le pire endroit » et « c’est quoi le coup d’après » qui dénotent de la défiance notamment sur la planification de ces « centrales électriques en mer ».

Pour finir, Mme JOUANNO, en réponse à une question qui demandait s'il y aurait un débat sur l'éolien, a affirmé qu’elle demandait un débat public sur le nucléaire ! Que c’était normal car il n’avait jamais eu lieu, et que ce débat s’impose pour que le public puisse donner son avis.

Par contre, s’il y a eu un débat public en 2018 sur le PPE, la loi Climat l’a exclu désormais.


Cliquez ici pour lire la Question des Gardiens du Large (non sélectionnée...)


Le débat est retransmis sur le site CNDP



=>  6/11/21    Jean Marc JANCOVICI vient de publier une BD

 "Le Monde sans fin" avec les dessins remarquables de Christophe BLAIN.

Tout sur l'ENERGIE en 200 pages passionnantes.

Voir l'article du POINT (21/10/21)


=> 28/10/21    Le DEBAT PUBLIC EOLIENNES EN MER - NOUVELLE AQUITAINE VIENT DE COMMENCER


La Commission Nationale du Débat Public (CNDP) sollicite vos avis.

Allez donner le vôtre, ou envoyer un commentaire sur un avis, sur le site CNDP :

https://participons.debatpublic.fr/processes/eolien-nouvelle-aquitaine/f/119/

Voici une sélection d'avis déjà publiés

A34 • Impact des champs éoliens sur les échanges atmosphériques

https://participons.debatpublic.fr/processes/eolien-nouvelle-aquitaine/f/119/questions/5868

A35 • Comparaison des espaces naturels mobilisés respectivement par l'éolien et le nucléaire

https://participons.debatpublic.fr/processes/eolien-nouvelle-aquitaine/f/119/questions/5877

A29 • L'éolienne sans solution de stockage est une aberration économique et écologique.

https://participons.debatpublic.fr/processes/eolien-nouvelle-aquitaine/f/119/questions/5745

A36 • Les éoliennes n'apportent strictement rien en énergie décarbonée.

https://participons.debatpublic.fr/processes/eolien-nouvelle-aquitaine/f/119/questions/5875

A33 • Le vent fait la loi

https://participons.debatpublic.fr/processes/eolien-nouvelle-aquitaine/f/119/questions/5865

A27 • Il faut le dire et le répéter : La production d'énergie électrique d'origine éolienne est une aberration :

https://participons.debatpublic.fr/processes/eolien-nouvelle-aquitaine/f/119/questions/5737

A19 Ne pas orienter le débat :

« Si je soutiens l'initiative de la CNDP avec sa volonté de toucher les jeunes et un public plus large, je souhaiterais rappeler que le fil rouge du débat ne doit PAS être noyé, ni que les questions soient orientées délibérément. [...] L'utilisation d'influenceurs, de jeux , de livres ou autres posent le risque d'une orientation des questions.[...] Ce qui prime, et qui mobilise tout le monde, c'est l'OPPORTUNITÉ même du projet. Etes-vous pour, oui ou non ? Pour cela, il faut présenter la technologie de l'éolien offshore avec ses atouts et ses inconvénients. Etc...»

.https://participons.debatpublic.fr/processes/eolien-nouvelle-aquitaine/f/119/questions/5605

Commentaire des Gardiens du Large sur ce dernier avis (publié par CNDP) :

Merci Monsieur, vous exprimez très bien ce paradoxe : la CNDP ne peut faire l'apologie de la GRANDE vraie question, celle de l'OPPORTUNITE du projet (sur laquelle elle a le mérite d'insister, alors que le Maître d'Ouvrage ne l'évoque jamais), et "en même temps" faire une forte promotion du projet à l'aide d'influenceurs et de jeux...
Il vaudrait bien mieux que la CNDP ait le souci d'organiser de VRAIS débats contradictoires entre experts : Nous avions vécu (très mal) le débat public sur les éoliennes de Bretagne Sud, et notre fédération (Les Gardiens du Large) avait fait un rapport final (voir notre site) concluant que le débat public n'avait pas eu lieu car l'information n'avait jamais été faite de façon contradictoire. Il ne faudrait pas que la CNDP retombe dans ce travers




=>  25/10/21   Le rapport RTE est sorti !

De 22 à 62 Gw d'éolien en mer selon les différents scénarios de RTE à l'horizon 2050...

+ 35% de hausse de consommation d'électricité. 6 scénarios dont 3 prévoient l'extinction progressive du parc nucléaire. "Les scénarios les plus onéreux sont ceux qui proposent le plus d'énergie renouvelables :  ils nécessitent de développer fortement les réseaux ainsi que les capacités de stockage et de production pilotable supplémentaires (hydrogène, gaz décarboné)..." (La Croix du 26/10/21)

Le grand paradoxe est que la production électrique devra augmenter de 35%, mais que la consommation totale d'énergie baisserait de 40 % !

C'est là que le bât blesse, ce chiffre est fondé sur des hypothèses d'activité économique, et un "modèle social de sobriété" irréalistes, surtout dans un contexte où l'on cherche à réindustrialiser le pays. La "sobriété", terme qui masque, comme la fameuse "flexibilité", de fortes contraintes et un grand risque de famine énergétique.

Ce sont ces hypothèses de sobriété et de flexibilité qu'il faut surveiller de près.



Présentation par "Connaissance des Energies" :

https://www.connaissancedesenergies.org/les-futurs-energetiques-2050-de-rte-en-infographies-211026?fbclid=IwAR1pjRzjYLb3SpB-oiWQM8tUndqdEzE9hBPUzz_gZR171O1pjxCm2r9ctfY


Réaction à chaud de "Transition et Energie" :

«Futurs électriques 2050», à quoi va bien servir le grand rapport de RTE ?

Le volumineux rapport du Réseau de transport d'électricité ménage la chèvre et le chou et élabore ainsi pas moins de six scénarios pour atteindre la neutralité carbone électrique d'ici 2050. Trois scénarios sont 100% renouvelables, irréalisables techniquement aujourd'hui, et trois scénarios incluent différentes proportions de «nouveau» nucléaire. RTE ne sera pas ainsi pris à contrepied par les changements de cap de l'Elysée. Ce rapport pose néanmoins deux problèmes. Il illustre d'abord le fait que ce n'est pas à RTE d'élaborer les stratégies de transitions énergétiques. Ce n'est certainement pas sa mission. Ensuite, la neutralité carbone de la production électrique n'est pas vraiment un problème en France où d'ores et déjà plus de 90% de l'électricité est décarbonée...

https://www.transitionsenergies.com/futurs-electriques-2050-a-quoi-va-bien-servir-rapport-rte/





=> 20/10/21 Billet d'information du Ministère de l'Ecologie


Le premier projet de parc éolien flottant au sud de la Bretagne est lancé !

Au regard des conclusions du débat et au travers de sa décision du 18 mai 2021, la ministre de la Transition écologique a décidé de poursuivre le projet de parcs éoliens sur une zone de 233 km², située au centre de la zone d’étude en mer présentée lors du débat. Le premier parc de 250 MW sera construit au sein d’une zone d’une surface maximale de 130 km² intégralement incluse dans la zone élargie de 233 km², que les études complémentaires permettront d’affiner. Cette zone a vocation à accueillir ultérieurement un second parc d’une capacité maximale de 500 MW. L’État a souhaité expliciter son choix et comment il prévoit de répondre aux attentes et recommandations de la CPDP exprimées dans son compte-rendu en précisant sa décision par la publication d’un rapport complémentaire. La décision ministérielle a également été présentée lors d’une réunion publique en visioconférence le 27 mai 2021. Le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité, RTE, maître d’ouvrage du raccordement, a accompagné l’État tout au long du processus de décision en éclairant notamment ce dernier sur les perspectives de développement du réseau de transport d’électricité en mer et à terre présentées dans l’annexe du rapport complémentaire.

Désormais le projet entre dans une nouvelle phase de son développement, avec la procédure de mise en concurrence qui permettra de choisir le futur porteur de projet pour le premier parc et le lancement d’études in situ permettant l’acquisition des connaissances nécessaires au développement des parcs de 250 et 500 MW.

Tout au long de cette nouvelle phase, l’État, ses partenaires régionaux et RTE continueront la concertation avec le territoire, amorcée durant le débat public. Cette concertation se fera en lien étroit avec messieurs Jean-Pierre Bompard et Marc Di Felice, garants désignés par la CNDP pour veiller à la bonne information et à la participation du public relatives aux projets de parcs éoliens et à leur raccordement.


=> 09/10/21 La Commission Nationale du Débat Public a des états d'âme !


"Intégration locale, impact environnemental, manque d'informations : les débats publics des projets éoliens en mer tournent toujours autour des mêmes questions, laissées sans réponse par l'État, rapporte la Commission nationale du débat public.

A l'aune du raccordement du premier parc éolien en mer, au large de Saint-Nazaire l'an prochain, la Commission nationale du débat public (CNDP) a tiré le bilan des quatorze consultations ouvertes en la matière depuis 2010, auprès d'un total de 30 000 Français. Elle en a conclu une série d'enseignements servant « d'éclairage des débats en cours sur le développement de l'éolien, en particulier de l'éolien en mer », mais surtout un constat : en onze ans, les inquiétudes du public à l'égard de l'éolien en mer restent les mêmes."

Félix Gouty  Journaliste Rédacteur scientifique de la revue Actu Environnement

https://www.actu-environnement.com/ae/news/eolien-mer-inquietudes-persistent-onze-ans-cndp-38325.php4


Plus précisément encore :

"La CNDP rappelle que le droit de la participation a pour objectif de permettre au public de peser sur les décisions avant qu’elles ne soient prises. Légalement, le public doit pouvoir peser sur les décisions relatives à l’opportunité du projet, ses objectifs, ses alternatives et ses grandes caractéristiques. Dans la mesure où le processus décisionnel s’avère long, la participation du public doit être organisée avec sincérité par les responsables de projet dans la durée."


Lien vers la note de synthèse de la CNDP  




=> 09/10/21 REVUE CAPITAL : Tout est dit, et très bien dit !


"Beaucoup leur reprochent de saccager le paysage ou de tuer les oiseaux. Mais le vrai défaut des géantes blanches est ailleurs : elles n’ont aucune utilité environnementale ou économique. En voici la démonstration.

"Une fois n’est pas coutume, avant de mordre dans le sujet, entrons quelques instants dans la cuisine de Capital. Nous avions décidé de traiter le débat sur les éoliennes en posant tout de go la question: puisqu’elles saccagent nos paysages, qu’attend-on donc pour installer ces géantes blanches dans la mer? [...] Seulement, au fil de notre enquête, ce programme de travail s’est effiloché, et nous en sommes venus à nous poser une autre question, toute simple: à quoi servent donc les éoliennes? Pour y répondre, nous avons recueilli l’avis des experts, scruté les arguments des écologistes, refait les calculs avec des économistes, traîné nos guêtres chez les fabricants de pales, avalé des piles de rapports et repassé dix fois la bande en avant et en arrière.

Et la conclusion à laquelle nous sommes arrivés nous a nous-mêmes laissés pantois."


Pour en savoir plus :

https://www.capital.fr/economie-politique/economie-environnement-emploi-la-grand-entourloupe-des-eoliennes-1416491







=>  13/09/21   L’éolien, ou le mythe d’une énergie verte

CHLOE, en 1ère année d'école de journalisme, a tout compris... Espérons qu'elle fera école !

"En France, l’éolien est couramment présenté comme une énergie verte. Pourtant, pour le moment, la réalité est tout autre..."

Pour en savoir plus :

FRANCE 2021 : L’éolien, ou le mythe d’une énergie verte – les articles de chloé (wordpress.com)





=> 08/10/21  2 poids, 2 mesures ! A qui profitent les chiffres ?

Suite au billet d'humeur ci-dessous, de Mr Patrick de Labbey, les Gardiens du Large ont interrogé les chiffres en consultant les rapports de 2 "poids lourds" de l'énergie sur la production d'électricité en 2020 en France :

* EDF dans le rapport de l'AG des actionnaires de EDF,

* RTE sur le site https://bilan-electrique-2020.rte-france.com/production-production-totale/#2 


Voir la synthèse de cette comparaison.   Résultat des courses : 

 Production "verte" 2020 :  selon RTE : 12,3% ,  selon EDF 3,8%

Il est vrai que RTE est, avec l'Etat, le Maitre d'Ouvrage des projets éoliens. Il doit donc avoir les bons chiffres, non ?

A moins que l'on considère qu'EDF, l'exploitant-producteur, est mieux placé pour savoir ce qu'il a produit, filière par filière...

On est au delà de l'erreur de calcul !




 => 6 oct. 2021  Billet d'humeur de  Patrick de Labbey 
Ingénieur Arts et Métiers et Supélec, ancien chef de la division Calculs et Essais à la direction des Etudes et Recherches d'EDF.
 "PUISSANCE ET ENERGIE EOLIENNE"
Encore ce matin sur France Inter, j'entends que la ministre Pompili annonce que l'éolien représenterait 10% de l'énergie électrique consommée.
De quoi parle-t-elle? de l'énergie ou de la puissance, du rêve ou de la réalité?
Il est regrettable que la ministre de l'énergie ne sache pas faire la différence entre la puissance et l'énergie.. à moins que cela soit voulu pour tromper les utilisateurs ou satisfaire une population de promoteurs ou de financiers.
Voir en pièce joint, la page 3 du rapport destiné à l'AG des actionnaires du groupe EDF (on ne peut pas douter de la vérité des compteurs EDF).
En 2020, la puissance électrique installée pour l'ensemble des renouvelables, hors hydraulique, (vent, soleil, méthanisation, résidus urbains...) était de  8,4GW (7% de 120GW)
 - l'énergie produite par l'ensemble du renouvelable était de 19 TWh  (3.8% de 502TWh )
Si on écoute la ministre, on pourrait croire que les énergies renouvelables (hors hydraulique ), donc essentiellement éoliennes, seraient environ de 50TWh (10% de 502TWh ).
Il y a là un mensonge manifeste que la FED en particulier doit dénoncer et conduire à une condamnation.
 Sans doute pour défendre ses intérêts, la ministre indique-t-elle une production éolienne terrestre 2,5 fois supérieure à la réalité .
Faisons confiance aux compteurs d'EDF, c'est la seule entreprise qui fasse des mesures d'énergies électriques. Tous les autres chiffres ne sont que suppositions orientées.
Patrick de Labbey




=> Août 2021 : RTE et l’AIE publient leur étude sur les conditions d'un système électrique à forte part d’énergies renouvelables en France à l’horizon 2050


Alors que la France et un nombre croissant de pays dans le monde se fixent des objectifs ambitieux pour atteindre la neutralité carbone, les énergies renouvelables variables comme l'énergie éolienne et solaire devraient devenir les principaux éléments constitutifs des systèmes électriques du monde entier. Dans un rapport commun, commandité par le ministère de la Transition écologique fin 2019, RTE (Réseau de Transport d’Electricité) et l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) décrivent quatre conditions strictes et cumulatives que les politiques publiques doivent prendre en compte si elles devaient s’orienter vers un mix électrique à forte proportion d’énergies renouvelables à l’horizon 2050.

1) Même si elles doivent encore faire l'objet d'une démonstration à grande échelle, il existe un consensus scientifique sur l’existence de solutions technologiques permettant de maintenir la stabilité du système électrique sans production conventionnelle. Des difficultés spécifiques pourraient concerner les systèmes comportant une part importante de photovoltaïque distribué pour lesquels il est nécessaire de poursuivre l'évaluation des impacts sur le réseau de distribution et la sûreté du système électrique.

2) La sécurité d’alimentation en électricité (adéquation des ressources) — la capacité d'un système électrique à approvisionner la consommation en permanence — peut être garantie, même dans un système reposant en majorité sur des énergies à profil de production variable comme l’éolien et le photovoltaïque, si les sources de flexibilité sont développées de manière importante, notamment le pilotage de la demande, le stockage à grande échelle, les centrales de pointe, et avec des réseaux de transport d’interconnexion transfrontalière bien développés. La maturité, la disponibilité et le coût de ces flexibilités doivent être pris en compte dans les choix publics.

3) Le dimensionnement des réserves opérationnelles et le cadre réglementaire définissant les responsabilités d'équilibrage et la constitution des réserves opérationnelles devront être sensiblement révisés, et les méthodes de prévision de la production renouvelable variable continuellement améliorées.

4) Des efforts substantiels devront être consacrés au développement des réseaux d’électricité à compter de 2030, tant au niveau du transport que de la distribution. Cela nécessite une forte anticipation et un engagement public en matière de planification à long terme, d'évaluation des coûts et de concertation avec les citoyens pour favoriser l’acceptation des nouvelles infrastructures. Ces efforts peuvent néanmoins être partiellement intégrés au renouvellement des actifs de réseau vieillissants.

https://www.rte-france.com/actualites/rte-aie-publient-etude-forte-part-energies-renouvelables-horizon-2050

Notre avis sur ces 4 conditions strictes et cumulatives :

1) La stabilité du réseau c'est théoriquement possible mais ça peut être difficile à réaliser,

2) Il faut développer le stockage à grande échelle, mais on ne sait pas comment,

3) Il faut savoir mieux prévoir la production des EnR, et savoir constituer en anticipation des réserves opérationnelles (le stockage, encore lui ?) en définissant bien qui en sera responsable,

4) Il faudra faire des efforts "substantiels" de constructions de réseaux, et cela posera des problèmes de coût et d'acceptabilité...




=> Septembre 21 : Document SEA SHEPHERD

"Projet Français d'usines éoliennes en mer : une bombe à retardement écologique"

Dans ce document plutôt bien fait qui s’appuie pour beaucoup sur l’avis du CNPN, les "GARDIENS du LARGE" sont cités :

p.21 : «  Des petites associations locales à l’instar de Gardez Les Caps sur la baie de Saint-Brieuc ou encore la Fédération des Gardiens du Large se battent dans l’ombre avec beaucoup d’énergie et peu de moyens depuis quelques années pour tenter d’éviter une tragédie sur le littoral français. »


p.59 : « La fédération « Gardiens du Large » a par ailleurs publié un rapport suite au débat public sur le projetd’éoliennes flottantes au sud de la Bretagne et dénonce une « carence d’information objective et contradictoire ». Elle déclare que « le débat, tel qu’il est prévu par la loi, n’a pas eu lieu »



https://newsletters.seashepherd.fr/images/septembre_2021/PROJET_FRANCAIS_D_USINES_EOLIENNES_EN_MER_-_UNE_BOMBE_A_RETARDEMENT_ECOLOGIQUE.pdf?fbclid=IwAR2FHVEaq4Gu7ql6NxrwiG10mNSYBesny0AyAIHHgcss7e3AXIP70NQCeU4 


=> Billet d'humeur

"Les arguments des anti-éoliens portent souvent sur les nuisances : les paysages abîmés, les oiseaux tués, la pollution … Même s’ils se prêtent bien aux recours en justice, ces arguments ne gagneront jamais la partie : on nous dira toujours, et ce n'est pas faux, que le culte de l’écologie mérite bien quelques sacrifices.

Les éoliennes ont un seul défaut, grave, qui fournit un argument massue contre leur prolifération : contrairement à ce que l’on nous affirme, elles sont incapables de produire une électricité « verte » abondante et régulière, ce qui les rend nocives pour le réseau (instabilité, insécurité d’approvisionnement), et indirectement génératrices de COà grande échelle. Et cela à quel prix !

C'est un défaut incontournable, et si les énergies renouvelables dépassaient un certain seuil dans le mix énergétique, le risque de "famine" énergétique ne serait pas nul. Ce risque est lié à l'absence de moyens de stockage électrique, ce qui ne se résoudra pas de sitôt.

Il faut bien poser le problème, qui est le remplacement du fuel et du gaz dans les transports, le chauffage et l'industrie. Puis il faut laisser du temps au temps, et avoir le courage politique de rouvrir le dossier nucléaire et développer les technologies innovantes, plus sûres et générant moins de déchets. Il faut bien sûr laisser une part raisonnée aux énergies renouvelables, mais surtout éviter toute solution de facilité politique qui consisterait à fermer des centrales nucléaires, à installer des milliers d'éoliennes, des centrales à gaz et... à acheter le charbon des voisins."

Plus de détails dans les 2 pages jointes, et si ces arguments vous ont convaincus, merci de les partager.


=> 02/10/21 MEDIAPART

L'ÉOLIEN INDISPENSABLE POUR REPONDRE A NOS BESOINS D’ÉLECTRICITÉ ?

 PAR MEHDI DENIS BOUTEILLER BLOG : EXPLIQUER, ANALYSER, DÉCRYPTER, COMMENTER, VÉRIFIER, CONTREDIRE LES FAKES NEWS ...

Cet excellent article dévoile quatre biais cognitifs sur l’énergie éolienne, largement entretenus par la filière éolienne :

https://blogs.mediapart.fr/mehdi-denis-bouteiller/blog/010921/leolien-indispensable-pour-repondre-nos-besoins-d-electricite?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66&fbclid=IwAR1yxqq-5mNfowejUxIZ35fcFm7NBWlHp1-6maheWjwXA8PbNz5Dj6rw7Ug


=> 01/10/21 Le Figaro

«L'industrie éolienne détourne des aides au détriment des ménages français»

Par Jean-Louis Butré

Une plainte (pétition) a été déposée par La Fédération Environnement Durable et Vent de Colère au parlement européen le 16 septembre 2021, relative aux installations éoliennes contournant le principe des appels d'offres par fragmentation des projets. En d'autres mots, il s'agit de «surcompensations» dans les aides à l'éolien en France.

Cette plainte met en lumière des pratiques contraires aux règles d'un marché basé sur la concurrence et utilisées par de nombreux promoteurs éoliens. Ces méthodes frauduleuses [...] contribuent à une hausse continue des tarifs de l'électricité des ménages.

https://www.lefigaro.fr/vox/politique/l-industrie-eolienne-detourne-des-aides-au-detriment-des-menages-francais-20210930 

=>  Séance du 16 juin 2021

AVIS de la COMMISSION SUPÉRIEURE DES SITES, PERSPECTIVES ET PAYSAGES

http://www.avis-biodiversite.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2021-17_avis_autosaisine_cnpn_eolien_offshore_france_du_06_juillet_2021.pdf (p.51-52)


Conclusions de la Commission sur le paysage et l’éolien en mer :


La Commission supérieure des sites, perspectives et paysages s’inquiète du développement des projets éoliens offshore tels que proposés par la Programmation Pluriannuelle de l’Energie, et du potentiel jusqu’à 57 GW suite aux propositions de la Commission Européenne pour 2050, qu’elle juge disproportionnés eu égard aux enjeux de préservation du patrimoine naturel et paysager.
La Commission estime que la transition énergétique ne doit pas conduire à porter gravement atteinte au littoral français dont la valeur paysagère, artistique, mémorielle et touristique est au premier plan en Europe, sous peine de remettre en cause plus d’un siècle d’efforts constants de protection du littoral par l’Etat.
La Commission recommande la prise en compte du paysage dès l’état des lieux des Documents Stratégiques de Façades au moment des choix des zones ayant vocation à accueillir de l’éolien en mer, et que l’éolien flottant à grande distance des façades du littoral français soit privilégié.



=> 28/08/21 Le Comité Départemental des pêches des Côtes d'Armor vient de déposer plainte contre "l'intégralité du projet" du parc éolien en baie de Saint-Brieuc.

Voir la coupure du Télégramme




 => Billet du 5 août 2021 : Formidable aveu lu dans un document officiel :

« Le Gouvernement a pris acte des études menées par RTE qui montrent que la réduction de la part du nucléaire à 50 % à l’échéance de 2025, telle que prévue dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, soulève d’importantes difficultés de mise en œuvre au regard de nos engagements en matière climatique. Malgré le développement volontariste des énergies renouvelables entrepris par le Gouvernement, et du fait de la faible maturité à court terme des solutions de stockage, la France serait en effet contrainte de construire jusqu’à une vingtaine de nouvelles centrales à gaz dans les sept prochaines années pour assurer la sécurité d’approvisionnement lors des pointes de consommation, conduisant à une augmentation forte et durable de nos émissions de gaz à effet de serre. L'objectif de réduire la part du nucléaire à 50% est confirmé par la loi énergie-climat à 2035, date compatible avec nos engagements en matière climatique. »

Stratégie Nationale Bas-Carbone (mars 2020), p.120 (note de bas de page)

https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/2020-03-25_MTES_SNBC2.pdf




=> Billet du 13 juillet 2021 : Nucléaire et renouvelables, l’Académie des sciences remet les pendules à l’heure.

L’Académie des sciences vient en quelque sorte de mettre le gouvernement en demeure de mettre enfin en place une stratégie de transition énergétique efficace et réaliste. Elle balaye dans un rapport publié il y a quelques jours les fantasmes d’une électricité 100% renouvelables en l’état actuel de la technologie, du fait de leur intermittence et de l’incapacité de stocker l’électricité à grande échelle.

A lire absolument dans "Transitions & Energies"   

https://www.transitionsenergies.com/nucleaire-renouvelables-academie-des-sciences-remet-pendules-heure/



=> Billet du 7 juillet 2021 : L’éolien n’a pas tous les défauts, il en a un seul qui le disqualifie !

Les arguments anti-éolien sur la dégradation des paysages, la mort des oiseaux en grand nombre et même la consommation massive de matières premières sont contestables. Après tout, ils ne sont pas l’apanage des éoliennes. Mais le vrai problème est celui de leur inefficacité à produire une électricité abondante, fiable et bon marché...


A lire absolument dans "Transitions & Energies"  : 

 https://www.transitionsenergies.com/eolien-pas-tous-defauts-un-seul-le-disqualifie/



=> Billet du 5 juillet 2021 :
"La question des éoliennes est devenue au fil des années un combat avant tout politique. Elles cristallisent, il est vrai, les contradictions, les hypocrisies, les postures et les errements de la transition énergétique."
La vocation de la revue
Transitions & Énergies, dont nous reprenons les propos, est "d’éviter le manichéisme, les slogans et le simplisme", elle a décidé "d’aborder cette question de façon rationnelle"
Ci-dessous, des extraits d'un article paru dans le numéro 9 du magazine Transitions & Energies :
"Ne pas nier la complexité de la transition 
La transition énergétique demande de l’humilité et de la méthode.
Le contraire de ce que font depuis des années les pouvoirs publics en France. 
La complexité et l’incertitude paralysent. Ou alors elles cèdent le pas au simplisme, aux slogans, aux imprécations et aux baguettes magiques qui conduisent à l’échec. La transition énergétique est un défi majeur. [...]
Mesurer les conséquences des décisions
Il s’agit d’un problème technique, économique, social et politique dont nous sommes très loin aujourd’hui de maîtriser tous les aspects. Nous savons où nous devons aller. Il faut substituer progressivement d’autres sources d’énergies aux carburants fossiles. Mais nous ne savons pas quelle stratégie d’ensemble adopter et quelles seront les conséquences, les effets induits et les dommages collatéraux, des décisions qui sont prises aujourd’hui. D’autant plus que les choix publics sont souvent faits pour des raisons contestables, dans l’urgence et à la suite de calculs politiciens et électoraux.
Personne ou presque ne veut admettre que les moyens, certes utiles, dont nous disposons aujourd’hui, à savoir les renouvelables et les véhicules électriques, sont très insuffisants et présentent de sérieux inconvénients. Sans parler de l’hydrogène vert dont le potentiel existe indéniablement… en théorie.

Il faut plus d’humilité et de méthode. Quand un problème est trop complexe et difficile pour être appréhendé dans toute sa dimension, il faut tout simplement le diviser en plus petits problèmes à surmonter méthodiquement les uns après les autres. Exactement le contraire de ce que nous faisons aujourd’hui.
Beaucoup d’emphase, beaucoup de promesses, beaucoup de grands plans, beaucoup d’exigences de résultats spectaculaires et immédiats.
Poursuivre deux objectifs
Il faut
d’abord mobiliser toutes les ressources à notre disposition, industrielles, étatiques, scientifiques, universitaires, à la fois pour construire des stratégies de transition efficaces et acceptables par les populations et pour faire face aux conséquences du réchauffement.
Il faut poursuivre simultanément deux objectifs. Le premier consiste à aller aussi loin que nous le pouvons avec les outils dont nous disposons et avec une seule priorité, réduire les émissions de gaz à effet de serre. En clair, remplacer de l’électricité nucléaire décarbonée par de l’électricité éolienne décarbonée en y consacrant des dizaines et des dizaines de milliards d’euros est la définition même du
gaspillage. Cet argent doit servir à décarboner les transports, le chauffage des bâtiments et l’industrie. Là, il sera utile. 
Le second objectif tient au fait que les technologies dont nous disposons aujourd’hui ne nous permettront pas de parvenir à atteindre le graal qui consiste à ramener à zéro les émissions nettes de CO2. Cela signifie que nous devons impérativement investir massivement dans la recherche et l’innovation énergétique et soutenir tout aussi massivement les jeunes entreprises qui portent de nouvelles technologies dans les batteries, le solaire, le stockage de l’électricité, la capture du CO2, les nouveaux réacteurs nucléaires de petite taille, les navires et les avions à hydrogène, les nanomatériaux, les réseaux électriques intelligents, la production d’acier et de ciment sans énergies fossiles… Il faut que la puissance publique soutienne cet effort d’innovation et de recherche et surtout qu’elle ne décide pas quelles sont les bonnes et les mauvaises technologies. C’est la recette du désastre. Le passé comme le présent en apportent la démonstration".
    Léon Thau     https://www.transitionsenergies.com/pas-nier-complexite-transition/

Voir ici une sélection d'extraits d'articles de cet excellent magazine 


=> La Belgique conteste devant les tribunaux le projet éolien marin au large de Dunkerque  (28 juin 21)  Voir plus



=> "Ils nous volèrent les paysages et ils nous volèrent même le vent…."

Eoliennes et climat, le grand tabou !

Une compilation d'études, faire par Mr Eric SATORI, sur un champ relativement délaissé :

L'effet climatique de grands parcs éoliens. Voir le document



=> France Bleue Bretagne  (15 JUIN 21)

Les éoliennes en mer : que disent les candidats aux élections régionales en Bretagne ?

Loïg Chesnais-Girard, président régional sortant, tête de la liste La Bretagne avec Loïg (PS) : "L'enjeu, c'est de remplacer nos centrales à charbon et nos centrales à fuel. C'est l'urgence et après, on parlera du nucléaire. Pour décarboner nos énergies, l'une des solutions, c'est effectivement les Énergies Marines Renouvelables. Cela fait dix ans que la région investit. Aujourd'hui, on a dépassé les 300 emplois dédiés à Brest. Concernant Saint-Brieuc, nous voulons la pêche et l'éolien, avec des études poussées sur les impacts environnementaux."

Isabelle Le Calennec, tête de la liste Hissons Haut La Bretagne (LR) : "Je ne suis pas contre l'éolien, mais concernant le projet de la baie de Saint-Brieuc, le projet a été récupéré par une entreprise étrangère. Ce projet a un coût pharaonique, avec un prix de rachat de l'électricité qui atteint des sommets. Et ce projet met en péril le travail de 300 pêcheurs. Je suis donc contre ce projet. Je dis non à ce parc. Et attention à la méthode et au mépris des acteurs du territoire."

Thierry Burlot, tête de file de Nous la Bretagne (En Marche/UDI, Modem) : "Je regrette ce qui se passe en baie de Saint-Brieuc. Ça fait 13 ans qu'on travaille sur ce projet. On s'était mis d'accord avec les pêcheurs sur les sites de production et 13 ans après, on est en plein conflit ! Alors je suppose qu'il y a eu des erreurs de la part du porteur de projet, vis-à-vis des pêcheurs. Mais aujourd'hui, il faut qu'on retrouve de la sérénité. C'est un projet de 500 mégawatts. Il faut reprendre le dialogue ! Il faut que les pêcheurs soient acteurs du fonctionnement de ce parc."

Gilles Pennelle, tête de liste Une Bretagne Forte, (Rassemblement National) : "Je suis vent debout contre tous les projets éoliens qui sont des catastrophes écologiques, qui vont porter préjudice à notre biodiversité. Il faut préserver nos paysages. Dans le cas de Saint-Brieuc, le projet porte préjudice à nos pêcheurs et ne rapporte de l'argent qu'aux multinationales."

Claire Desmares-Poirrier, tête de la liste Bretagne d'Avenir (EELV, UDB et six autres formations politiques) : "Faire venir du gaz de l'autre bout du monde pour la centrale de Landivisiau dans le Finistère n'est pas une bonne solution en terme d'autonomie. En Bretagne, nous avons du vent, du soleil, des marées, pour être autonome. Et nous devons promouvoir les énergies décarbonées pour lutter contre le réchauffement climatique. Les projets citoyens d'éoliennes marchent très bien. Il faut les soutenir et créer un pôle d'excellence ici en Bretagne, sur les énergies renouvelables."

Pierre-Yves Le Cadalen, tête de liste la France Insoumise : "Nous voulons mettre un milliard d'euros dans la transition énergétique, notamment dans les Énergies Marine Renouvelables. Nous voulons un service public de l'énergie. Le cas de la baie de Saint-Brieuc montre que l'opérateur privé y voit la rentabilité plus que l'intérêt de la transition énergétique. Il faut retrouver la maîtrise publique de ces questions."



=> Même questionnaire que pour les élections, envoyé le 10 juin à une trentaine de grands navigateurs français :

La Fédération "GARDIENS DU LARGE" s’est mise en relation, pour connaître l'avis favorable ou défavorable aux projets éoliens en mer, avec les navigateurs suivants:
Thomas COVILLE, Jean LE CAM, Loïck PEYRON, Franck CAMMAS, François GABART, Armel LE CLEAC'H, Michel DESJOYAUX, Charles CAUDRELIER, Sam DAVIES, Yann ELIES, Jérémie BEYOU, Charlie DALIN, Dominique GUYADER, Anouk CORGE Laurent GOUEZIGOUX et Thierry CHABAGNY.
  Laurent GOUEZIGOUX, Thierry CHABAGNY ont répondu défavorablement à l’éolien en mer. Ainsi que Loïck PEYRON : "
Favorable à toute alternative mais les éoliennes ne remplissent pas vraiment le rôle que l’on espère ".
  Les projets éoliens en mer commencent enfin à faire remuer le monde de la course au large !
Malheureusement des courses comme "La Solitaire du Figaro", le "Vendée Globe"... sont sponsorisées par des industriels de l'éolien. Tout comme des grands navigateurs et skippers sont sponsorisés par des industriels favorables à l'éolien marin.
Nous tairons les noms...
  Merci encore à Laurent GOUEZIGOUX, Thierry CHABAGNY et Loïck PEYRON pour leur détermination à empêcher le pire !





=> Suite aux questionnaires envoyés à l'ensemble des candidats aux élections départementales et régionales au sujet des éoliennes :

Ont répondu défavorablement à leur implantation en mer: 

 • David CABAS (Debout La Bretagne Debout La France avec Nicolas DUPONT-AIGNAN).

 • Florence DEFRANCE (Lutte Ouvrière avec Valérie HAMON).

 Ont répondu favorablement à l'implantation d'éoliennes en mer:

 • Cécile ESCHMANN BESNARD (Nous la Bretagne avec Thierry BURLOT) 

 Les autres candidats aux élections n'ont pas daigné nous répondre...

 En attente de réponses promises… Les Insoumis (Mélenchon), Les Républicains !

 Même constat malheureux, pour d’autres associations et fédérations à travers la France…! Seuls auraient répondu contre les éoliennes : Lutte Ouvrière, Rassemblement National et Debout La France.

=> Le Figaro  8 juin 21 :

"Brigitte Macron assure Stéphane Bern de son «soutien» dans sa croisade contre les éoliennes"

Lors de la remise des prix de la fondation Bern pour l'Histoire et le Patrimoine, l'animateur a de nouveau tonné contre la «religion du progrès» qui «défigure nos paysages».

=> 2 interventions politiques

François-Xavier BELLAMY, Député européen

https://www.facebook.com/100044307015537/videos/1980137242138650

 Extraits :

« Le développement de l'éolien en mer pose un problème majeur pour la protection de la biodiversité. (...)

TOUT CE PROJET DE TRANSITION VERS L'ÉOLIEN EST PARFAITEMENT ABSURDE (...).

L'installation des éoliennes en mer est désastreuse. (...)

Cette transition est extrêmement coûteuse. (...)

Ce débat mérite plus de rationalité que les caricatures qui nous sont aujourd'hui opposées.

Je veux redire tout mon soutien à tous ceux, pêcheurs, habitants des littoraux qui s'inquiètent de la défiguration des paysages qui va leur être imposée au nom d'une stratégie absurde. (...) »

 

Michel BARNIER en visite à Saint Brieuc :

https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lamballe-armor/michel-barnier-a-lamballe-ce-projet-de-parc-eolien-est-un-echec-05-06-2021-12762950.php?share_auth=f7d76bab07819fbd2bbdad5d07d46902&fbclid=IwAR0CRAOhIyyBVHZObvK212vJ-DX4uig9nL_f60RgFXbkTOOzeWqRyOiDk8A

« Je ne vois pas le sens de ce projet »
Samedi matin, il n’a d’ailleurs pas manqué d’indiquer à ces différents interlocuteurs qu’il était « très attaché aux paysages ». Aussi, l’on s’en doute, la perspective de voir poindre au large du cap Fréhel, un site classé, un parc d’éoliennes, ne lui plaît pas du tout d’autant qu’il « ne voit pas le sens de ce projet ». Pas question pour Michel Barnier de transformer le littoral français en champ d’éoliennes !

« Selon moi, le grand chantier dont on ne parle pas assez, ce devrait être l’autonomie énergétique de l’ensemble du monde agricole avec l’implantation de sites de méthanisation, l’installation de panneaux solaires sur les exploitations entre autres solutions. Je crois que le choix du nucléaire est bon mais je ne suis pas pour le tout nucléaire. Il faut diversifier le bouquet énergétique avec la méthanisation, le solaire, l’éolien aussi mais pas partout et pas à n’importe quel prix avec n’importe quel coût ! »

Comme je l’ai dit ce matin aux marins-pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc et aux membres de l’association environnementale Gardez les Caps, « je ne vois que des inconvénients à ce projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc, tant économiquement qu’écologiquement. Selon moi, c’est un échec qui va occasionner des dégâts pour la biodiversité, pour la pêche, pour l’économie en général. »


=> A voir !

Le film de Charles Thimon "Eoliennes, du rêve aux réalités". Intervenants de qualité, dont Loïc Le Floch Prigent. La Bretagne est évoquée à propos de l’éolien offshore en Baie de Saint Brieuc, à 1h47 minutes. 

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/eoliennes-du-reve-aux-realites-le-film-choc-qui-deconstruit-l-imposture-20210601

https://www.youtube.com/watch?v=Vf9EbpzDvoY


=> 2 juin 2021 : L’échec cuisant de la révolution énergétique allemande, dénoncé par un second rapport de la cour des comptes allemande...

 Voir l'article de "Transition & Energie" sur la page "CE QU'EN PENSE LA PRESSE".


=> 31 mai 2021    La fédération des Gardiens du Large a envoyé une lettre aux candidats aux élections des conseils régionaux et départementaux

=> 30 mai  2021   Réaction de Monsieur JANCOVICI à la décision du Ministère de la transition écologique

=>   29/05/21    Le Télégramme

 "À Saint-Brieuc, le combat contre les éoliennes mobilise des pêcheurs de toute la France"

"Ce samedi 29 mai à Saint-Brieuc, le combat contre les éoliennes en mer a mobilisé près de 800 manifestants, dont des pêcheurs venus de toute la France. Ils sont venus de Port-en-Bessin, de Ouistreham et du Tréport (Normandie), du Crotoy-Saint-Firmin (Hauts-de-France), de l’île d’Oléron et de Saint-Jean-de-Luz (Nouvelle Aquitaine), de Saint-Raphaël et de Toulon"

Les Gardiens du Large y étaient !

=> 28 mai 2021  Billet d'humeur de PIEBÎEM :

=> 27 mai 2021   Réunion de restitution du rapport CNDP (Commission Nationale du Débat Public) par le Ministère de la transition écologique :

Notes (brutes) de réunion, par les Gardiens du Large

Conférence ZOOM, 150 participants invités par mail + le bouche à oreille. Pas de présence politique (ce qui est regretté par Chantal JOUANO, Présidente de la CNDP)... 

Madame la Ministre s'est fait représenter.

Bilan de la CPDP par Mr PAVARD :

Attente sur le fait de savoir si d’autres projets suivent sur la même zone.

Attente sur le vrai prix cible et sa justification.

Pas de compatibilité sur les choix de zones par les différents acteurs.

Rappel des 9 recommandations préalables de la CPDP, dont :

·        Justification des 120 € / Mwh

·        Explication sur la contribution à la stratégie bas-carbone.

 Bilan de la CNDP par Ch. JOUANO :

1er enseignement

Il était important que le débat ait lieu avant la prise de décision de faire ou pas, et ça n’a pas été le cas.

Le mot « supercherie » a été utilisé dans les avis du public, et ça peut se comprendre : il y a eu des erreurs de procédure, à ne pas refaire : elles ont porté sur la non prise en compte du retour d’expérience du parc pilote, et sur la pré-négociation de la zone.

Madame JOUANO reproche que la question de l’opportunité du projet n’ait pas été soumise à ce débat public au prétexte qu’elle a déjà été soumise à  un débat antérieur et adoptée.

2ème enseignement

Pas de consensus sur la zone.

Le public s’interroge sur la contribution de l’éolien en mer à la baisse du CO2, et aux enjeux environnementaux.


DIVERS :

Un exposé très long sur le choix de la zone. On en retient que cela a obéi à un processus extrêmement complexe, tant il y a de critères et de parties prenantes différents. On se demande vraiment ce que pesait l'avis des citoyens dans un tel processus.

Un florilège de mauvaise foi. Par exemple :

  • CRPMEM : Pourquoi RTE ne met pas en avant que les ENR produisent désormais plus que les moyens qui utilisent l’énergie fossile : d’après lui c’est la preuve que l’éolien décarbone.
  • Maitrise d'ouvrage : La base de maintenance est à terre pour permettre les emplois locaux. Si on la met en mer elle sera accessible par bateau et donc la MO viendra de partout. Donc il faut rapprocher le parc de la terre pour sauver l'emploi local. Cela tombe bien, ça coûtera moins cher...  (Notre commentaire : c'est dommage, ces éoliennes sont faites pour aller chercher le vent du large !)

=> 21 mai    Billet d'humeur des Gardiens du Large

Ainsi, la Ministre de la transition écologique a décidé...

Comment faire passer la pilule ? Par une série de promesses, comme celle de créer, pour répondre aux questions auxquelles il n'a pas été répondu, des instances de suivi scientifique, de communication continue, de concertation citoyenne... et des tas d'études.

Et ce que nous trouvons assez cynique, la promesse d'une "vigilance particulière en regard des enjeux paysagers depuis Belle-Île" !!! De quoi s'agira-t-il ? D'un écran de fumée devant chaque éolienne (260m de haut, à seulement 15km de la côte sauvage) ? Comme la brume et le contre jour sur les photomontages du maitre d'ouvrage ?

On se garde bien de dire qu'il n'y a pas du tout, dans le public, de majorité pour le projet : Au lieu de cela, on se concentre sur cette question unique posée au public (qui ne dispose d'aucun moyen pour y répondre autrement qu'affectivement) : Quelle zone choisissez-vous ? (Sachant que le choix porte sur une zone de 600 m2 incluse dans une zone seulement 2 fois plus grande déjà choisie et imposée par le maitre d'ouvrage).

Et là, Le Ministère se félicite d'avoir une contribution de 1578 citoyens, qui ont répondu et donc, ce faisant, sont considérés comme implicitement "pour" le projet (on ne dit pas combien n'ont pas voulu répondre).

Nous pensons qu'il y a du mépris dans cette démarche, car on ne peut parler de débat public et ne poser qu'une question aussi fermée, laissant entendre que tout est déjà verrouillé. Et par ailleurs ignorer celle que pourtant la CNDP a plusieurs fois remis sur la table : quelle est l'opportunité de ce projet ?

A suivre : la décision est assortie de l'information selon laquelle RTE doit fournir une suite à son rapport de janvier (avec l'AIE) dans lequel il disait la "faisabilité technique d'un système électrique à forte part d'énergies renouvelables" (à noter qu'on ne parle plus d'un objectif de 100% de renouvelable en 2050). RTE doit fournir un bilan prévisionnel long terme "Futurs énergétiques 2050" dans lequel on peut espérer que le coût financier, social, énergétique et bien sûr écologique (stratégie bas carbone oblige) des différents mix électriques sera évalué objectivement et en dehors de tout "mix idéologique".

=> JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE   du  21 MAI 2021

Ministère de la transition écologique

"Décision du 18 mai 2021 consécutive au débat public portant sur les projets d'éoliennes flottantes au sud de la Bretagne et leur raccordement"

https://www.legifrance.gouv.fr/download/file/PtsXqrvMK3DE_8tswnxcm0ycNHXqMIUc82RsIXgJcgs=/JOE_TEXTE


Ainsi, sans attendre la restitution prévue le 27 mai en visio-conférence : https://eolbretsud.debatpublic.fr/inscription-a-la-reunion-du-27-mai ,

 le ministère fait dire au public ce qu'il aurait voulu qu'il dise, en utilisant de belles tournures de phrases comme "le débat public a atteint son objectif [...] de mobilisation de la parole citoyenne " pour masquer le fait que le public était majoritairement opposé au projet (voir, preuves chiffrées à l'appui, notre rapport sur le débat public :


=> La Tribune écrit :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/l-eolien-flottant-une-condition-sine-qua-non-pour-atteindre-la-neutralite-carbone-en-france-884478.html

« Selon RTE, le gestionnaire du réseau de transport électrique, la France ne pourra pas tenir ses objectifs de neutralité carbone sans un recours massif à l'éolien flottant d'ici à 2050. »

En fait, RTE ne dit pas cela ! RTE dit seulement que pour tenir un objectif de 50 GW d’éolien en mer il faudrait plus que l’éolien posé, il faudrait de l’éolien flottant !

C’est une nuance importante ! Car RTE n’est en rien compétent pour affirmer que la neutralité carbone est conditionnée à l’installation de 50 GW d’éolien en mer.

C’est une "création" de la PPE, reprise par le politique.


Info CRPMEM22 (relayée par Gardez les Caps) du 18 mai 2021 :

La manif à Saint Brieuc en soutien aux marins du 29 mai est maintenant officielle. La nouvelle est en train de faire le tour des ports. Des marins du pays basque seraient prêts à monter à l’appel de leur syndicat. Idem à Oléron, Johnny Wahl, VP du comité des pêches Aquitaine est à fond et voudrait affréter un bus. Même des marins de l'île d'Yeu seraient prêts à monter...

Info NENY du 11 mai 2021 :   Avis délibéré de l’Autorité environnementale sur le parc éolien flottant Provence Grand Large (13) (2e avis)  http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/210505_eoliennes_provence_grand_large_delibere_cle1b12d7.pdf


Info NENY du 10 mai 2021 : Recenser l’ensemble des informations relatives aux projets éoliens en mer, sur chaque façade maritime de la France métropolitaine, tel est l’objectif du site lancé le ministère de la Transition écologique avec l’appui du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement  :   .https://www.eoliennesenmer.fr/

1er mai : Info GARDEZ LES CAPS :

Bonne nouvelle ! Le Collectif Pêcheurs Artisans est heureux de nous annoncer la sortie du film de la réalisatrice MATHILDE JOUNOT, en accès libre et en avant-première !

 Ce nouveau film de MATHILDE JOUNOT s'attache à décrypter le développement envisagé des projets industriels d'éolien en mer, au moyen de deux exemples, IBERDROLA en Baie de SaintBrieuc, et ENGIE au Tréport.

Acteurs principaux : nos amis pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc et Olivier Becquet de la Coopérative des Artisans Pêcheurs Associés (CAPA) du Tréport.

A regarder absolument, et à relayer ! 

LIEN DE VISIONNAGE    https://oceans3.1fopresta.com/

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GARDEZ LES CAPS organise une manifestation le 3 mai à 10h devant la préfecture de Saint Brieuc

https://2gpgf.r.a.d.sendibm1.com/mk/mr/aS5AzJ3oUyv5pSImagnGNwUI3zsHZQmgbZTXIWNmWVc4epIREtS_MLcsFGmxouEjz6Ov7XoHxTPMISuFRbF-NHUdEJlcoAadKfzahjWD02BDd_A

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Message de NENY le 28/04/21 :
Pour info, un de nos 3 recours devant le Conseil d’Etat, un des plus importants car concernant les autorisations environnementale et l’autorisation de construction, sera jugé prochainement.
Le dossier sera appelé demain jeudi 29 avril à 9h30 en audience publique devant le Conseil d’Etat.
Notre avocat vient de nous informer que le rapporteur public s’apprête à conclure à la non-admission du pourvoi de l’association, c’est-à-dire à son rejet.
Nous sommes bien évidemment atterrés par cette nouvelle, d'autant plus qu'il s'agit du recours que nous avons le plus longuement développé et qui est solidement argumenté (près de 100 pages d’argumentation en première instance), notamment grâce à l'avis défavorable (et très virulent) du Conseil national de la protection de la nature.
Il restera 2 recours non jugés : l’un relatif au Code de l’Energie, l’autre concernant la dérogation espèces protégées.
Même avec un dossier solidement étayé et des arguments scientifiques de poids, il ne faut pas compter sur le Conseil d’Etat pour arrêter le développement de l’éolien en mer.
 Emmanuel Vrignaud, président de NENY


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